Vers le point de basculement :
rendre nos idées virales

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English original here [2]

Note de l’auteur:

Le texte suivant est la transcription par V.S. d’un discours que j’ai prononcé à  Stockholm le 26 septembre. 

Je me sens un peu maladroit et nerveux aujourd’hui, parce que j’ai fait l’erreur d’ignorer les avertissements concernant le café suédois. Je pensais que j’aimais le café fort et que ce ne serait rien. J’ai l’impression que j’ai absorbé un peu trop de caféine, donc vous devrez me pardonner pour cela.

Je veux vous remercier tous d’être ici. Je veux remercier Frodi. Je veux remercier Daniel Höglund et Logik Förlag. C’est une leçon d’humilité pour moi qu’il y ait une salle remplie de gens qui viennent m’écouter leur parler dans une langue étrangère, ou une langue qui est étrangère pour la plupart d’entre vous. C’est quelque chose que je ne pourrais pas faire moi-même.

Le discours que je vais prononcer aujourd’hui est intitulé « Vers le point de basculement » et c’est la base d’un chapitre d’un livre que je prépare et qui répond à un besoin que Matt Tait évoquait, qui est un livre intitulé The White Nationalist Manifesto [Le Manifeste Nationaliste Blanc]. J’ai une esquisse d’un livre d’environ 30.000 mots. Fondamentalement dix courts chapitres, donc il ferait à peu près 100 pages. C’est ma tentative d’exprimer nos idées de la manière la plus simple possible et qui pourrait être utilisée comme une sorte de catéchisme, si vous voulez, pour les gens qui veulent arriver avec une série d’arguments fondamentaux et convaincants en faveur du nationalisme racial.

L’une des questions qui sont toujours posées, dès que je parle assez longtemps aux gens, est qu’ils deviennent un peu impatients, et qu’ils disent : « Bien, ces idées fondamentales sont toutes belles et bonnes, mais comment allons-nous passer d’une compréhension intellectuelle des fondements de la politique racialiste à l’acquisition réelle d’une influence politique et du pouvoir politique ? Comment est-ce que ça fonctionne ? Comment cela se passe-t-il ? »

La réponse est qu’il y a deux manières d’être un dissident dans la société. Une manière est que nous pouvons supposer que nous sommes presque seuls. Nous sommes seulement une petite bande de gens, et notre tâche est de persuader tout le monde de toute une série d’idées choquantes, des idées qui sont choquantes, des idées qui sont stigmatisées, des idées qui ne leur ont jamais été exposées, et si elles leur ont été exposées elles l’ont été par leurs ennemis. Quand les ennemis présentent nos idées, ils peuvent y mettre une tournure négative. Quand vous envisagez ce projet éducationnel, cela devient très, très décourageant. Comment pouvons-nous changer la manière dont notre société entière pense ?

Mais il y a une autre manière de regarder la dissidence, et je pense qu’elle est en fait plus exacte, et je pense qu’elle est en fait plus encourageante. Voilà ce que c’est : au lieu d’avoir le sentiment que toute l’histoire est contre nous et que nous devons, comme Archimède, trouver un levier et un endroit où nous tenir et faire basculer le monde entier vers notre position, je pense que nous devons reconnaître que puisque nos idées sont basées sur ce que nous sommes, être fidèles à ce que nous sommes, et répondre authentiquement à la réalité objective, que presque tout le monde dans nos sociétés est capable de croire ce que nous croyons, et il ne s’agit pas tant de les bourrer d’une quantité d’informations que de leur faire avouer certaines choses qu’ils savent déjà, de les amener à être honnêtes sur ce qu’ils sont, et honnêtes concernant la réalité devant laquelle nous sommes. Parce que ce que nous sommes et les événements autour de nous parlent en faveur de notre position et de ce petit groupe de dissidents dans cette salle, nous devrions simplement nous considérer comme les premiers à être devenus conscients de cela.

Nous sommes la pointe avancée d’une grande tempête. Il y a une force historique qui se construit derrière nous, et nous sommes ceux qui en sont devenus conscients les premiers, et cela signifie qu’il y aura beaucoup de gens qui nous suivront. Il y a beaucoup de gens qui observent les mêmes choses, et au fond d’eux-mêmes ils ne sont pas à l’aise avec le multiculturalisme ; ils ne sont pas à l’aise avec l’abaissement de soi-même ; ils ne sont pas à l’aise avec le parasitisme. Ils ne sont pas à l’aise avec ces choses. Ils se sentent quelque peu incapables de s’exprimer, quelque peu intimidés. Ils ne savent pas vraiment comment exprimer leurs sentiments, et s’ils savent comment les exprimer ils sont intimidés parce que l’ennemi, qui contrôle notre système éducatif, notre système politique, les médias, et ainsi de suite, travaille sans cesse à intimider les gens et à réprimer ces idées.

