English original here, German translation here
En dépit de la dérision générale de l’establishment littéraire, qui ne put jamais comprendre son esprit naturellement noble, le Seigneur des Anneaux de Tolkien a été récemment élu comme la plus grande œuvre de fiction du vingtième siècle par des milliers de clients de Waterstone [chaîne de librairies en Angleterre]. La récompense est largement méritée, car le chef-d’œuvre de Tolkien est un classique du roman héroïque. En tirant son inspiration de la mythologie européenne traditionnelle et de son amour pour la campagne anglaise, Tolkien a créé un monde imaginaire et une mythologie inventée qui se sont révélés éternels par leur attrait.
Publiée pour la première fois en 1956, la saga du Seigneur des Anneaux est composée de trois livres, La Communauté de l’Anneau, Les deux Tours, et Le retour du Roi. Bien que le regretté Walt Disney ait projeté de produire un grand dessin animé pour toute la trilogie, qui aurait probablement rendu justice à ce travail colossal, les droits du film furent malheureusement acquis par un producteur «hongrois» au nom à rallonge. Il découpa l’histoire en morceaux et perdit totalement le fil, représentant même les tribus elfiques blanches de Tolkien sous la forme de Mexicains avec des traits orientaux. Il semble qu’un film valable sur cette grande œuvre devra donc attendre que la victoire politique du nationalisme britannique amène une nouvelle vague d’énergie artistique, culturellement saine. En attendant, heureusement, nous avons toujours les livres.
Mythe national
John Ronald Reul Tolkien, ancien soldat, spécialiste de philologie et professeur d’anglo-saxon à l’âge de 33 ans, affirma qu’il avait écrit ses nouvelles pour réaliser un désir profond de «créer un mythe pour l’Angleterre». A cette fin il construisit un monde hautement complexe et compliqué de son invention, quelque peu inspiré de la mythologie nordique et de l’opéra de Wagner, L’Anneau des Nibelungen. Le monde fantastique, la Terre du Milieu, était habité par diverses races d’hommes, d’elfes, de nains, d’orques, de gobelins, de trolls et de hobbits. L’auteur inventa des alphabets et des langues complets, tels que la «langue elfique», créa des calendriers et dessina des cartes détaillées des divers royaumes et pays de la Terre du Milieu.
Bien que Tolkien n’aimait pas les allégories, sa Terre du Milieu est en de nombreux points semblable à la nôtre, et les réalités ethniques jouent un rôle important dans la vie de ses habitants. Par exemple, les Numénoréens étaient une race d’hommes aristocratiques, «… clairs de teint et de grande taille, et la durée de leur vie était triple de celle des autres hommes de la Terre du Milieu. C’étaient les Numénoréens, les Rois des Hommes, que les Elfes appelaient les Dunedains».
Mais trois grands maux menaçaient les Numénoréens: la peste, les invasions de hordes de cavaliers masqués venant des pays de l’Orient, et le mélange racial:
«Après le retour d’Eldacar, le sang de la famille royale et des autres familles des Dunedains devint plus mélangé avec celui des autres hommes. Car beaucoup des grands avaient été tués dans la Guerre Fratricide. Ce mélange ne hâta pas tout de suite le déclin des Dunedains, comme on l’avait craint, mais le déclin continua, petit-à-petit, comme avant …»
«Car les grands hommes de Gondor regardaient déjà avec méfiance les hommes autour d’eux, et c’était une chose jamais entendue auparavant que l’héritier de la couronne, ou tout autre fils du Roi, épouserait une fille de race inférieure et étrangère …»
«Maintenant les descendants des rois étaient devenus peu nombreux. Leur nombre avait été grandement diminué par la Guerre Fratricide … pendant que d’autres avaient renoncé à leur lignage et avaient pris des femmes de sang numénoréen. Donc il advint qu’on ne put trouver aucun prétendant à la couronne qui soit de sang pur … et tous se rappelaient avec crainte de la Guerre Fratricide, sachant que si de telles dissensions survenaient à nouveau, alors Gondor périrait.» Tout comme les peuples européens de notre propre monde, peuples avancés, hautement doués et intelligents, les Dunedains étaient de grands pionniers, administrateurs, dirigeants et bâtisseurs d’empires, bien que ne formant qu’une petite partie de la population totale de la Terre du Milieu:
«Pour tout dire, les Dunedains étaient depuis le début beaucoup moins nombreux que les petits hommes parmi lesquels ils vivaient, et sur lesquels ils régnaient, étant des Seigneurs à la longue vie et à la grande puissance et à la grande sagesse.»
Cependant les qualités et les attributs particuliers des Dunedains furent graduellement perdus au long des années de dégénérescence, dilués et perdus du fait du mélange avec d’autres types, et ainsi leur noblesse et leur longévité, qui leur furent accordées part leur Créateur, «le Père de tout l’Univers», furent ramenées au niveau de celle de leurs inférieurs.
Le « Mal »
Le «mal du mélange», comme l’appelle Tolkien, est un thème majeur dans ses écrits, et c’est naturellement d’un haut intérêt pour ceux qui souhaitent voir préservés les différents groupes raciaux de l’humanité, plutôt que les voir détruits pour toujours par le mélange du sang.
