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Print January 28, 2012

De l’argent pour rien

Greg Johnson

3,183 words

English original here

Chacun sait qu’il faut travailler pour avoir de l’argent. Et si quelqu’un vous donne simplement de l’argent, cela ne peut être que par l’expropriation du travail de quelqu’un d’autre. L’argent ne pousse pas sur les arbres, après tout.

Mais est-ce vraiment vrai ? Simplement parce que vous travaillez pour avoir votre argent, est-ce que le type qui vous paye travaille aussi pour cela ? Et le type qui le paye ? Si vous suivez la piste de l’argent suffisamment longtemps, vous allez trouver quelqu’un qui ne travaille pas pour son argent. Il l’obtient simplement pour rien. Il n’a même pas à se donner la peine de le cueillir sur les arbres. Il l’a simplement créé à partir de rien en faisant de la comptabilité. Nous appelons cet homme un banquier.

A la différence des gens qui doivent produire des choses de valeur réelle avant de les compter et d’entrer le résultat dans un livre, le banquier crée son produit simplement en comptabilisant des opérations. Toute la panoplie des services bancaires – comptes courants, comptes d’épargne, cartes gratuites, chèques avec des bébés canards et des bébés chiens imprimés dessus – est sans doute une collection d’accessoires pour dissimuler le fait que le cœur de l’activité bancaire est la pure création d’argent à partir de rien.

Quand j’étais petit garçon, l’une des banques de ma ville donnait gratuitement des tirelires en forme de cochon aux enfants. Aujourd’hui, cela apparaît comme un coup de maître de propagande, donnant l’impression que les vraies banques, tout comme les cochons-tirelires, ne peuvent distribuer que l’argent qu’elles reçoivent. Mais les banques ne sont pas obligées de garder vos dépôts sous la main. Elles les prêtent. Chaque dollar de votre compte-courant ou de votre compte épargne est prêté dix fois. C’est simplement de cette façon que les banquiers créent de l’argent en faisant de la comptabilité. Et c’est juste le début de la façon dont les banquiers créent de l’argent. Et les banquiers peuvent le faire même s’ils n’officient pas dans des bâtiments avec des colonnes grecques à l’extérieur et des caisses à l’intérieur, même s’ils n’ont pas des comptes courants et des comptes d’épargnes et tous les accessoires que nous associons à l’activité bancaire.

Mais même si l’argent que vous empruntez a été créé pour rien, vous devez tout de même le rendre, avec intérêts. Et quand vous le rendez, vous ne pouvez pas simplement créer l’argent. Vous devez travailler pour cela. Vous devez fournir des biens et des services réels. Ainsi les banquiers, en prêtant l’argent qu’ils créent à partir de rien, gagnent une hypothèque sur la production future de biens et de services dans le monde réel.

Qu’est-ce que l’argent après tout ? L’argent est un moyen d’échange qui permet à quelqu’un de convertir les fruits de son travail en signes que l’on peut échanger contre les fruits du travail d’autres gens. Ce qu’on choisit comme signe ne compte pas vraiment. L’argent peut consister en morceaux de métal brillant, en bouts de papier colorés, en données électroniques dans des ordinateurs, ou en coquillages, aussi longtemps qu’ils sont acceptés par le boucher, le boulanger, et le marchand de chandelles.

L’argent n’a pas besoin d’avoir une valeur intrinsèque. En fait, il vaut mieux que sa valeur intrinsèque soit proche de zéro, sinon les gens le stockeraient au lieu de le faire circuler, ce qui causerait un problème économique connu sous le nom de déflation, où l’argent est un bien dont la valeur augmente parce que sa quantité diminue (quand l’argent est un bien dont la quantité augmente et la valeur décroît, on appelle cela l’inflation. Cela vaut la peine de se poser la question : peut-on éviter les deux maux si l’argent n’a pas de valeur en soi, c’est-à-dire si ce n’est pas un bien qui peut être acheté et vendu comme les briques et le beurre ?).

