Orientez vos vues vers l’éternité:
Notre cause 

[1]7 449 mots

Traduit par Le Fauconnier

Note du rédacteur: Cette transcription d’un discours prononcé en 1976 lors d’un meeting à Arlington en Virginie par le fondateur de l’Alliance Nationale William Luther Pierce. Il s’agit une défense éloquente et inspirante de la nécessité de jeter les bases métapolitiques du changement politique. Pour encourager la discussion, j’ai assoupli nos restrictions de discussion, de sorte que vos commentaires apparaîtront immédiatement si vous avez déjà approuvé des commentaires.

Chaque jour, je reçois des lettres de nos membres à travers le pays ainsi que de gens présents dans la région de Washington qui ont assisté à nos réunions dans le passé. Ces lettres et ces questions indiquent qu’il y a encore une certaine incertitude dans l’esprit de ces gens quant à ce que nous sommes, à ce que nous croyons et à ce que nous avons l’intention de faire. Questions, en d’autres termes, quant à de ce qu’il s’agit. Ce soir, je vais essayer à nouveau de répondre à ces questions aussi clairement que possible.

Je suis sûr que l’une des difficultés que les gens ont à essayer de nous comprendre, c’est qu’ils ne savent pas comment nous catégoriser vraiment. Ils ont l’habitude de mettre tout ce qu’ils rencontrent dans la vie dans de petits pigeonniers mentaux étiquetés de droite, de gauche, communiste, raciste, et ainsi de suite. Et une fois qu’ils ont fait cela, ils pensent avoir cerné la chose.

Le problème est que nous ne correspondons pas tout à fait à l’un des pigeonniers habituels. Et c’est parce que la doctrine de l’Alliance Nationale, la vérité pour laquelle nous nous tenons debout, n’est pas seulement un resucée d’idées anciennes et familières, mais constitue quelque chose de vraiment nouveau pour les Américains.

Peut-être la manière de saisir une meilleure compréhension de l’Alliance est de commencer par se débarrasser de certains des pigeonniers les plus gênants. En commençant par souligner ce que nous ne sommes pas. Nous ne sommes pas, comme beaucoup de gens ont tendance à le supposer au début, un groupe conservateur ou un groupe de droite. Et je n’essaie pas de jouer au plus fin quand je dis cela. Je n’essaie donc pas non plus de souligner que nous sommes un groupe spécial de droite ou un meilleur groupe de droite. En fait, notre vérité a très peu en commun avec la plupart des croyances de la droite. Nous ne voulons pas, par exemple, rétablir la Constitution. La Constitution, rédigée il y a 200 ans, servit adroitement un but pendant un certain temps. Mais ce temps est maintenant passé. Son but n’était pas le même que notre objectif d’aujourd’hui. Nous ne nous sommes pas non plus intéressés par l’idée de faire recouvrer leurs droits aux Etats individuels afin de restaurer leur ancienne souveraineté. Nous ne croyons pas, contrairement à nos amis conservateurs, qu’un gouvernement fort et centralisé est un mal en soi. Il s’agit en fait d’une nécessité si nous voulons surmonter bon nombre des obstacles qui nous attendent en tant que peuple.

Qu’est-ce qui est cher au cœur des gens de droite? Voulons-nous restaurer la prière et la lecture de la Bible dans les écoles publiques? Difficile. Anti fluoration? Absurdité. Impôt? Avortement? Pornographie? Eh bien, nous pouvons sympathiser plus avec la position de droite sur ces questions que nous le faisons avec la position de gauche, mais elles ne sont encore que des questions périphériques pour nous. Ce n’est pas la raison pour laquelle nous sommes ici. Ce ne sont pas les choses pour lesquelles nous sommes prêts à mourir.

Il y a, en fait, plusieurs questions sur lesquelles nous sommes plus proches de ce qui serait normalement considéré comme la position de gauche ou libérale que nous ne le sommes de la position conservatrice ou de droite. L’une de ces questions est celle de l’écologie: la protection de notre environnement naturel, l’élimination de la pollution et la protection de la faune. Et il y a aussi d’autres questions dans lesquelles nous sommes plus proches des libéraux que des conservateurs, même si je doute que nous soyons entièrement d’accord avec eux sur n’importe quelle question; tout comme nous sommes rarement, voire jamais, entièrement d’accord avec la droite sur n’importe quelle question.

La raison de l’absence d’accord complet, lorsqu’il semble y avoir un accord approximatif, avec la droite ou la gauche, est que notre position sur chaque question est dérivée d’une vision sous-jacente du monde qui est fondamentalement différente de celle de la droite ou de la gauche. Cela veut dire, dans la mesure où ils ont une philosophie sous-jacente à tous. Souvent, il n’y en a pas, et un grand nombre de personnes qui s’identifient comme des libéraux, des conservateurs ou des modérés ont simplement un assortiment de points de vue sur diverses questions qui ne sont pas liées à une idée commune, un but, ou une philosophie.

Avant d’établir un regard positif sur l’Alliance, permettez-moi d’injecter quelques points négatifs de plus. Une chose que nous n’essayons pas de faire est de trouver des solutions rapides ou faciles aux problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que peuple. Nous avons des problèmes extrêmement difficiles. Si nous voulons les résoudre, nous devons les aborder avec plus de détermination, plus de ténacité et plus de fanatisme qu’ils n’ont jamais été abordés auparavant. Nous devons nous préparer mentalement et spirituellement pour une lutte très longue, sanglante et atroce.