Lorsqu’il écrivit son épopée, Tolkien envoya chaque chapitre terminé à son fils, Christopher, qui servait dans la Royal Air Force en Afrique du Sud entre 1944 et 1950. Par coïncidence, c’était précisément l’époque où ce Dominion auto-administré de l’Empire Britannique instituait une politique de développement séparé pour les différents groupes raciaux.
En totale opposition avec les Numénoréens, les Normands, les Elfes, les Hobbits et les Nains, il y avait les Orques, une race ignorante de Gobelins géants à la peau verte qui, d’après Tolkien, parlaient le «snaga».
«Orque est la forme du nom que donnaient les autres races à ce peuple immonde, dans la langue de Rohan. Les Orques furent d’abord élevés par le Pouvoir Ténébreux au nord, pendant les Anciens Jours. On dit qu’ils n’avaient pas de langue à eux, mais qu’ils prenaient ce qu’ils pouvaient dans les autres langues, et le déformaient selon leur goût, bien qu’ils n’en faisaient qu’un jargon brutal, à peine suffisant même pour leur propre usage, sauf pour les malédictions et les injures. Et ces créatures, étant remplies de méchanceté, haïssant même leur propre espèce, développèrent rapidement autant de dialectes barbares qu’il y avait de groupes ou de colonies de leur race, et ainsi leur parler orquien était de peu d’utilité pour eux entre tribus différentes.»
Les Orques étaient généralement des brutes lentes et maladroites, des sauvages créés par les sorciers Margoth et par le Seigneur Ténébreux, Sauron, pour servir de chair à canon. Ils étaient nécessaires pour l’aider à rassembler les Anneaux du Pouvoir, les moyens qui lui permettraient d’instaurer un empire mondial du Mal, et l’asservissement de tous les peuples de la Terre du Milieu.
Usure et manipulation
Le dernier livre de Tolkien, le Sigmarillion, publié dans les années 70, poussa ce thème encore plus loin. Universellement décrié par le monde littéraire, il parle d’une race mauvaise, intrigante, souterraine, qui reste dans l’ombre, pratique l’usure, se complaît dans la nécromancie et accumule l’or les bijoux, manipulant les événements en restant derrière la scène.
Bien que la civilisation, la liberté, la vie, l’honneur et la beauté semblent condamnées par les forces du mal envoyées contre le «Blanc Conseil» d’Aragorn et contre Gondor dans le Seigneur des Anneaux, finalement les armées des hommes, des nains et des elfes retournent la situation par une fameuse victoire à la Bataille des Champs de Pelennor:
«A l’Est chevauchaient les chevaliers de Dol Amroth, repoussant l’ennemi devant eux: les hommes-trolls et les Variags, et les Orques qui haïssent la lumière du soleil. Au Sud avançait Eomer … et ils furent pris entre le marteau et l’enclume. Car maintenant les hommes sautaient des bateaux sur les quais de Harlond et se jetaient au nord comme une tempête … Mais en avant de tous, il y avait Aragorn avec la Flamme de l’Ouest, Anduril, comme un nouveau feu qui s’allumait …»
«Ils eurent encore de durs combats et un long travail, car les Southrons étaient des hommes audacieux et brutaux, et féroces dans le désespoir, et les Easterlings étaient forts et durs à la guerre, et ne demandaient pas quartier. Et donc à cet endroit, en brûlant les maisons ou les granges, sur les collines et les tertres, sous les murs ou dans les champs, toujours ils se rassemblaient et se rallaient et combattaient jusqu’à la tombée du jour.»
«Alors le Soleil disparut finalement derrière Mindolluin et emplit tout le ciel d’un grand rougeoiement, et les collines et les montagnes furent teintées comme par du sang; des feux se reflétaient dans la rivière, et l’herbe du Pelennor était rouge dans le crépuscule. Et à cette heure la grande Bataille du Champ de Gondor se termina, et pas un ennemi ne fut laissé vivant autour du Rammas. Tous furent massacrés, sauf ceux qui s’enfuirent à en mourir, ou qui se noyèrent dans l’écume rouge de la rivière.»
Ce fut la première victoire pour les armées du Blanc Conseil, dans une très longue guerre. Les hommes de la Terre du Milieu veulent seulement vivre en paix et dans l’abondance parmi leurs femmes, leurs familles et leurs proches, mais ils comprennent pleinement que c’est leur devoir sacré de prendre les armes contre un ennemi qui cherche à les asservir. Leur guerre est héroïque et juste: les humains à la peau claire, leurs alliés elfes ou nains ne sont jamais cruels et ne maltraitent jamais leurs prisonniers, contrairement aux Orques, qui ne pensent qu’à décapiter leur prisonniers pour le plaisir.
Le destin d’un guerrier est entre ses propres mains. Brandissant son épée et son bouclier, il a au moins une chance de vivre, ou de mourir, par son propre courage au combat.
