Trois piliers de la politique identitaire blanche, Partie 1 :
Parenté

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English original here [2]

Partie 1 sur 3 (Partie 2 [3])

Note de l’auteur : Ce discours fut écrit pour le Forum de Scandza à Zagreb en Croatie, le 2 mai 2020. Malheureusement, l’événement fut reporté à cause du Covid-19.

Quand vous regardez l’histoire humaine, la politique identitaire n’est pas l’exception, elle est la norme. L’histoire est une histoire de nous et eux : tribus, cités-états et nations, commerçant les unes avec les autres et combattant les unes contre les autres. Si vous regardez les membres de l’un de ces groupes, vous découvrirez qu’ils sont unis par des liens de parenté, une langue et une culture communes, une histoire commune et un sens d’une destinée commune, et des liens de camaraderie.

Bien sûr, tous les autres groupes ont ces traits aussi. Mais ces gens appartiennent à des groupes de parenté différents ; ils sont liés par des langues et des coutumes différentes ; ils ont des histoires et des destins différents ; de plus, leurs liens de camaraderie ne s’étendent pas à leurs voisins, qui pourraient très bien être des ennemis.

Le pouvoir de l’Etat peut toucher chaque aspect de la vie. Ainsi tout peut devenir un sujet de débat politique. Les débats politiques peuvent faire appel à de nombreuses sortes d’arguments: moraux, religieux, scientifiques, historiques, etc. La politique identitaire apparaît dès que l’argument final pour ou contre une proposition politique se ramène à “C’est ce que nous sommes”. C’est une déclaration d’identité. Nous voulons cette loi, cette institution, cette coutume, parce qu’elle convient à ce que nous sommes, et un ordre politique devrait convenir aux gens qui vivent sous celui-ci aussi confortablement et d’une manière aussi flatteuse qu’avec un costume bien taillé.

Quand nous faisons appel à des principes abstraits et à des faits objectifs, ils sont supposés être vrais pour nous tous. Mais les appels à l’identité sont vrais pour certaines personnes mais pas pour d’autres. Ils sont particuliers, pas universels. La politique de l’identité est aussi la politique de la différence, car notre identité est précisément ce qui nous différencie des autres.

L’opposé de la politique identitaire est l’universalisme, qui soutient l’idée d’un seul ordre politique à taille unique, basé sur des principes universellement vrais. Les universalistes prétendent que l’identité politique est dangereuse parce que des groupes différents ne peuvent jamais trouver un accord sur des questions politiques si nous laissons ce qui nous rend différents servir d’argument final. Et si des groupes différents ne peuvent pas s’entendre sur des questions politiques passionnément clivantes, alors le seul recours qui reste est de combattre.

Cet argument échoue pour deux raisons principales.

D’abord, accord contre conflit est une fausse alternative, puisque les deux parties peuvent simplement s’accorder sur le fait d’être en désaccord. Mais s’entendre pour être en désaccord ne marche que si les différentes parties ne se préoccupent pas trop de la question qui les divise. S’ils s’en préoccupent vraiment, cependant, alors ils ne peuvent pas s’accorder sur le fait d’être en désaccord, puisqu’une seule position peut réellement prévaloir. Par exemple, l’avortement est soit légal soit illégal, ce qui signifie que la seule alternative au combat est que l’un des camps cède à la volonté de l’autre.

Mais cela nous amène au second problème de l’argument universaliste. L’avortement ne peut pas être à la fois légal et illégal dans le même Etat, mais il peut être à la fois légal dans un Etat et illégal dans un autre. Bref, il y a une alternative au combat quand deux groupes ont des différences passionnées et irréconciliables concernant des questions politiques : ils peuvent suivre leurs chemins séparés.

L’avortement est une question politique unique, mais elle passionne les gens au point qu’ils sont prêts à verser le sang. Les affrontements entre des peuples différents sont bien plus complexes, impliquant la langue, la religion, la culture, des modes de vie complets. Leur potentiel pour une polarisation profonde et une violence explosive est donc bien plus grand, ainsi que le besoin d’une séparation politique.