Nous ne devons pas imaginer que nous sommes comme une escouade de soldats sur le point d’attaquer une grotte pleine de voleurs et que la seule préparation dont nous avons besoin est de nous assurer que nos baïonnettes sont fixes et que notre poudre est sèche. Cela semble être l’attitude de la plupart des patriotes de nos jours et ce n’est pas réaliste. « Jetez ces clochards à Washington», disent-ils, «et nos problèmes seront terminés.»

Non. Nous devons plutôt nous considérer comme le début — le début le plus infime — d’une armée puissante dont la tâche n’est pas seulement de nettoyer une grotte pleine de voleurs, mais également et ensuite de conquérir tout un monde hostile. Avant que le premier coup de feu ne soit tiré, nous devons construire notre flotte d’invasion avec des milliers de navires et d’engins de siège. Nous devons nous approvisionner massivement en boulets de canon, en poudre et en toutes sortes d’autres munitions. Et nous devons faire une centaine d’autres choses.

En d’autres termes, nous devons nous préparer à notre lutte politique avant de pouvoir compter sur elle, ce qui n’a rien à voir avec l’échec invariable qui a récompensé les patriotes dans le passé. Nous devons construire une fondation qui nous soutiendra pour une très longue campagne.

Permettez-moi de vous donner une autre analogie. Nous sommes comme une tribu d’affamés qui vivent dans une terre qui, bien que le sol soit fertile, fournit relativement peu à manger. Ces gens trouvent quelques baies qui poussent sur les buissons et quelques racines comestibles dans le sol. Tout ce qu’ils peuvent penser, c’est qu’ils ont faim et qu’ils doivent remplir leur ventre. C’est leur problème immédiat. Ils passent tout leur temps, jour après jour, année après année, à chasser ces rares baies sur les buissons et à sortir une racine comestible occasionnelle du sol. Et ils ne remplissent jamais vraiment leurs ventres; ils restent toujours affamés et au bord de la famine. C’est parce que personne n’a jamais pris quelques minutes de chasse aux baies et pensé plus loin que le problème immédiat de remplir son ventre, maintenant, pour ce repas. Personne n’a proposé que si certains continuent à chasser les baies, d’autres dans la tribu devrait tolérer leurs douleurs de faim pendant un certain temps et se fabriquer quelques outils simples, une simple charrue à partir d’une branche d’arbre peut être, et une houe, et ensuite utiliser ces outils pour labourer certaines des zones les plus fertiles de leur terre et planter quelques baies dans des sillons et garder la surveillance sur elles afin que les oiseaux ne les grattent pas. Ils pourraient désherber leurs sillons et peut-être détourner une partie d’un ruisseau voisin pour l’irrigation. S’ils faisaient cela, s’ils pensaient au-delà de leur problème immédiat, et, dans la mesure du possible, s’attaquaient à un problème beaucoup plus vaste, ils finiraient par résoudre, même si cela pourrait prendre des années, le problème de la faim qu’ils ne pouvaient auparavant résorber quand c’était tout ce à quoi ils pensaient. La solution au problème de garder leur ventre plein serait de développer une base agricole pour leur cueillette de baies et de creuser la terre pour que les racines des baies se développent.

Maintenant, nous avons besoin d’une base philosophique et spirituelle pour notre combat politique. Une base, bien sûr, qui nous dit pourquoi nous devons nous battre et ce pour quoi nous nous battons. Mais nous voulons aussi une base qui nous dira comment construire un tout nouveau monde après avoir remporté la lutte politique. En d’autres termes, nous ne construisons pas une base à utiliser pendant un mois, ou pendant quelques années, mais qui durera mille ans et plus. Nous construisons une base qui servira non seulement nous, mais aussi d’innombrables générations futures de notre race. Et il est grand temps que nous le faisions. Nous avons, depuis trop longtemps, dérivé sans aucun sens de l’orientation, sans aucune perspective à long terme. Il est grand temps que nous cessions de fixer nos vues sur l’année prochaine, ou les prochaines élections, et de les fixer plutôt sur l’éternité.

Vous savez, nous, les Américains, sommes célèbres pour être un peuple pratique, un peuple réaliste, pragmatique. Nous ne sommes peut-être pas de grands penseurs, mais nous sommes de vrais résolveurs de problèmes. Nous ne traînons pas; nous creuseons droitement notre sillon. C’est comme ça que nous avons ordonné ce pays. Nous ne nous sommes pas livrés à une réflexion douloureuse sur la question de savoir si nous étions justes envers les Indiens lorsque nous prîmes leurs terres; nous avions juste marché juste au-dessus d’eux et continué à nous déplacer vers l’ouest. C’est ce nous devions faire. Nous avons juste suivi notre instinct et utilisé nos têtes et, le plus souvent, nous avons fait le bon choix.

Mais nous avons aussi fait quelques erreurs, de mauvaise erreurs. Parce que les colonies du sud étaient idéalement adaptées pour certains types de cultures qui nécessitaient beaucoup de main d’oeuvre, il n’y avait pas de machines à l’époque bien sûr, nous avons apporté des Nègres dans le pays. Cela semblait relever du bon sens économique à l’époque. Mais nous aurions vraiment dû réfléchir davantage aux conséquences à long terme de ce déménagement. Nous n’avions pas à devenir de vrais magiciens pour prévoir l’avenir. L’histoire nous fournit un certain nombre d’exemples instructifs à étudier.

