Le fardeau de Hitler, 2014

AdolfLeni [1]2,457 words

English original here [2]

Adolf Hitler est né le 20 avril 1889. Chaque 20 avril, les sites web nationalistes blancs connaissent inévitablement un accroissement des discussions et des débats concernant Hitler et son héritage. Les positions se répartissent généralement entre deux pôles : Hitler est le problème, et Hitler est la solution.

L’affirmation selon laquelle Hitler est le problème est fondamentalement le rejet d’un intolérable fardeau de culpabilité par association. Hitler est l’homme le plus haï dans toute notre culture judaïsée. En fait, haïr Hitler est le seul jugement moral non-stigmatisé par les relativistes moraux modernes. Le seul standard moral absolu qui nous est autorisé est qu’Hitler est l’incarnation du mal, et que tous les plus petits maux sont mauvais parce qu’ils sont « comme Hitler » – ce qui signifie en fin de compte que tous les Blancs sont mauvais à cause de leur parenté avec Hitler.

L’argument « blâmez Hitler » se résume à cela : Si seulement Adolf Hitler n’avait pas commencé la Seconde Guerre mondiale, tué six millions de Juifs, et tenté de conquérir le monde, le Nationalisme Blanc aurait une meilleure réputation et ferait peut-être quelques progrès dans le domaine politique. Hitler est la raison pour laquelle le réalisme racial, l’eugénisme, le contrôle de l’immigration, et le nationalisme ont été discrédités aux yeux des Blancs du monde entier. Donc si le Nationalisme Blanc veut avoir une chance de changer le monde, nous devons rituellement condamner et répudier Hitler et tout ce qu’il défendait, ainsi que tous ses adeptes actuels.

Je trouve cet argument moralement méprisable et politiquement naïf.

Il est méprisable, parce qu’il est essentiellement une tentative pour s’attirer la faveur de nos ennemis et de flatter les ignorants et les imbéciles en leur jetant un homme blanc loyal en pâture. Et ne vous y trompez pas : Adolf Hitler, quelles qu’aient été ses fautes, était un homme blanc loyal qui combattit et mourut non seulement pour l’Allemagne, mais pour notre race dans sa totalité.

Blâmer Hitler est aussi moralement obscène parce cela absout toute une foule de scélérats qui sont les vrais architectes de la ruine de notre race : les trafiquants d’esclaves et les propriétaires de plantations qui introduisirent les Noirs dans les Amériques, les magnats des chemins de fer et les autres ploutocrates qui amenèrent des Asiatiques sur nos rivages, les traîtres capitalistes qui sont en train de détruire la classe ouvrière et la classe moyenne blanches en important de la main-d’œuvre non-blanche (légale ou illégale) et en délocalisant des emplois américains dans le Tiers Monde, les égalitaristes qui n’ont pas hésité à verser des océans de sang blanc pour promouvoir l’égalité morale et politique des non-Blancs – et bien sûr tous les politiciens qui ont obéi aux injonctions de tous ceux qui ont été cités.

Le blâme doit aussi être placé sur la communauté juive organisée qui a utilisé son contrôle des médias de divertissement et d’information, des académies, et des professions, ainsi que son immense richesse, pour corrompre tous les aspects de la politique, du commerce et de la culture américains et pour concevoir et promouvoir le multiculturalisme, l’immigration non-blanche massive, le métissage, l’intégration raciale, et une culture empoisonnée de haine-de-soi blanche et d’agressivité anti-blanche.

Blâmer Hitler est aussi politiquement naïf. Notre race ne fut pas placée sur le chemin de la destruction quand Hitler fut élu Chancelier d’Allemagne en 1933. Le problème commença longtemps avant cela, mais un vrai tournant eut lieu dans les années 1880 avec l’immigration de millions de Juifs venant d’Europe de l’Est pour s’installer aux Etats-Unis, un pays qui n’était simplement pas culturellement ou politiquement capable de comprendre et de stopper la menace qu’ils représentaient. En 1917, la communauté juive organisée – opérant par une cabale autour de Woodrow Wilson – eut le pouvoir suffisant pour faire entrer les Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale en échange de la Déclaration Balfour de l’Empire britannique, qui ouvrit la voie à la fondation de l’Etat d’Israël.