D’après les carnets personnels de Tolkien, il est clair qu’il détestait profondément la guerre moderne, en particulier le bombardement aérien massif de civils en Angleterre et en Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il considérait que le largage de bombes sur des bébés, des femmes et des vieillards sans défense, depuis une hauteur de plusieurs milliers de mètres, par ceux qui ne pouvaient pas voir la dévastation qu’ils causaient, était répugnant et non civilisé, indigne de la civilisation européenne.
Patriote britannique
Tolkien n’était pas pacifiste, mais il pensait que les soldats britanniques devaient être appelés à combattre seulement pour la Grande-Bretagne et son Empire, pas dans des querelles étrangères qui n’étaient pas notre affaire. L’hypocrisie de la déclaration de guerre à l’Allemagne nazie, mais pas à la Russie bolchevique, qui avait aussi envahi la Pologne en 1939, n’échappa pas à Tolkien. De même qu’un autre génie littéraire des années 30, l’auteur de Tarka la Loutre, Henry Williamson, il pensait en 1939 qu’une autre guerre fratricide entre nations européennes serait un «désastre total». Plus tard dans sa vie, il décrivit le sanglant conflit qui s’ensuivit comme «cinq années d’obscurité».
Dans l’avant-propos du Seigneur des Anneaux, Tolkien écrivit:
«Il faut en effet se trouver personnellement sous l’ombre de la guerre pour sentir pleinement son oppression; mais avec les années qui passent, on semble maintenant oublier qu’être fauché en pleine jeunesse en 1914 était une expérience non moins hideuse que de l’être en 1939 ou dans les années suivantes. En 1918, tous mes amis proches, sauf un, étaient morts … Le pays dans lequel j’avais passé mon enfance fut mesquinement détruit avant que j’ai dix ans, à l’époque où les véhicules à moteur étaient des objets rares.»
Parallèlement à son antipathie pour la guerre moderne, impersonnelle, Tolkien commença de plus en plus à rejeter et à s’opposer activement à l’empiètement de la mécanisation, de l’automation, et à l’urbanisation de la vie campagnarde traditionnelle. Il fut l’un des premiers défenseurs de la Nature!
«Les Hobbits sont un peuple discret mais très ancien, plus nombreux autrefois qu’ils ne le sont aujourd’hui; car ils aiment la paix et le calme et la terre bien cultivée: une campagne bien ordonnée et bien exploitée était leur lieu favori. Ils ne comprennent pas et n’aiment pas les machines plus compliquées qu’un soufflet de forge, un moulin à eau, ou un rouet, bien qu’ils soient habiles avec les outils.»
La vision de Tolkien était celle d’une Angleterre de fermes familiales, de villages et de petites villes, avec des cités d’architecture traditionnelle, où les scientifiques développeraient le pouvoir de la technologie, produisant de nouvelles sources d’énergie qui ne pollueraient pas l’environnement. Indubitablement, il aurait été horrifié par l’étendue du sur-développement urbain dans les sites naturels aujourd’hui.
Noblesse et liberté
Il y a beaucoup de choses dans les écrits de Tolkien avec lesquelles les nationalistes peuvent s’identifier: la noblesse des anciens peuples, confiants en eux-mêmes; le bon voisinage, la camaraderie et l’esprit communautaire du Shire [le comté], avec son air pur et ses paysages verdoyants; la vie héroïque ou le combat à mort pour une grande cause, entre les forces de lumière, de liberté et de survie raciale, et celles de la conspiration de la corruption et de la tyrannie.
Tolkien trouva indubitablement une source d’inspiration dans l’imagination et dans les cœurs de nombre de ses compatriotes britanniques, et aussi parmi les peuples apparentés dans le monde. Le Seigneur des Anneaux en particulier continue à toucher un nerf profond dans notre psyché raciale, qui effraie manifestement les champions pervers du génocide par l’intégration. Toute littérature populaire qui a pour thème l’identité ethnique, et la nécessité du combat pour la protéger, doit inévitablement attirer l’hostilité du monde des arts et des critiques littéraires cosmopolites, tout comme elle doit mériter notre attention.
Les histoires de Tolkien, saines, morales et idéalistes, remplies de bravoure et de vérité, sont donc de bons cadeaux de Noël et d’anniversaire pour les enfants des familles nationalistes. Le Hobbit est idéal pour les jeunes enfants, pendant que le Seigneur des Anneaux réjouira les adolescents tout comme les adultes. Ici il n’y a pas de perversion, pas de dégénérescence, et pas de Politiquement Correct. Jetez-y un coup d’œil!
Spearhead — juillet 1998
Online source: http://library.flawlesslogic.com/tolkien_fr.htm
Enjoyed this article?
Be the first to leave a tip in the jar!
Related
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 15: Ten dawny liberalizm
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 14: Rasowa religia obywatelska
-
Alain de Benoist k populismu
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 13: Biały nacjonalizm a kwestia chrześcijańska
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 12: Biały nacjonalizm a żydowski nacjonalizm
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 11: Radzenie sobie z holokaustem
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 10: Brzemię Hitlera
-
Nowa Prawica przeciw Starej Prawicy, Rozdział 9: Nasza wina?