Nous avons continué à faire des erreurs: des erreurs basées sur la myopie la plupart du temps, des erreurs venant de notre incapacité à donner un poids réel à autre chose que le problème immédiat, les erreurs de ne pas penser plus loin en avant. En analysant la situation un peu plus en profondeur, nous pouvons dire que nous étions myopes parce que nous n’avions pas vraiment de base solide pour être prévoyant. Nous n’avions aucune base solide sur laquelle nous fonder afin d’évaluer les conséquences à long terme de nos décisions. Et, à la suite de cela, nous étions des ventouses pour diverses types de sentimentalité, la sentimentalité d’ici et maintenant, sentimentalité enracinée seulement dans le présent. C’est cette sorte de sentimentalité floue, cette sentimentalité de La Case de l’Oncle Tom, qui a conduit à la guerre entre les États et au déversement de quelque trois millions de Noirs dans notre société libre il y a cent ans. Cela nous a aussi conduit à notre incapacité à contrôler correctement l’immigration dans ce pays, notre incapacité à endiguer le flot de Juifs qui a afflué après la guerre civile.

Ces choses ont troublé beaucoup de bonnes personnes. Lincoln était troublé par les conséquences potentielles de la libération des Nègres. Plus tard, d’autres ont été troublés par les dangers de l’immigration incontrôlée. Mais les sentimentalistes flous ont prévalu parce que ceux qui savaient dans leur cœur que le pays faisait des erreurs n’avaient pas une base vraiment solide à partir de laquelle s’opposer aux sentimentalistes. Ils n’avaient pas les yeux fixés sur l’éternité. Ils n’avaient aucune vision globale du monde pour les soutenir.

Et le même problème de myopie est bien pire aujourd’hui. Une personne va à l’église et entend son ministre lui dire que nous sommes tous les enfants de Dieu, Noir et Blanc. Et bien que son instinct tente de lui dire que le ministre l’égare, il ne défiera pas le ministre parce qu’il n’a pas de convictions fermes enracinées dans l’éternité pour soutenir ses sentiments. Il en va de même pour tout le pays, et pour toute notre race, aujourd’hui. Nous sommes comme un navire sans boussole. Diverses factions de l’équipage se disputent sur la façon de le diriger, mais personne ne sait vraiment où le navire se dirige. Nous avons perdu notre sens de l’orientation. Nous n’avons plus d’étoile fixe et lointaine pour nous guider. En fait, c’est encore pire que ça. Nous avons perdu notre capacité à suivre une étoile lointaine, même si nous pouvions en voir une. Nous sommes comme une nation, comme une race, sans âme. Et c’est une condition fatale.

Aucun programme purement politique ne peut avoir une valeur réelle pour nous à long terme à moins que nos âmes nous fassent retour, à moins que nous n’apprenions une fois de plus comment être fidèles à notre nature intérieure, à moins que nous n’apprenions à tenir compte de l’étincelle divine en nous et à fonder toutes nos décisions sur une philosophie claire et globale éclairée par cette étincelle.

Permettez-moi de vous raconter une petite histoire qui, je crois, illustre notre problème. Il y a plusieurs années, j’ai parlé lors d’un cours dans un lycée privé du Maryland. C’était l’École des Amis du Printemps Indien exploitée par les Quakers, mais avec un corps étudiant qui semblait être à peu près également divisé entre les Juifs et les Gentils, avec quelques Noirs symboliques présents ça et là. Tout au long de mon discours à la classe, une jeune fille blonde et le seul Nègre présent étaient assis à côté de l’autre dans la première rangée, s’embrassant et se caressant dans un effort évidemment prévu pour me distraire. Le sujet de mon exposé était l’importance pour les Américains Blancs de développer un sentiment d’identité raciale et de fierté raciale si nous voulions survivre. Quand j’ai achevé mon discours, un étudiant blanc, d’environ 17 ans, s’est levé pour poser la première question. Sa question était: «Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il est si important pour la race blanche de survivre?»

J’étais abasourdi et à court de mots. Et pendant que je restais là, la bouche ouverte, un jeune Juif surgit et donna sa propre réponse. « Il n’y a aucune bonne raison pour que les Blancs survivent, » annonça le Juif, « parce qu’ils n’ont en rien contribué à la race humaine, sauf la connaissance de la façon de tuer des gens. D’autres races ont contribué à tout ce qui vaut la peine, tout ce qui permet aux gens d’être plus heureux et plus à l’aise.» Et puis il énuméra une liste de cinq ou six noms: Freud, Einstein, Salk, et quelques autres – tous Juifs. Quand je lui demanda s’il était lui-même Juif, il répondit avec autant d’arrogance et de mépris qu’il pouvait rassembler derrière lui: «Oui, je suis Juif et fier de l’être!» À ce moment, toute la classe, Blancs inclus, se leva et donna au jeune Juif une ovation. Le professeur à l’arrière de la salle avait un grand sourire sur son visage.

Inutile de dire que mon discours a eu un impact insignifiant sur cette classe. Là bas, les enfants Blancs avaient été soumis à tant d’intimidation morale, ils avaient été tant matraqués de culpabilité raciale et de haine de soi, leurs esprits étaient si tordus, qu’il est douteux que quelqu’un pouvait les en sortir. Certainement, personne ne le pouvait en un temps d’une heure.

Mais la chose qui m’avait dérangé encore plus que la fausse culpabilité raciale collective qui avait été injectée chez ces garçons et filles, c’était mon incapacité à répondre à la question de l’enfant Blanc. Pourquoi devrions-nous survivre? C’est une de ces questions comme, pourquoi le bien est-il meilleur que le mal? Ou, de nos jours, pourquoi l’hétérosexualité est-elle meilleure que l’homosexualité? Si deux personnes veulent faire l’amour ensemble, qui sommes-nous pour dire qu’il vaut mieux qu’ils soient un homme et une femme que d’être deux hommes ou deux femmes? Une question connexe concerne le mélange racial: pourquoi un homme Noir et une femme Blanche, ou vice versa, ne vivraient-ils pas ensemble s’ils peuvent être heureux? Ce sont des questions auxquelles la plupart des Blancs, même des Blancs normaux en bonne santé, ne peuvent pas répondre de façon satisfaisante aujourd’hui.