C’est pourquoi je dis que l’ethno-nationalisme est le meilleur système pour gérer la politique de l’identité. L’ethno-nationalisme affirme le droit de tous les peuples à des patries souveraines s’ils sentent que leurs identités sont menacées dans des sociétés multiculturelles et multiraciales. Notez qu’un droit est une option, pas une obligation. Si un peuple est satisfait d’une telle société, il n’est pas obligé de s’en séparer. Mais s’il choisit d’exercer son droit, alors le ciel et la terre n’ont aucun droit de le stopper.

Les sociétés multiculturelles sont pourtant sujettes au conflit concernant les questions d’identité. Il y a deux manières de gérer ces conflits. D’abord, pour diminuer les frictions sociales, des peuples différents peuvent simplement cesser de se préoccuper des choses qui les séparent. Mais cela ne marche que si leurs différences sont insignifiantes. Mais que se passe-t-il s’ils diffèrent sur des questions importantes ?

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Cela nous amène à la seconde option : combattre. Quand le combat pour des différences importantes commence, il n’y a que deux manières de mettre fin à de tels conflits définitivement : la destruction complète d’un groupe ou la séparation politique et la création de nouveaux Etats souverains. La séparation est la meilleure option parce qu’elle met fin à la violence et à l’érosion des identités qui est endémique dans les sociétés multiculturelles, donnant à toutes les parties la chance de s’épanouir dans leurs propres patries, où le “C’est ce que nous sommes” peut être affirmé sans être contesté.

Bien sûr “ce que nous sommes” n’est pas toujours bon. Parfois des aspects de l’identité sont mauvais. Des peuples s’accrochent à l’alcoolisme, à l’impérialisme et aux pires sortes de superstition à cause d’appels à l’identité. Certains peuples sont affectés par des désordres génétiques qu’ils ne voudraient pas infliger à leur postérité. Chaque peuple peut être amélioré. De plus, il est entièrement naturel, normal et juste que les peuples veuillent s’améliorer : pour transmettre une meilleure société – et de meilleurs gènes – aux générations futures.

L’ethno-nationalisme, cependant, laisse les différents peuples résoudre leurs propres problèmes. Nous rejetons les arguments progressistes et paternalistes pour dominer les autres peuples. “C’est ce que nous sommes” prévaut toujours sur “C’est pour votre bien”, même si c’est vraiment pour leur bien, puisque le plus grand bien est de créer la paix entre les différents peuples et les laisser combattre leurs propres démons.

Séparer des peuples hostiles peut être accompli en déplaçant des frontières et en déplaçant des gens. En pratique, cela implique généralement une combinaison des deux. La séparation peut être accomplie pacifiquement, comme dans le “divorce de velours” entre les Tchèques et les Slovaques, ou par la terreur et la violence, comme dans l’éclatement de la Yougoslavie. Les résultats sont les mêmes, mais la voie violente est bien plus coûteuse. Puisque le but de l’ethno-nationalisme est de créer la paix entre les différents peuples, nous préférons naturellement l’atteindre par des moyens également pacifiques.

On sait depuis les temps antiques que le tripode est la fondation la plus stable (rappelez-vous quand vous êtes assis dans un café à une table bancale à quatre pieds, et que vous finissez par mettre des sachets de sucre sous l’un des pieds pour la stabiliser). La politique identitaire repose sur un tripode inébranlable, trois faits de la nature humaine qui rendent la politique identitaire inévitable et l’ethno-nationalisme préférable : la parenté, la culture, et l’amour des siens.

Parenté

Le premier pilier de la politique identitaire est la parenté. En reliant la parenté et la politique identitaire, je suis les arguments de J. Philippe Rushton et Frank Salter [1].

La politique vise à bien vivre ensemble dans la société. Plus les gens sont amicaux, coopératifs et fiables, plus la société est harmonieuse. Plus les gens sont prêts à s’unir et à faire des sacrifices pour le bien commun, spécialement dans les temps d’urgence et de guerre, plus la société survivra et rebondira facilement.