Si le meilleur argent n’a pas de valeur intrinsèque, alors la pire sorte d’argent serait les métaux précieux. La meilleure sorte d’argent serait entièrement intangible, uniquement des données dans un ordinateur. Même l’argent papier peut être stocké, par exemple quand le prix du papier toilette augmente trop (peut-être que la meilleure façon de s’assurer que l’argent ne sera pas stocké est simplement d’imprimer une date d’expiration dessus).

Idéalement l’argent devrait être un serviteur modeste de l’économie réelle, qui produit des biens et services réels. Mais l’argent est devenu un tyran jaloux qui interfère dans l’économie réelle. L’exemple le plus simple est la crise économique classique. Dans une dépression économique, la terre ne devient pas soudainement stérile. Les pis des vaches ne s’assèchent pas. Les hommes ne deviennent pas soudainement stupides et paresseux. Le soleil continue à briller ; les grains continuent à pousser ; les poules continuent à pondre ; les gens continuent à travailler. Les biens s’accumulent dans les entrepôts et les magasins. Et du coté de la demande, les gens ont toujours besoin de manger. Mais les silos sont remplis à craquer et les gens sont affamés parce que, pour quelque raison mystérieuse, il n’y a soudain « plus assez d’argent ».

Les gens n’ont pas d’argent à dépenser, ou ils ont peur de se séparer de l’argent qu’ils ont, à cause d’un climat d’incertitude. Après tout, quelque part dans le monde, une fraude géante a été découverte ; une banque a fait faillite ; une bulle spéculative a éclaté. Donc, naturellement, à Hooterville, les magasins sont remplis de lait tourné et de légumes pourris et les enfants vont se coucher affamés.

Si un homme valide était naufragé sur une île fertile, il ne mourrait pas de faim par manque d’argent. Mais sur cette île vaste et fertile que nous appelons la Terre, les gens meurent de faim au milieu de l’abondance parce que nous avons accepté la domination d’une économie monétaire qui perturbe l’économie réelle. Ce n’est pas un bon moyen de gérer une planète.

La solution évidente est simplement d’accroître l’apport d’argent. On doit rendre la demande de consommation effective pour que le marché s’éclaircisse et que la vie puisse reprendre. Et la manière la plus simple de le faire, c’est que le gouvernement imprime de l’argent et le donne aux gens. Vous souvenez-vous des « chèques stimulants » de George W. Bush en 2008 ? C’était de l’argent pour rien, remis aux gens pour stimuler l’activité économique. L’effet, bien sûr, fut négligeable. Mais c’était moralement et économiquement bien préférable aux « renflouements » massifs et au plan Obama de stimulation qui suivirent.

Alors que les chèques stimulants de Bush allaient directement à des millions de consommateurs, qui injectaient l’argent directement dans l’économie lorsqu’ils achetaient des biens et des services, les dépenses de renflouement et de stimulation allèrent à une poignée d’initiés politiquement reliés. De plus, il s’avère qu’une très petite partie de l’argent fut utilisée pour stimuler l’économie US. En fait, une grande partie fut investie à l’étranger. D’autres bénéficiaires des renflouements conservèrent leur argent cash, espérant qu’ils pourraient acheter des biens réels à bon marché si l’économie continuait à glisser dans la dépression. De plus, tout l’argent qui entrait dans l’économie US avait les ailes liées : la nécessité de rembourser intérêt et principal. Au moins, avec les chèques stimulants de Bush, l’argent allait directement dans l’économie sans avoir les ailes attachées, et était utilisé pour des achats directs de biens et de services.

Mais, comme nous l’avons vu, l’argent pour rien ne fait pas simplement partie d’une mesure de stimulation d’urgence occasionnelle. C’est le travail habituel pour les banques.

Mais si l’argent est créé à partir de rien tout le temps, alors nous devons nous demander : faut-il laisser cela aux banques, ou y a-t-il un meilleur moyen de le faire ?