Il y a cent ans, avant que les Juifs n’affluent dans notre pays et ne prennent en charge nos médias et notre système éducatif, nous n’aurions peut-être pas eu besoin de réponses. Nous savions juste qu’il était important pour notre race de survivre et de faire des progrès. Nous savions que l’homosexualité et le sexe interracial étaient mauvais. Notre intuition nous l’avait dit. Les réponses étaient dans nos âmes, même si nous ne pouvions pas les exprimer sous forme de mots. Mais alors les Juifs — qui sont des gens intelligents, des gens très intelligents — sont venus, et ils ont commencé à poser ces mêmes questions. Et quand nous n’avons pas pu y répondre, ils ont commencé à fournir leurs propres réponses.

Maintenant, nous savons tous ce soir quelles sont les réponses des Juifs. Nous les lisons dans nos journaux et les entendons à la télévision tous les jours. Certains Blancs, en fait une majorité au début, s’opposaient aux plans des Juifs. Mais leurs raisons de s’opposer à eux étaient toutes mauvaises. Par exemple, lorsqu’on leur demanda « Pourquoi votre fils ou votre fille n’épouserait-il pas un Noir? », leur réponse fut: « Eh bien, deux personnes d’horizons si différents ne seront pas heureuses ensemble. Ils auront des enfants de race mixte qui ne seront pas acceptés par les Blancs ou les Noirs. Il y a une meilleure chance pour un mariage de fonctionner si les deux partenaires sont de la même race. Le monde n’est tout simplement pas encore prêt pour l’intermariage.» Eh, bien entendu, les Juifs firent un sort de ces objections superficielles et intellectuellement peu profondes. Le problème était que notre peuple avait déjà accepté la plupart des prémisses Juifs de base. Notre critère pour choisir un partenaire de mariage était le bonheur – le bonheur! – soit du nôtre, soit de nos enfants. Personne n’avait de réponses vraiment solides, des réponses basées sur quelque chose de fondamental. Certes, les Églises, dont le rôle aurait dû être de fournir les bonnes réponses, n’ont pas été d’un grand secours. En fait, elles étaient, et sont désormais à l’avant-garde de l’assaut Juif contre toutes nos valeurs et institutions. Elles se sont tellement mis au clou des Juifs qu’elles sont occupées maintenant à essayer de comprendre comment elles peuvent réécrire le Nouveau Testament, enlever ou changer toutes les parties que les Juifs considèrent comme offensantes, comme la responsabilité juive de la crucifixion de Jésus.

Les Juifs ont pu continuer à matraquer les Américains Blancs — sondant, s’ingérant, posant plus de questions, soulevant plus de doutes — jusqu’à ce que nous ayons perdu toute foi en ce que nous avions reconnu intuitivement comme juste. Notre éthique, notre code de conduite, nos valeurs, nos sentiments et nos aspirations ont tous pris le pas. Ce qu’ils nous ont donné à la place, c’est la nouvelle « moralité » de « si ça fait du bien, faites-le ». Nos enfants apprennent à l’école que le progrès signifie toujours de bonheur pour davantage de gens. Et le bonheur, bien sûr, signifie se sentir bien. Le tout se résume à une publicité de Coca-Cola. Je suis sûr que vous l’avez tous vu à la télévision: un anneau d’une vingtaine de personnes ou plus, de toutes les couleurs et les deux sexes, évidemment aussi heureux et insouciants qu’ils pourraient l’être, toutes se tenant la main en chantant, «Je voudrais donner au monde un Coca.» Maintenant, qui, à part le plus méchant et esprit raciste le plus étroit va critiquer quelque chose comme cela?

L’Américain moyen – même celui qui n’approuve pas le mélange racial – ne sait pas comment répondre face à un appel aussi habile comme l’est la publicité Coca-Cola, et certainement pas de nos jours l’enfant Blanc moyen dans nos écoles. Et une fois qu’il a inconsciemment accepté les prémisses cachées dans cette publicité – et toute l’attitude envers la vie qui en est sorti – la question qu’on m’a posée à l’École des Amis du Printemps Indien suit naturellement. Puisque les gens de toutes races sont égaux et essentiellement les mêmes — Blancs, Noirs, Juifs, Tsiganes, Chinois, Mulâtres — et puisqu’ils peuvent tous être heureux de faire le même genre de choses, pourquoi devrions-nous nous inquiéter de ce qu’est la race d’une personne, ou même de la nôtre? Le sexe ne serait-il pas aussi agréable pour nous si nous étions Noir au lieu d’être Blanc? Un Coca ne resterait-il pas aussi bon? Quelle différence cela fait-il si nos petits-enfants sont mulâtres tant que l’économie est encore robuste et qu’ils peuvent tous se permettre d’acheter de belles voitures et des téléviseurs couleur 25 pouces?

Maintenant, on peut attaquer ce monde imaginaire Juif avec des faits. On peut souligner que bien que les Juifs soient intelligents, ils n’ont pas fait tout ce qui en vaut la peine dans ce monde, que les Blancs ont fait quelque chose de plus que de tuer d’autres personnes. Et on peut souligner que les différences raciales sont davantage que la peau superficielle. On peut parler des scores de QI; on peut citer des exemples historiques dans lesquels la civilisation après la civilisation a décliné et s’est effondrée quand la race qui a construit cette civilisation a commencé à mêler son sang avec ses esclaves. Mais rien de tout cela ne va vraiment convaincre l’enfant dont la principale préoccupation est de savoir si les consommateurs du monde – si les buveurs heureux de Coca – seront moins heureux dans un monde sans Blancs.