La racine du comportement pro-social est l’empathie, c’est-à-dire l’aptitude à se voir soi-même dans les autres. L’expression de l’empathie pro-sociale est l’altruisme, c’est-à-dire traiter les intérêts des autres comme étant égaux – ou même plus importants – aux siens. Je dirai que l’empathie et l’altruisme sont simplement des vertus pro-sociales. Le résultat des vertus pro-sociales est l’harmonie sociale et le bien-être social.

Il y a une forte corrélation entre parenté et comportements pro-sociaux, allant du sentiment de camaraderie à l’aptitude à sacrifier ses intérêts et même sa vie pour le bien commun.

Mais le lien entre parenté et vertus pro-sociales est problématique. Parenté, après tout, signifie partager les mêmes gènes. Les gènes, cependant, sont notoirement “égoïstes” : ils visent à se propager dans la génération suivante. Puisque les organismes individuels sont les porteurs des gènes, les individus ne seraient-ils pas égoïstes aussi ? Mais alors l’altruisme n’est-il pas un désavantage biologique, une sorte de handicap ou de morbidité ?

La réponse est que l’individu n’est pas le seul porteur de ses gènes. Ses gènes sont aussi présents dans d’autres gens. Plus la parenté est proche, plus nous avons de gènes en commun. Plus la parenté est proche, plus l’empathie est grande, car nous pouvons littéralement nous voir nous-mêmes dans nos proches. Ainsi nous pouvons nous attendre à un comportement plus altruiste envers les parents proches. C’est pourquoi, d’un point de vue du gène égoïste, cela fait sens pour un individu de mourir pour sa famille et sa tribu, puisqu’elles contiennent plus de ses gènes égoïstes que lui-même n’en contient. Ainsi nous pouvons nous attendre à une plus grande harmonie sociale et à un plus grand bien-être dans les sociétés qui sont génétiquement plus homogènes, et à moins d’harmonie et de bien-être dans les sociétés génétiquement plus diverses. Ce seul fait réfute le dogme moderne selon lequel la diversité génétique renforcerait les sociétés.

Jusqu’au XXe siècle, il était universellement reconnu que la parenté est le fondement de la politique. Les concepts même de “nation” et d’“ethnicité” sont étymologiquement dérivés de concepts pour la parenté. Même aujourd’hui, la principale manière pour que des gens deviennent des citoyens d’un ordre politique quelconque est de naître à l’intérieur de cet ordre, signifiant qu’ils sont parents de ceux qui sont déjà citoyens. Même les mondialistes reconnaissent l’importance de la parenté en déclarant que “tous les hommes sont frères”, et donc que nous ne devrions avoir ni frontières ni pays, juste un marché mondial et un Etat mondial, parce que le sang commun prévaut sur tout ce qui nous sépare.

Mais tous les hommes ne sont pas frères. Votre frère a les mêmes parents que vous, ce qui signifie que vous descendez tous deux du même ensemble de gènes, bien que mixés de manières différentes. A moins bien sûr que vous n’ayez un frère jumeau, auquel cas vous avez exactement les mêmes gènes.

Ainsi tous les hommes ne sont pas frères. Mais autant que nous le savons, tous les êtres humains descendent d’ancêtres pré-humains communs. Ainsi nous sommes tous plus ou moins des cousins éloignés. Mais les distances entre les grandes races continentales et les sub-races – Blancs, Noirs, Asiatiques, Amérindiens, Caucasiens non-européens, Australoïdes, et Capoïdes – sont suffisamment significatives pour que des formes de société radicalement différentes leur conviennent, ce qui signifie que des sociétés avec des races multiples souffrent de conflits qui n’affligent pas les sociétés racialement homogènes.

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C’est pourquoi certains mondialistes déclarent que nous aurons une société mondiale stable seulement quand toutes les différences raciales et culturelles auront été effacées. Bref, certains mondialistes sont des ethno-nationalistes. Ils croient au principe “un peuple, une nation”. Donc pour construire un Etat mondial unique, ils souhaitent construire une seule humanité métissée. Adieu la diversité. Les ethno-nationalistes croient aussi à “un peuple, un Etat” (au moins un Etat par peuple), mais au lieu de détruire tous les peuples existants pour créer un Etat mondial, nous souhaitons les préserver tous en leur donnant leurs propres ethno-Etats souverains.