Quand les Juifs arrivèrent en masse en Amérique, ils trouvèrent un peuple largement innocent et confiant et seulement les plus faibles barrières à leur ascension vers la richesse et le pouvoir. Et quelle gratitude la communauté juive ressentit-elle envers l’Amérique et son peuple ? Dès qu’ils en furent capables, ils vendirent les vies de 116.000 des fils de ces Américains confiants, plus les souffrances de 205.000 autres jeunes hommes qui furent blessés, certains d’entre eux d’une manière indicible, plus les angoisses mentales subies par dix millions de soldats et leurs proches, plus les années enlevées aux vies des dix millions de soldats et à tous ceux qui travaillèrent pour les appuyer, plus les innombrables millions d’Européens qui souffrirent et moururent parce que l’entrée de l’Amérique prolongea la guerre – tout cela afin d’obtenir une promesse britannique de permettre aux Juifs de déplacer les Arabes de Palestine pour fonder un Etat juif.

Ce fut un moment crucial dans l’histoire du monde. Aux Etats-Unis, il devint clair que les Blancs avaient perdu le contrôle de leur destin en faveur des Juifs, et depuis ce moment, les Juifs ont toujours pu utiliser leur hégémonie aux Etats-Unis pour prendre le contrôle des destins des nations blanches autour du monde et conduire un nombre toujours plus grand d’entre elles sur le chemin de l’extinction.

Non, leur contrôle n’était pas absolu. En 1924, les Américains blancs firent voter des restrictions de l’immigration. Mais en 1941, les Juifs et leurs alliés avaient lancé l’Amérique dans une autre Guerre Mondiale ; dans les années 50 et 60 ils furent le fer de lance, financèrent, et contrôlèrent le mouvement des droits civiques ; et en 1965, après plus de 40 ans de lobbying, les Juifs eurent un rôle crucial dans l’ouverture des frontières de l’Amérique à l’immigration non-blanche.

Si Hitler n’avait jamais été élu Chancelier d’Allemagne, si la Seconde Guerre mondiale n’avait jamais eu lieu, les Juifs auraient tout de même fait du lobbying pour l’ouverture des frontières ; ils auraient tout de même promu le multiculturalisme, le féminisme, et généralisé la décadence culturelle ; ils auraient tout de même promu la négation pseudo-scientifique des races, l’égalitarisme racial, et l’intégration raciale ; ils auraient tout de même corrompu notre système politique pour faire avancer les intérêts juifs aux dépens des intérêts américains. Comment je sais cela ? Parce qu’ils faisaient déjà toutes ces choses longtemps avant qu’Hitler arrive au pouvoir.

Les Juifs promeuvent des conditions qui conduisent au génocide de la race blanche. Ils ne font pas cela par « autodéfense » contre l’agression d’Hitler, puisqu’ils faisaient déjà cela quand Hitler n’était qu’un soldat ordinaire dans la Grande Guerre. En fait, la vérité est qu’Hitler fit tout ce qu’il fit par autodéfense contre l’agression juive – la même agression juive que nous subissons aujourd’hui sous une forme très intensifiée.

L’argument « blâmez Hitler » commet aussi ce que j’aime appeler l’erreur de la « seule petite chose ». A la manière dont certains parlent, Adolf Hitler serait la seule chose à se trouver sur le chemin de notre victoire. S’il était seulement resté peintre, nous vivrions dans une République Blanche aujourd’hui. Mais l’histoire n’est pas aussi simple. L’histoire est le résultat net de milliards de facteurs causals interagissant les uns avec les autres. Par conséquent, il y a de fortes chances qu’« une seule petite chose » ne soit jamais responsable d’un phénomène historique de grande ampleur, qu’il soit bon ou mauvais.

Un bon exemple de l’illusion de la « seule petite chose » est une fausse citation attribuée à Benjamin Franklin, et qui circule dans les milieux d’extrême-droite. D’après cette légende, Franklin aurait déclaré que l’Amérique devait exclure les Juifs depuis le début, sinon cette seule petite chose ruinerait notre culture et notre système politique autrement parfaits. Ce genre de pensée est séduisant parce qu’il simplifie considérablement la question et nous épargne la nécessité de réfléchir sur des problèmes plus vastes, plus profonds et systématiques qui pourraient aussi nous impliquer.