Ce que nous n’avons pas fait dans le passé était de comprendre la source intérieure profonde à partir de laquelle nos sentiments et l’intuition sur la race et d’autres questions ont surgi. Nous n’avions pas vraiment de vision du monde saine et solide à offrir à ce gamin blanc à la place de la conception du monde Juive, plastique et bien huilée, de la publicité Coca-Cola. Et par conséquent nous ne pouvions pas vraiment répondre à sa question sur la survie de la race blanche, pas plus que nous ne pourrions lui donner une justification vraiment convaincante sur les raisons pour lesquelles il ne devrait pas faire n’importe quoi pour chercher à se sentir bien – prendre de la dope, coucher avec des Noirs, ou expérimenter l’homosexualité.

Vous pouvez considérer ce gamin comme un cas gauchisant, extrême, mais il n’est vraiment pas différent de la moyenne — et je veux dire la moyenne — de l’homme d’affaires. Celui-ci était ségrégationniste il y a quelques années, mais il est devenu un intégrationniste lorsque les Noirs ont commencé à se révolter et à brûler des choses à la fin des années 1960. Après tout, les émeutes sont mauvaises pour les affaires. Leurs vues individuelles du monde peuvent être un peu différentes, mais l’homme d’affaires et l’enfant dans le Maryland fondent à la fois leur pensée sur une seule et même chose – le matérialisme Juif égoïste. L’enfant qui croit que le but de la vie est le bonheur, sait qu’il n’y a pas beaucoup de choses sur cette terre plus heureuses qu’une bande de négrillons jouant à s’éclabousser dans une flaque de boue. Et l’homme d’affaires qui croit que le but de la vie est de faire de l’argent, sait que l’argent d’un client Noir est tout aussi vert que celui d’un client Blanc.

Une personne qui accepte ce genre de point de départ, en effet, ne peut pas percevoir un argument suffisamment convaincant qui justifierait la survie de la race blanche. Son but est de vivre une « bonne vie ». Et pour lui, cela signifie une vie avec beaucoup d’argent, beaucoup à manger et à boire, beaucoup de sexe, de nouvelles voitures, de grandes maisons, et des divertissements constants. Divertissement: c’est ce pourquoi il vit, c’est tout ce qu’il aime, et c’est tout ce qu’il comprend. Parlez lui de but et il vous regardera avec des yeux ébahis. Parlez lui d’éternité et il vous rira au nez. Il sait qu’il ne vivra pas éternellement, même s’il n’aime pas y penser. Il a l’intention de profiter de la vie le plus possible. Rien au-delà n’a de signification pour lui. Quelle différence par rapport à l’attitude envers la vie que nos ancêtres d’Europe du Nord avaient il y a quelques centaines d’années. Ils étaient avides d’argent comme nous le sommes bien sûr, et ils aimaient s’amuser quand ils le pouvaient, mais là ne résidait, pour eux, le sens de la vie. Leur attitude envers la vie et la mort a peut être été le mieux résumée dans une strophe de l’une des vieilles sagas nordiques. Il en va comme ceci:

Meurent les biens, meurent les parents
Et tu mourras aussi,
Mais je sais qu’il y a une chose qui ne meurt jamais
Et c’est la renommée des actes d’un homme après sa mort.

Le philosophe allemand Arthur Schopenhauer a exprimé essentiellement la même idée quand il a dit que ce que tout homme peut espérer de meilleur dans la vie est un passage héroïque à travers la vie elle-même. En d’autres termes, cela signifie que la grandeur, plutôt que le bonheur, est la marque d’une bonne vie. Maintenant, je ne veux pas suggérer que nous devons tous penser en termes de devenir célèbres ou de mourir héroïquement sur le champ de bataille avec l’épée ou le pistolet à la main. Mais certains d’entre nous peuvent reconnaître que, ce qui est important, ce que nous pouvons tous faire, même ceux qui se pensent comme incapables d’héroïsme, est d’adopter l’attitude envers la vie et envers la mort qui était absolue dans les vieilles sagas et la déclaration de Schopenhauer.

L’attitude à l’égard de la vie pour l’éternité, de vivre avec l’éternité toujours à l’esprit au lieu de vivre seulement pour le moment présent; l’attitude selon laquelle l’individu n’est pas une fin en lui-même, mais plutôt que l’individu vit pour et à travers quelque chose de plus grand — en particulier, pour et par l’intermédiaire de sa communauté raciale (qui est éternelle) — semble avoir échappé à la plupart d’entre nous aujourd’hui. C’est une attitude diamétralement opposée à l’attitude Juive de l’égoïsme et du matérialisme. Et pourtant, c’est l’attitude Juive étrangère qui a été adoptée par la plupart des Américains aujourd’hui. Nous avons choisi le bonheur au lieu de la grandeur, le moment présent au lieu de l’éternité. Nous sommes devenus une nation — toute une race — d’auto-chercheurs à plein temps, une race qui ne se préoccupe plus que d’une seule chose: l’auto-gratification.

L’homme moyen, bien sûr, a toujours été assez myope et ses intérêts ont toujours été à peu près limités à son propre bien-être. Donc le matérialisme d’aujourd’hui dont j’ai parlé est une question de degré. Il a une emprise un peu plus forte sur l’homme de la rue qu’il ne l’a fait auparavant. Mais ce qui est pire, c’est qu’aujourd’hui elle a aussi une emprise sur nos dirigeants, sur nos enseignants, sur nos poètes, sur nos philosophes, et même sur nos prêtres. Il a tellement saturé les âmes de chacun d’entre nous que nous y avons réagi en devenant spirituellement malades. Et cette maladie spirituelle, cette perte de nos âmes, est la raison pour laquelle nous sommes dans un tel désordre aujourd’hui. Et c’est pourquoi nous serons dans un désordre qui s’aggravera à mesure que le temps passe. Nous ne surmonterons jamais les problèmes auxquels nous sommes confrontés tant qu’ils ne seront pas résolus.

