Les femmes et le Nationalisme Blanc

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English original here [2]

Les groupes nationalistes blancs sont presque exclusivement des clubs d’hommes, et la plupart de ces hommes sont des célibataires qui se plaignent de ne pas pouvoir trouver des femmes qui leur conviennent. De plus, les hommes qui sont mariés se plaignent fréquemment que leurs épouses sont indifférentes ou même hostiles à leurs idées sur la race.

Les hommes, semble-t-il, sont bien plus prêts à adopter des idées politiquement incorrectes sur la race que les femmes. Après avoir parcouru divers sites web et forums discutant de ce sujet, j’ai découvert que beaucoup d’hommes s’irritent de ce fait, l’interprétant comme une sorte de défaillance morale de la part des femmes. Mais ça ne l’est pas. Cela reflète simplement les profondes différences biologiques entre les sexes.

Le sexe exerce des pressions différentes sur les mâles et les femelles. Il faut plus d’énergie pour produire les ovules que pour produire le sperme, et seules les femelles doivent subir la  grossesse. Et dans plus de 90% des espèces de mammifères, les femelles fournissent des soins parentaux substantiels alors que les mâles n’en fournissent aucun. Donc les femelles font un investissement parental beaucoup plus grand dans chaque rejeton que ne le font les mâles. L’investissement parental accroit le succès reproductif du rejeton qui en bénéficie, tout en diminuant simultanément le succès reproductif futur des parents en consommant des ressources qui pourraient être utilisées pour des rejetons supplémentaires.

Les différences de comportement entre les sexes apparaissent en résultat de ces exigences différentes. Le succès reproductif potentiel d’une femelle est relativement faible, et est limité plus par le nombre d’ovules qu’elle peut produire (ou de grossesses qu’elle peut supporter) que par le nombre de mâles qu’elle peut convaincre de s’accoupler avec elle. Par contre, le succès reproductif potentiel d’un mâle est relativement grand, et est limité plus par le nombre de femelles qu’il peut convaincre de s’accoupler avec lui que par la quantité de sperme qu’il peut produire. La différence de succès reproductif potentiel nous permet de prédire que les mâles rivaliseront les uns avec les autres pour accéder aux partenaires sexuels, alors que les femelles seront sélectives concernant le partenaire qu’elles choisiront. Sexuellement, les mâles sont des aventuriers et des preneurs de risques, alors que les femelles sont des éviteuses de risques.

Ces différences de stratégies reproductives vont plus loin que le sexe. La compétitivité des mâles les pousse à prendre des risques plus fréquemment, pas seulement pour séduire les femelles, mais aussi dans la prise de décision quotidienne. Les taux d’assurance automobile sont plus élevés pour les teenagers masculins que pour les filles, précisément pour cette raison. La prise de risque « fait monter les enjeux » de nombreuses décisions, accroissant les récompenses potentielles mais accroissant aussi les conséquences de l’échec.

Cette prise de risque a un sens évolutionnaire, parce que les mâles sont bien plus remplaçables que les femelles. Si toutes les femmes étaient tuées sauf une, il faudrait de nombreuses générations pour que la race revienne à sa taille d’origine, si elle y parvient. Mais si tous les hommes étaient tués sauf un, l’homme restant aurait du pain sur la planche, mais la race pourrait théoriquement se reconstituer en une génération. Puisque les mâles ne sont pas aussi nécessaires pour le maintien de la taille de la population, les mâles tendent à prendre plus de risques, à être plus agressifs, et tendent à travailler à s’établir plus haut dans les hiérarchies sociales que ne le font les femmes.

Mais si les femmes sont intrinsèquement conservatrices, alors pourquoi soutiennent-elles généralement plus souvent les causes d’extrême-gauche que les hommes ? Avant tout, en dépit de la rhétorique gauchiste sur le progrès et le changement radical, l’accent mis par la gauche sur l’aide sociale, le planning social, et l’égalitarisme anti-compétitif a un attrait évident pour les femelles opposées aux risques. De plus, en dépit de la posture gauchiste de toujours se présenter comme des outsiders, la gauche contrôle maintenant la plupart des institutions d’autorité de la société : le système éducatif, les médias d’information et de divertissement, les églises, etc. L’opinion de gauche est le « statu quo ». Les femmes subissent un lavage de cerveau pour l’accepter et répugner à le critiquer, par crainte des risques pour leur position sociale, leur emploi, et particulièrement pour le bien-être de leurs enfants.

Mais plus de femmes soutiennent le mouvement nationaliste blanc maintenant que dans le passé. Je sais cela par expérience personnelle. J’ai parcouru des newsgroups USENET d’orientation racialiste (et des bulletins collectifs basés sur le web, dès que la technologie fut développée), dès que j’ai commencé à surfer « online » en 1994 ou 1995. J’ai posté une pub privée sur Stormfront il y a des années, peu après que la section privée ait été créée. Je n’ai reçu aucune réponse. J’ai fait la même chose il y a juste quelques mois, et j’ai été contacté par un certain nombre de femmes.

Une raison possible pourrait être que les femmes expriment plus facilement des idées politiquement incorrectes anonymement sur internet, une perspective bien moins risquée que d’adopter les mêmes idées ouvertement.

Mais sûrement ce n’est pas la principale raison. Pour la même raison que les femmes ont été lentes à adopter la cause nationaliste blanche, les femmes pourraient finalement devenir ses partisans les plus acharnés et les plus intransigeants : leurs instincts maternels. La plupart des femmes rejoignent la cause nationaliste blanche à mesure qu’il devient de plus en plus évident que la santé et le bien-être des futures générations de Blancs sont en jeu.

A coté de l’amour et de la protection que ma propre mère me donna (et qui continue à ce jour), ma première rencontre avec l’instinct maternel femelle eut lieu quand j’étais âgé de sept ou huit ans. A un lac près de ma vieille école, j’observais une femelle canard col-vert conduisant ses canetons. Garçon curieux comme je l’étais, je courus vers les canetons et j’en attrapai un. Bien que la plupart des canards adultes du lac avaient peur d’approcher les humains même lorsque ceux-ci leur donnaient de la nourriture, la mère se retourna, se dirigea droit sur moi, et commença à crier fortement. Quand je me mis à genoux, elle entreprit de frapper mon bras avec son aile jusqu’à ce que je relâche le caneton. Je fus ahuri par les extrémités jusqu’à lesquelles cette mère était prête à aller pour protéger son petit. Elle s’éloigna de l’aversion au risque pour très possiblement risquer sa vie, mais l’impératif biologique sous-jacent était le même.

J’ai le sentiment que plus de mères blanches commenceront à se comporter comme cette mère canard, dès qu’elles ne pourront plus ignorer le fait que le monde dont leurs enfants hériteront sera pire que celui dans lequel elles sont nées. Entretemps, plus d’individus doivent prendre des risques, en particulier les jeunes hommes. Les futures générations de notre race comptent sur nous.

4 novembre 2003