Pourquoi ne pas simplement faire créer l’argent par le gouvernement et lui faire envoyer à chaque individu un chèque mensuel, à dépenser à son goût ? Cet argent stimulerait l’économie directement, par l’achat de biens et de services, alors que l’argent créé par les banques sous la forme de prêts doit être remboursé avec intérêts, créant une classe parasite de gens qui obtiennent une part de la production réelle en prêtant avec intérêt un bien qu’ils ont pour rien.

Encore une fois, toute industrie qui produit des biens et des services réels a des coûts de comptabilité et d’inventaire, mais la production réelle doit passer en premier. Vous devez fabriquer des jouets avant de pouvoir les compter. Avec les banques, l’argent est créé simplement par des opérations comptables, par exemple en faisant des prêts. Les banquiers « produisent » simplement en jonglant avec des chiffres.

Mais si l’argent pour rien est simplement un trait de l’économie moderne, pourquoi ne pas supprimer les intermédiaires parasites du « secteur privé » et faire simplement créer l’argent par le gouvernement et le faire distribuer directement aux consommateurs ?

Pourquoi le gouvernement est-il préférable au secteur privé comme créateur d’argent ? Parce que, contrairement aux sociétés privées, le gouvernement doit rendre des comptes au public. Son but est d’assurer le bien commun. De plus, quand le secteur financier privé est en crise, il se tourne vers le gouvernement pour se faire renflouer – aux dépens des contribuables. Il est temps pour le gouvernement de renflouer les gens – aux dépens des banques. Renions toutes nos dettes et recommençons à zéro avec un nouveau système financier.

« Mais créer simplement de l’argent et envoyer des chèques serait inflationniste ! », objecteront certains. Exact. Mais ce ne serait pas plus inflationniste que de permettre aux banques de créer de l’argent. De plus, il y a une question plus profonde ici : l’inflation ou la déflation est-elle simplement un produit de la marchandisation de l’argent ? La marchandisation de l’argent signifie que l’argent n’est pas simplement un outil d’échange, mais un bien qui est échangé, un bien avec son propre coût (les intérêts). Serait-il possible de démarchandiser l’argent, c’est-à-dire d’éliminer l’intérêt et un marché secondaire dans l’argent, partiellement ou totalement ? La création d’argent expirant après un temps donné supprimerait-elle la marchandisation de l’argent ?

« Mais l’argent pour rien serait du socialisme ! », objecteront d’autres. Oui, je propose de socialiser la création et la distribution initiale de l’argent. Mais ce que les gens font avec l’argent à ce moment est leur propre affaire. Le système que je propose est complètement cohérent avec la propriété privée et l’entreprise privée. En fait, il les renforcerait et les sécuriserait, parce qu’il éliminerait une classe parasite de gens qui ponctionnent régulièrement l’économie réelle, et la précipitent occasionnellement dans des crises, en créant et en prêtant de l’argent qui est gratuit pour eux et qui devrait être gratuit pour tous.

« Mais comment les sociétés se capitaliseraient-elles sans emprunter aux banques ? ». C’est une bonne question. Peut-être la meilleure réponse est-elle de dire que de même que les consommateurs individuels pourraient obtenir de l’argent pour rien de la part de l’Etat, les producteurs honorables pourraient en obtenir aussi. Mais rien dans ma proposition n’empêcherait les banques et les sociétés de crédit de former des sociétés pour capitaliser. Mais elles ne seraient pas autorisées à créer de l’argent à partir de rien. Elles devraient attirer l’épargne en payant l’intérêt, puis prêter leurs dépôts – et pas plus que leurs dépôts – à intérêt, à des hommes d’affaires solvables. Pour faire cela, les banques devraient offrir des intérêts convenables pour l’épargne et prendre des intérêts convenables sur les prêts, mais cela pourrait être fait. Ce serait sûrement de l’argent « serré », bien sûr, mais ce pourrait être une bonne chose sur le long terme, puisque cela découragerait les investissements spéculatifs. Bien sûr si l’argent devenait mauvais après un temps donné, cela n’aurait aucun sens de le sauver. Mais rien de cela ne serait nécessaire si le financement d’Etat libre d’intérêts se révélait être une option viable. C’est certainement une question digne d’être explorée.