Cela implique-t-il que l’unité politique naturelle est l’Etat racial, c’est-à-dire tous les Blancs dans un seul Etat, tous les Asiatiques dans un autre ? Et que faisons-nous des gens de race mélangée ?

Notez que j’ai dit que le premier pilier de la politique identitaire est la parenté. Je n’ai pas dit la race. La race seule n’est pas un fondement suffisant pour plusieurs raisons.

D’abord, même à l’intérieur des races, il y a différents degrés de parenté. La diversité génétique; même à l’intérieur d’une race, peut affaiblir l’unité d’une société et mener au conflit ou à l’érosion des différences génétiques, qui sont précieuses et devraient être preservées. Notez que je n’ai rien dit de la diversité culturelle à l’intérieur des mêmes races. La culture est le second pilier de la politique identitaire, que nous discuterons plus tard.

Ensuite, même les sociétés dans lesquelles la plupart des individus sont d’un type mélangé typique – comme les pays d’Amérique Latine, des Caraïbes, ou d’Asie du Sud-Est – ont quand même intérêt à propager leurs gènes dans le futur. Ils sont tout de même améliorés par une plus grande homogénéité et minés par une plus grande diversité. Un mélange racial dans le passé n’est jamais un argument pour accroître la diversité dans le présent. En fait, une raison pour laquelle un mélange racial a eu lieu dans le passé était de surmonter les problèmes de la diversité, c’est-à-dire de races multiples vivant dans la même société.

Quelle est donc l’utilité politique du concept de race ? La race est d’abord et avant tout une catégorie biologique. Comment devient-elle une catégorie politique ?

D’abord, la race est politiquement importante parce que les gens ne restent pas au même endroit. Ils migrent vers des pays nouveaux et se marient avec des étrangers. Donc la question surgit : Quelles sont les frontières extérieures de l‘assimilabilité, au-delà desquelles les étrangers ne sont pas de bons candidats pour faire partie d’une société ? La race est clairement la frontière extérieure de l’assimilabilité. Ainsi cela faisait sens pour les fondateurs américains de limiter la naturalisation aux “personnes blanches”. Etre blanc n’est pas une condition suffisante pour être Américain ou Allemand. Mais ce devrait être une condition nécessaire.

Bien sûr, si une société valorise vraiment l’homogénéité, alors la simple race est un critère bien trop large pour la naturalisation, puisqu’à l’intérieur de la même race il y a une grande quantité de diversité génétique. En outre, l’homogénéité linguistique, culturelle et religieuse favorise aussi l’harmonie sociale.

Ensuite, la race devient une catégorie politique quand les Européens se trouvent face à des ennemis communs appurtenant à d’autres races. Lorsqu’un Irlandais et un Anglais passent du temps ensemble, ils tendent à se focaliser sur leurs différences. Mais lorsqu’ils vivent aux cotés de membres d’autres races, ils tendent à remarquer leurs similarités, spécialement lorsqu’il y a des conflits raciaux.

Enfin, la race devient une catégorie politique quand les Européens font appel à leur race commune, ainsi qu’à de profonds points communs culturels, pour arbitrer et atténuer les disputes entre eux.

Les Nationalistes Blancs adorent la formule “Notre race est notre nation”. Mais ce n’est pas littéralement vrai. La race blanche n’est pas un peuple, parce que l’appartenance à un peuple est plus qu’une simple parenté, ce qui nous amène au second pilier de la politique identitaire blanche : la culture.

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Note

[1] J. P. Rushton, “Ethnic Nationalism, Evolutionary Psychology, and Genetic Similarity Theory,” Nations and Nationalism 11 (2005): 489–507 and Frank Salter, On Genetic Interests: Family, Ethnicity, & Humanity in an Age of Mass Migration (New Brunswick, N.J.: Transaction Publishers, 2006).