Et s’il vous plaît, ne faites pas une interprétation erronée de mon propos. Je ne suis pas entrain de parler des « salaires du péché » dans le sens que beaucoup d’entre nous connaissent peut-être. Je ne parle pas d’une divinité anthropomorphe, d’un père céleste assis sur son trône dans le ciel nous punissant, nous empêchant de vaincre nos ennemis parce que nous ne remplissons pas ses commandements. Non, c’est un non-sens! Nous ne sommes pas punis par un être surnaturel. Nous sommes en difficulté pour la même raison qu’un explorateur dans une étendue sauvage, rude et désolée et sans routes balisées est en difficulté quand il perd sa boussole et ne peut pas voir le ciel à travers la frondaison dense. Il ne sait plus où aller. C’est notre problème le plus fondamental — nous ne savons pas où nous allons. Nous n’avons aucun sens de l’orientation. Nous nous sommes écartés du chemin.

Mais c’est quelque chose que je n’aurais vraiment pas dû vous parler parce que tout le monde ici aujourd’hui le sait. Même s’il ne comprend pas encore comment ou pourquoi il le sait. Il sait toujours que le cours actuel que notre société a pris est mauvais. C’est contre-nature. C’est le mal. Nous savons tous qu’il est faux d’accepter l’attitude « Je vais bien, Jack » qui prévaut aujourd’hui. Nous savons qu’il est faux de vivre seulement pour le présent, d’oublier le passé et d’ignorer l’avenir. Il est faux d’avoir l’auto-gratification instantanée comme notre seul objectif. C’est pour cette raison que nous en sommes là. Nous savons qu’il y a quelque chose de plus, autre chose, une meilleure voie. Nous le savons pour la même raison que nous sommes attirés par la beauté et la noblesse et que nous sommes repoussés par le laid et la basesse, indépendamment des modes artificielles de notre époque. Nous le savons parce qu’au fond de nous, dans notre âme raciale, il y a une source de sagesse divine, de sagesse séculaire, de sagesse aussi vieille que l’univers. C’est la sagesse, la vérité, dont nous, au niveau de l’Alliance Nationale, voulons faire le credo de notre politique nationale. C’est une vérité dont la plupart d’entre nous avons été en grande partie inconscients toute notre vie, mais que nous avons maintenant l’occasion de comprendre clairement et précisément.

Notre vérité nous dit qu’aucun homme, aucune race, pas même cette planète, n’existe comme une fin en soi. La seule chose qui existe comme une fin en soi est le Tout. Les choses que je viens de nommer sont des parties. L’univers est la manifestation physique du Tout. Le Tout est en constante évolution et le sera toujours. Il évolue. C’est-à-dire qu’il s’oriente vers des états d’existence toujours plus complexes et toujours plus élevés. Le développement de la vie sur Terre à partir de la matière non vivante a été une étape dans ce processus évolutif sans fin. L’évolution des créatures semblables à l’homme à partir de formes de vie plus primitives a été une autre étape. La diversification de ces créatures dans les différentes races et sous-races, et l’évolution continue de ces différentes races dans différentes parties du monde à des rythmes différents, ont été des continuations de ce processus. Toute l’évolution de la vie sur Terre depuis ses débuts il y a environ trois milliards d’années, et dans un sens plus général, l’évolution de l’univers sur une période beaucoup plus longue avant l’apparition de la vie, est une évolution non seulement dans le sens de produire des formes physiques de plus en plus développées, mais aussi une évolution de la conscience. C’est une évolution dans la conscience de soi du Tout. Depuis le début, le Tout, le Créateur, l’Auto-Créé, a suivi, a en fait incarné, un désir d’ascension – ce désir vers des degrés de plus en plus élevés de conscience de soi, vers des états toujours plus presque parfaits de la réalisation de soi.

Chez l’homme — dans notre race en particulier — ce désir d’ascension, cette étincelle divine, nous a amené vers un nouveau seuil. Un seuil aussi important que celui qui sépara, voici trois milliards d’années, la matière non vivante de la matière vivante dans laquelle elle évoluait. Le seuil d’aujourd’hui est un seuil de conscience de soi. Nous sommes maintenant sur le point de comprendre pleinement le fait que nous sommes une manifestation du Créateur, que nous sommes les moyens et la substance par lesquels le Créateur, par lequel le Tout duquel nous faisons partie, peut continuer son auto-évolution.

Quand nous comprenons cela, quand nous avons écouté l’étincelle divine en nous, alors nous pouvons une fois de plus monter le chemin vers le degré qui nous a conduit de sous-homme à homme et peut nous conduire maintenant de l’homme au surhomme et au-delà. Mais nous ne pouvons pas faire cela, nous ne pouvons pas trouver le chemin, sans cette conscience, sans cette compréhension que la responsabilité est la nôtre, que nous ne sommes pas les jouets de Dieu, mais nous sommes nous-mêmes une manifestation de Dieu qui peut devenir, doit devenir maintenant une manifestation consciente. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons accomplir notre destinée ordonnée.