En outre, rien n’empêcherait les sociétés de se capitaliser elles-mêmes en vendant des parts et en payant des dividendes, l’un ou l’autre.

« Mais les gens ne travailleraient-ils pas pour leur argent ? ». Oui et non. L’argent a besoin d’être mis en circulation. Et l’Etat-providence moderne donne aux gens de l’argent pour rien tout le temps sous la forme d’assurance-chômage, de pensions de retraite, de paiements d’aide sociale, d’aide alimentaire, de soins médicaux, etc. Pourquoi ne pas réunir toutes ces prestations en un seul paiement mensuel fixe ? Ces paiements seraient suffisants pour assurer le minimum de sécurité sociale de base que nous avons tous de toute façon. Ce serait aussi plus honnête que le système actuel, qui exproprie les fruits du travail de certaines personnes pour les redistribuer à d’autres.

Mais les paiements de base que j’envisage ne permettraient pas aux gens de vivre dans l’opulence. Donc la plupart des gens choisiraient de travailler. Certains pourront choisir d’investir leurs chèques mensuels. D’autres pourront préférer les reporter pour pouvoir jouir de meilleures pensions de retraite. Mais tout le caractère du travail serait changé, parce que les gens ne travailleraient pas par obligation. Ils travailleraient parce qu’ils le voudraient. Le rêve socialiste de la « démarchandisation » du travail serait réalisé.

Pour sûr, certains pourraient choisir de passer leur temps à fumer de la marijuana et à gratter la guitare. Mais l’un d’eux pourrait être le prochain Goethe ou le prochain Wagner. Et nous ferions sûrement mieux de prolonger l’adolescence d’un million de bohêmes que de soutenir un millier de Wolfowitz, de Madoff et de Shylock comploteurs avec tous leurs cousins fauteurs de guerre et propagateurs de porno.

« Mais ce système créerait de la dette publique ! », objecteront certains. Mais je parle de créer de l’argent, pas de l’emprunter. Pourquoi le gouvernement devrait-il autoriser les banques à créer de l’argent et ensuite à le prêter avec intérêts au gouvernement, quand ce même gouvernement peut créer de l’argent lui-même ? L’existence même de la dette publique remonte au temps où l’argent était quelque chose possédant une valeur intrinsèque (comme l’or) que les banques pouvaient posséder et que le gouvernement ne pouvait pas simplement fabriquer. Un gouvernement qui peut simplement créer de l’argent n’a pas besoin de dette publique.

« Mais ce système créera de l’oisiveté ! » est une autre objection. Oui, mais il n’y a rien de mauvais dans l’oisiveté. En fait, tel que je le vois, tout l’intérêt du progrès social et technologique est de créer un monde dans lequel les machines nous déchargeront de tout travail. Le but de la politique sociale devrait être de créer des conditions d’une productivité toujours croissante au moyen du progrès scientifique et technologique.

Mais ce serait écologiquement irresponsable, et même catastrophique, si les gens devaient recevoir les gains de la productivité accrue sous la forme de davantage de biens de consommation ou d’une croissance démographique continue. Donc le but de la politique sociale devrait être de maintenir la consommation à un niveau à peu près stable et de distribuer les gains de productivité en termes de semaines de travail toujours plus courtes. A mesure que la productivité s’accroîtrait, il devrait être possible de maintenir un niveau de vie confortable avec 20 heures de travail par semaine, puis 10, puis 5, puis 1.