Blâmer Hitler est simplement une autre façon de nous blâmer nous-mêmes pour notre déclin racial en cours. Elle détourne l’attention loin des vrais coupables – les traîtres blancs et les étrangers – et remplace la colère justifiée contre nos ennemis par le repentir et le doute de soi-même. La colère motive l’action. Le repentir encourage la passivité. Ainsi notre marche vers la disparition continue sans interruption.

Les Nationalistes Blancs qui ont le sentiment que Hitler est un fardeau pour notre cause doivent reconnaître que le fait de le condamner rituellement le jour de son anniversaire ne donne rien de bon. Hitler est mort et ne peut pas être atteint. Et ils sont toujours des goyim voués à l’extinction. La seule chose qui a changé est leur propre statut moral. Ils ont peut-être gagné l’estime de scélérats et d’imbéciles, mais les hommes meilleurs les voient comme ignorants et ignobles. Que vaut l’amitié des corrompus et des lâches, si elle vous coûte l’amitié des gens honorables et droits ?

Comment, alors, peut-on diminuer le fardeau de « Hitler » – le Hitler de la propagande anti-blanche ? Si quelqu’un endommage votre voiture, maudire ce quelqu’un peut sembler agréable, mais la seule manière de régler les choses est d’obtenir une compensation quelconque.

Comment Hitler peut-il nous donner une compensation pour le fardeau de « Hitler » ? Tout ce qu’il peut nous offrir aujourd’hui est de la connaissance. Donc si nous pouvons apprendre quelque chose de Hitler qui aide vraiment notre race, cela contribuerait au moins à diminuer ou à enlever le fardeau de « Hitler ». Si vous croyez vraiment que « Hitler » garde votre race abaissée, alors reprenez Hitler : lisez Mein Kampf [3], les Propos de table d’Hitler [4] [également appelés « Libres propos », NDT], etc., et voyez si vous pouvez glaner quelques vérités utiles.

Il y a de nombreuses vérités là-dedans : sur la race, l’histoire, la question juive, la philosophie politique, l’économie, la culture, la religion, et les impasses du libéralisme et du conservatisme bourgeois. Mein Kampf est rempli de conseils pratiques sur l’organisation et la propagande politiques radicales, qui demeurent valables à ce jour.

Hitler avait raison sur une autre chose aussi : Les idées derrière le national-socialisme peuvent être universellement et éternellement vraies, mais le mouvement national-socialisme – ses plateformes politiques, son symbolisme, et autres ornements externes – est le produit d’une époque et d’un endroit particuliers. Donc les gens qui s’habillent comme des membres des Sections d’Assaut dans l’Amérique du XXe siècle n’ont qu’une compréhension superficielle des enseignements d’Hitler. Aujourd’hui, un véritable adepte du Leader semblerait aussi américain qu’une tarte aux pommes. Les Nationalistes Blancs devraient tenter d’être des acteurs historiques, pas de simples imitateurs.

La Nouvelle Droite Nord Américaine, cependant, se sépare d’Hitler sur une question fondamentale : il souhaitait réduire d’autres Européens, spécifiquement les Slaves, à un statut de peuples colonisés, ce qui contredit le principe de base de l’ethno-nationalisme. La Nouvelle Droite Nord Américaine recommande l’ethno-nationalisme pour toutes les nations, et nous rejetons le totalitarisme, l’impérialisme, et le génocide de la Vieille Droite [5].

La Seconde Guerre mondiale fut, bien sûr, une catastrophe humaine. Mais Adolf Hitler ne fut pas le seul ni même le principal responsable de cette guerre. Il faut un monde pour faire une guerre mondiale. Les tentatives d’Hitler pour faire entrer les populations allemandes opprimées dans le Reich étaient des applications entièrement légitimes du principe ethno-nationaliste.