Permettez-moi de souligner encore une fois, en d’autres termes, ce que je vous ai dit plus tôt ce soir au sujet de la construction d’une base spirituelle pour notre travail politique. L’approche à long terme de l’Alliance est nécessaire, absolument nécessaire et inévitable. Les approches à courte portée que d’autres patriotes essaient, et qui tentent depuis de nombreuses décennies maintenant, les milliers de solutions ad hoc d’approches rapides et faciles à un problème, qu’il s’agisse de rébellion fiscale ou de jets de bombes, ne peuvent résoudre les problèmes ultimes auxquels nous sommes confrontés. Ils ne peuvent pas nous rendre nos âmes. Il peut sembler ironique que nous essayions de conquérir et de transformer le monde entier, que nous planifiions pour l’éternité, alors que personne d’autre n’a été en mesure de faire un plan réussi pour atteindre des objectifs beaucoup plus limités, rétablir la constitution, par exemple, ou nous sortir des Nations Unies, ou ce genre de choses. Mais c’est la myopie même de ceux qui travaillent pour ces objectifs limités qui a été la cause de leur échec. Et c’est notre enracinement de nos plans dans l’éternité qui nous donne confiance pour leur succès ultime, peu importe combien de temps cela peut nous prendre.

Je vous le répète donc, notre approche n’est pas seulement une question de choix; elle est nécessaire. Il n’y a pas d’autre moyen que le nôtre. Il n’y a qu’un seul chemin. Et il y a autre chose que nous devons comprendre. Notre philosophie, notre quête de la voie ascendante, n’est pas quelque chose que nous devrions accepter à contrecœur parce que nous le voyons comme nécessaire à la solution de notre problème de race, notre problème Juif, et notre problème communiste. Ce n’est pas quelque chose que nous acceptons parce que nous ne pouvons pas trouver une approche plus facile à ces problèmes. Non! Si nous le regardons de cette façon, alors c’est que nous n’avons toujours pas réussi à nous débarrasser de la myopie qui a été notre malédiction dans le passé. Nous devons comprendre que la vérité pour laquelle nous sommes transcende tous les problèmes du présent. Trouver une fois de plus le chemin unique transcende toutes les questions de l’économie, de la politique, et finalement même de la race, tout comme l’éternité transcende demain. Alors arrêtons, mentalement et spirituellement de mettre la charrue avant les boeufs. Ôtons enfin nos oeillères mentales. Réalisons que la vérité a une valeur en soi et que le dévouement à la vérité est une vertu en soi. C’est d’autant plus vrai dans un monde où le mensonge semble régner.

Les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans le monde d’aujourd’hui sont graves et ils doivent être résolus. Mais la première et la plus importante tâche, la tâche sur laquelle tous nos autres problèmes doivent éventuellement dépendre pour leurs solutions, mais aussi la tâche qui serait toujours tout aussi importante pour nous d’accomplir si tous nos autres problèmes n’existaient pas, est la tâche, la seule tâche qui nous a été assignée par le Créateur. C’est la tâche d’atteindre la pleine conscience de notre unité avec le Tout, d’atteindre la pleine conscience que nous faisons partie du Créateur et que notre destin est d’atteindre le seul but pour lequel l’univers existe — l’auto-réalisation du Créateur.

Notre vérité est une vérité très simple, mais ses implications sont énormes, au-delà de l’imagination. Dans la mesure où nous la comprenons et l’acceptons, cela nous distingue de tous les gens qui nous entourent. Notre acceptation de cette vérité nous marque comme les seuls adultes dans un monde d’enfants. Ce que nous croyons est notre reconnaissance et notre acceptation de notre responsabilité pour l’avenir de l’univers, car absolue. Maintenant, le sort de tout ce qui sera jamais repose entre nos mains. Il s’agit d’une responsabilité terrible et impressionnante — une responsabilité écrasante. Si nous étions seulement des hommes, nous ne pourrions pas le supporter. Nous remettrions notre responsabilité à un être surnaturel pour l’imposer. Mais nous devons, et pouvons le supporter quand nous comprenons que nous-mêmes incarnons l’étincelle divine qui est le désir d’ascension de l’univers.

L’acceptation de notre vérité nous accable non seulement de la responsabilité que d’autres hommes ont écartée tout au long de l’histoire, elle nous confère aussi un manteau d’autorité morale qui va de pair avec la responsabilité, l’autorité morale de faire tout ce qui est nécessaire dans l’exercice de notre responsabilité. En outre, c’est une acceptation de notre destin, un destin illimité, un destin glorieux au-delà de l’imagination, si nous avons vraiment le courage de nos convictions. Si nous respectons vraiment les exigences que notre vérité nous impose, cela signifie que, tandis que d’autres hommes continuent à vivre seulement pour la journée, continuent à chercher seulement l’auto-gratification, et continuent à vivre des vies qui sont essentiellement sans signification et qui ne laissent aucune trace derrière eux quand ils ne sont plus, nous vivons et travaillons pour le bien de l’éternité. Ce faisant, nous devenons une partie de cette éternité.

Pour certains, notre tâche peut sembler trop grande pour nous, notre responsabilité trop écrasante. S’ils sont exacts, si nous choisissons de rester des enfants au lieu d’accepter notre âge adulte, si nous continuons les approches à courte vue du passé, alors à long terme, nous échouerons complètement. Les ennemis de notre race l’emporteront sur nous et nous et notre espèce disparaîtrons pour toujours. Tous nos sacrifices, ainsi que tous les rêves et sacrifices de nos ancêtres, auront été vains. Même un souvenir de nous, ou de notre espèce, ne sera pas laissé lorsque l’esprit créatif de l’univers tentera, dans un autre endroit, d’une autre époque, d’une autre manière, de faire ce que nous n’avons pas fait. Mais je ne crois pas que nous échouerons. Parce qu’en travaillant pour atteindre notre but, nous trouvons le chemin une fois de plus vers la voie droite et naturelle pour notre peuple. Nous travaillons une fois de plus avec le Tout. Et nous avons une grande tradition derrière nous.