Quand la semaine de travail approchera de zéro heure, nous vivrons dans une économie du genre « Star Trek » où la rareté des biens physiques sera abolie par l’invention de sources d’énergie bon marché, propres et illimitées et du « reproducteur » qui peut transformer l’énergie en n’importe quel bien, simplement en le faisant apparaître comme par magie. Dans un tel monde, la seule rareté serait celle de la capacité de résilience écologique, qui devrait être jalousement gardée en gardant les populations sous contrôle – ou en les envoyant coloniser les étoiles, les planètes mortes semblables à la terre, créer des empires galactiques, etc. Mais que feraient les gens de leurs loisirs ? Une telle société serait le point culminant (et, dirais-je, suivant Hegel, le but intérieur caché) de tout l’effort humain, depuis le moment où l’homme se différencia pour la première fois de l’animal et entra dans l’histoire. Ce serait évidemment une farce si l’humanité avait lutté pendant des millénaires simplement pour donner naissance à un monde de crétins indolents et tout-puissants. Imaginez Homer Simpson faisant apparaître des beignets et des puddings en regardant des films pornos jusqu’à ce qu’il devienne l’un des blobs invertébrés dans des fauteuils planants comme ceux décrits dans Wall-E. L’utopie serait gaspillée avec des gens pareils. Donc, avec le progrès scientifique, technologique et social, nous aurions aussi besoin de rechercher un progrès culturel, spirituel et génétique pour créer une race digne d’utopie.

Un emploi est simplement quelque chose que vous faites pour obtenir de l’argent afin de pouvoir faire les choses que vous aimez vraiment. Un emploi est simplement un moyen de faire des choses qui sont des fins en soi. Dès que les machines nous déchargeront du travail et que les glandeurs et que les mangeurs de lotus surgissent du pool génétique, les gens pourront s’occuper de faire les choses qu’ils trouvent intrinsèquement gratifiantes : élever des enfants, écrire des livres, jouer et composer de la musique, créer des logiciels, inventer des machines, faire du sport, entretenir des jardins, perfectionner des recettes, faire progresser la science, combattre pour la justice, explorer le cosmos, etc. Ce sera un royaume de liberté où le potentiel humain pour créer de la beauté, faire le bien et connaître la joie ne sera plus entravé par la nécessité économique.

Ceci est la matière de la science-fiction et des autres utopies, produits de base de l’imagination américaine. Pourtant le paradigme politique dominant en Amérique et dans le reste du monde blanc est profondément régressif et dysgénique. Si les Blancs rêvent de l’Ere spatiale, notre système se dirige droit vers l’Age de Pierre, adorant des Nègres comme des héros et des dieux (Morgan Freeman a joué dans le rôle de Dieu) et plaçant un produit du métissage dysgénique au plus haut poste du pays. Si nous voulons reprendre le chemin des étoiles, nous devrons commencer par nous attaquer à quatre maux : la tendance dysgénique, la  globalisation économique, la diversité raciale (incluant l’immigration non-blanche) et le capitalisme financier.

Comment appeler ce paradigme économique alternatif ? En fin de compte, je l’appellerais national-socialisme. Mais le petit florilège d’hérésies économiques que j’ai rassemblées ci-dessus est tiré principalement des idées du Crédit Social de Clifford Hugh Douglas (1859–1952) et Alfred Richard Orage (1873–1934), et en partie d’Alan Watts, qui fut ma première introduction à ces idées, et d’Ezra Pound, qui est le plus célèbre partisan du Crédit Social.

Ma conviction est que la Nouvelle Droite nord-américaine, si elle veut fournir une véritable alternative au système existant, doit rompre avec toutes les formes d’orthodoxie de l’économie de marché et travailler à retrouver et développer toute la gamme des théories économiques de Troisième Voie, incluant le Crédit Social, le distributisme, le socialisme corporatif [Guild Socialism], le corporatisme, et le populisme. Cet essai et d’autres, incluant des essais à paraître, sont mes tentatives naïves de lancer un débat dans l’espoir que cela pourra attirer d’autres auteurs qui sont plus qualifiés pour construire une critique de l’orthodoxie capitaliste.

Créer un monde idéal nous coûtera beaucoup, à nous et à nos ennemis, en termes réels. Mais le premier pas vers la liberté, c’est-à-dire l’acte de l’imaginer, est gratuit.

 

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