Il est tragique que la Pologne était gouvernée par des aventuriers criminels qui voulaient s’accrocher à la ville allemande de Dantzig. Mais Hitler commença une guerre avec la Pologne. Ce furent les Britanniques et les Français qui déclarèrent la guerre à l’Allemagne, conduisant à une conflagration mondiale. Le fait qu’il ne déclarèrent pas aussi la guerre à l’URSS, qui envahit aussi la Pologne, montre que leur préoccupation concernant l’indépendance polonaise n’était qu’un prétexte creux utilisé pour encourager l’intransigeance polonaise afin d’amoindrir la possibilité d’un règlement négocié et d’accroître la probabilité de la guerre.

On ne peut pas justifier chaque action commise dans une guerre, mais les Allemands ne commirent pas de crimes que les Alliés n’égalèrent ou ne dépassèrent pas.

Quant à l’Opération Barbarossa contre l’Union Soviétique, il y a des indications crédible [6] que les Soviétiques, cherchant à tirer avantage de la guerre en Occident, étaient prêts à lancer une invasion massive pour s’emparer de la totalité de l’Europe occidentale à un certain moment en 1941. Les Soviétiques avaient déjà envahi la Finlande, la Roumanie et les pays baltes, ainsi que la Pologne, en 1939 et en 1940. Une telle attaque contre l’Occident était, bien sûr, une conséquence prévisible de la guerre qui n’entra apparemment jamais dans les calculs des Britanniques et des Français.

Hitler et ses partenaires de l’Axe anticipèrent cette invasion et détruisirent presque l’Union Soviétique, qui survécut en grande partie grâce à l’aide américaine. Bien que l’Axe fut vaincu, et que Staline conquit l’Europe orientale et centrale, c’est seulement grâce au combat titanesque et au sacrifice d’Hitler, du peuple allemand et de leurs partenaires de l’Axe que l’Europe occidentale ne fut pas engloutie en totalité par le communisme. Adolf Hitler fut, en résumé, le sauveur de l’Occident [7].

Je vous recommande de reprendre quelques livres sur Hitler et la Seconde Guerre mondiale, juste pour ne pas tomber dans le piège de la ridicule propagande de guerre du style « Hitler a commencé la Seconde Guerre mondiale » et « Hitler avait entrepris de conquérir le monde ».  Commencez par le magnifique livre de R. H. S. Stolfi, Hitler: Beyond Evil and Tyranny [8]. Regardez ensuite le livre de Patrick Buchanan : Churchill, Hitler, and “The Unnecessary War”: How Britain Lost Its Empire and the West Lost the World. [9] Je jetterais aussi un coup d’œil sur le livre d’A.J.P. Taylor, The Origins of The Second World War [10]. Et ne manquez pas de lire les livres passionnants et bourrés de faits de David Irving : The War Path et Hitler’s War, disponibles en un volume unique : Hitler’s War and the War Path [11]. Les chercheurs de  moindre stature les pillent couramment, donc autant aller directement à la source (aussi, pour apprécier les œuvres d’Hitler du temps de la paix, lisez le livre de Frederic Spotts, Hitler and the Power of Aesthetics [12], qui est mon livre préféré sur Hitler).

Je ne pense pas que le progrès du Nationalisme Blanc au XXIe siècle nécessite la réhabilitation d’Hitler et du Troisième Reich, qui serait de toute façon une tâche infinie pour les spécialistes et une distraction pour les activistes politiques. Mais quand des clichés politiques sont régulièrement jetés sur nous comme des grenades, chaque adulte responsable a besoin des connaissances de base pour les désamorcer. Nous n’avons pas besoin d’être des docteurs érudits de révisionnisme, mais nous devons être capables d’appliquer un peu d’aide d’urgence sur le champ de bataille.

La chose la plus subversive que l’on puisse faire concernant Adolf Hitler est peut-être simplement d’ignorer ceux qui le haïssent ou l’aiment aveuglément et plutôt de le discuter rationnellement et objectivement, comme toute autre figure historique. Si vous suivez ce conseil, je garantis que le fardeau de « Hitler » commencera lentement à fondre.

Mais vous pourriez aussi découvrir que le fardeau consistant à penser que « Hitler » avait tort n’est rien comparé au fardeau consistant à croire que Hitler avait raison.