Notre but est le but pour lequel la terre est née du gaz et de la poussière du cosmos, le but pour lequel le premier amphibien primitif a rampé hors de la mer il y a trois cents millions d’années et a appris à vivre sur la terre, le but pour lequel la première race d’hommes se tenait à l’écart des races de sous-hommes autour d’eux et n’a grandi qu’avec leur propre espèce. C’est le but pour lequel les hommes ont d’abord capturé la foudre du ciel, l’ont apprivoisée et l’ont appelée feu; le but pour lequel nos ancêtres ont construit le premier observatoire astronomique du monde sur une plaine britannique il y a plus de 4000 ans. C’est le but pour lequel Jésus, le Galiléen, combattit les Juifs et est mort il y a 2000 ans; le but pour lequel Rembrandt peignit; le but pour lequel Shakespeare écrivit; et le but pour lequel Newton réfléchit. Notre but, le but pour lequel nous devons devenir obnubilés, est celui pour lequel les meilleurs, les plus nobles hommes et femmes de notre race à travers les âges ont lutté et sont morts, qu’ils en aient eu pleinement conscience ou non. C’est le but pour lequel ils ont cherché la beauté et créé la beauté; le but pour lequel ils ont étudié les cieux et appris eux-mêmes les mystères de la nature; le but pour lequel ils ont combattu les dégénératifs, les régressifs et les forces du mal tout autour d’eux; le but pour lequel, au lieu de prendre le chemin facile dans la vie, le chemin vers le bas; ils ont choisi la voie ascendante, indépendamment de la douleur, de la souffrance et du sacrifice que ce choix impliquait.

Oui! Ils ont fait ces choses, en grande partie sans avoir une compréhension complète du pourquoi, tout comme le premier amphibien n’a pas compris son but quand il a rampé sur la terre. Notre but est le but du Créateur, notre chemin est le chemin de la conscience divine, le chemin de l’auto-réalisation du Créateur. C’est le chemin qui est ordonné pour nous à cause de ce que nous sommes, à cause de l’étincelle de la conscience divine en nous, et en personne d’autre. Aucune autre race ne peut parcourir ce chemin, notre chemin, pour nous. Nous devons à nous seuls prouver si nous sommes aptes à servir le but du Créateur. Et si nous sommes prêts, si nous écoutons une fois de plus la connaissance intérieure gravée dans nos âmes par le Créateur, si nous retrouvons la foi dans les choses que nous savions autrefois vraies sans comprendre pleinement pourquoi et si nous nous enseignons maintenant aussi pourquoi, alors nous serons une fois de plus sur la voie ascendante ordonnée pour nous, et notre destin sera la divinité.

Ceux d’entre vous qui sont avec nous pour la première fois ont, je l’espère, acquis au moins le début d’une compréhension de qui nous sommes et de ce que nous voulons faire. Je sais que j’ai laissé beaucoup de vos questions sans réponse; questions sur les courants politiques, sociaux, raciaux et économiques actuels; questions sur les choses concrètes. Nous parlons de ces choses dans nos réunions. Nous en parlons d’une manière très concrète et terre-à-terre. J’en ai discuté lors de réunions passées et j’en reparlerai à l’avenir — les objectifs de vaincre les ennemis de notre peuple, de sauvegarder l’avenir de notre race, et de construire un nouvel ordre de beauté spirituellement sain, de force et de santé sur cette terre, afin que notre peuple puisse progresser et mûrir jusqu’à ce qu’il soit capable de remplir le rôle qui lui est attribué par le Créateur. Mais maintenant, je veux être sûr que vous compreniez juste une chose. Si jamais nous voulons réaliser ces progrès concrets, ces victoires physiques, ce renouvellement matériel de notre nation, de notre civilisation, de notre race, alors nous devons d’abord faire les progrès spirituels dont j’ai parlé ici. Sans la base spirituelle, la victoire matérielle ne sera pas réalisée.

Comme je l’ai dit, lors de nos prochaines réunions, nous examinerons de nombreuses questions individuelles beaucoup plus en détail que nous ne l’avons fait ici. Nous espérons que vous vous joindrez à nous dans ces prochaines réunions et que vous comprendrez davantage notre travail, et nous espérons que vous commencerez à partager notre engagement à l’égard de ce travail. Et permettez-moi de le dire en particulier à ceux qui sont avec nous pour la première fois, nous ne nous soucions pas de qui vous êtes ou de ce que vous avez cru dans le passé, et nous n’exigeons pas que vous soyez d’accord exactement avec nous sur une centaine de questions sociales, politiques, économiques et raciales différentes. Tout ce que nous exigeons, c’est que vous partagiez avec nous un engagement envers la vérité simple, mais grande, que je vous ai expliquée ici, que vous compreniez que vous faites partie du Tout, qui est le Créateur, que vous compreniez que votre but, le but de l’humanité et le but de toute autre partie de la création, est le but du Créateur, que ce but est l’ascension sans fin sur le chemin de la création, le chemin de la vie symbolisée par notre rune de vie, que vous compreniez que ce chemin conduit toujours plus haut vers l’auto-réalisation du Créateur, et que le destin de ceux qui suivent ce chemin est la divinité. Si vous partagez cette vérité unique avec nous, alors tout le reste suivra et nous vous invitons à prendre un engagement dès maintenant, dès aujourd’hui, à nous rejoindre et à travailler avec nous.