Donc, nous avons vraiment besoin de sortir de cette boîte où ils nous ont mis. Nos pensées ont été mises dans une boîte. Les gens de notre peuple sont fondamentalement avec nous sauf, je dirais, un petit nombre de gens qui sont fondamentalement mentalement malades. Mais ils sont toujours une minorité dans la société. Le problème est que les mentalement malades contrôlent fondamentalement nos sociétés maintenant, et de grands nombres de gens les suivent passivement ou ont été achetés et ont reçu des incitations pour les suivre, et les gens de bon sens comme nous et les gens qui ont le potentiel d’être d’accord avec nous sont fondamentalement réduits au silence et intimidés.

Les sondages indiquent qu’en Suède 27% de l’électorat sont maintenant en faveur des Démocrates de Suède. Je ne veux pas discuter des mérites ou des démérites de ce parti, mais cela signifie que plus d’un quart de l’électorat a des sympathies pour le genre de préoccupations que nous avons. Ils ne sont pas à l’aise avec l’idée d’être remplacés dans leur propre pays.

J’étais assis dans la salle de déjeuner de l’hôtel aujourd’hui, et à un moment il y avait là 70 ou 80 personnes, et je regardais autour, et je me demandais : « Lesquels de ces gens appartiennent à ces 27% ? Il doit y avoir des gens comme cela dans chaque salle ». Ils sont invisibles. Ils sont intimidés. Ils ne sont pas encore une majorité visible. Je pense que pour atteindre le point où 27% de l’électorat est sympathique envers les idées nationalistes, il a fallu des décennies de travail.

Qui dans cette salle a été impliqué dans les politiques nationalistes pendant plus de 30 ans ? Combien l’ont fait pendant plus de 20 ans ? Il y a eu des gens travaillant à cela pendant des décennies, et 27% de la population est maintenant quelque peu favorable à vos opinions. Je pense que ce pourrait être seulement une question de mois avant que vous attiriez 52% ou 54% de la population, parce que c’est seulement après de très longues périodes de lente croissance que les idées peuvent éclater, que les choses peuvent devenir virales.

L’un des livres que je recommande fortement aux gens qui sont impliqués dans la politique radicale est un livre d’un mulâtre anglais, un auteur nommé Malcolm Gladwell [3]. Il est le fils d’une mère jamaïcaine et d’un mathématicien anglais, et c’est quelqu’un de très brillant. En 2000, il a écrit un livre intitulé The Tipping Point [Le point de basculement] et le sous-titre est  How Little Things Can Make a Big Difference [Comment de petites choses peuvent faire une grande différence]. Nous sommes peu de chose ; nous sommes un petit groupe de gens, pas vrai ? Nous sommes un petit mouvement, et pourtant il est possible pour de petits groupes de gens de faire une énorme différence. Et de quelle manière ? Eh bien, il donne des exemples.

Le livre est vraiment magistral pour synthétiser et populariser une quantité de données de psychologie sociale, d’épidémiologie, et de commerce et d’études de marketing. Il parle de certains exemples, tels que : comment se fait-il qu’une certaine sorte de chaussures ringardes devienne soudain à la mode ? Ou comment se fait-il que la criminalité explose soudain à New York et qu’ensuite elle diminue ? La théorie sur les raisons de sa diminution est complètement aveugle, je le crains, aux questions raciales.

Mais il dit que ce qui arrive fréquemment dans la société, c’est que les choses « deviennent virales ». Les idées, les produits, toutes les choses possibles. L’une des formules standard que nos ennemis utilisent pour nous décrire est que nous sommes remplis d’« idées virulentes », et virulentes fait allusion à la manière dont les virus se propagent. C’est censé être une insulte. Nous sommes comme des rats porteurs de la peste. Mais cela exprime aussi ce qu’ils craignent. Ils craignent que nos idées deviennent virales, et il y a une manière dont les virus se propagent qui est étonnamment puissante et rapide.

Nous connaissons tous la « courbe en cloche » et la manière dont certains phénomènes naturels se répartissent sur les courbes en cloche : la taille, l’intelligence, l’ethnocentrisme, toute une foule de traits psychologiques sains et malsains. Quand vous en faites un diagramme une courbe en cloche apparaît, avec un grand nombre de gens au milieu et de petits nombres dans les deux extrêmes.

Nous devons aussi connaître un modèle qui est nommé changement géométrique, par opposition au changement arithmétique. Dans la nature, des processus de changement géométriques ont lieu tout le temps. Vous les trouvez dans l’étude des maladies. Vous les trouvez en écologie : soudain des algues se développeront dans une mare, et soudain en une nuit la mare est devenue verte, et ensuite tout l’oxygène est aspiré par les algues, et ensuite les algues meurent. Ces processus ont lieu tout le temps. Et donc je veux illustrer la distinction entre formes de changement géométriques et arithmétiques.

Disons que vous fassiez une promesse aujourd’hui. Vous promettez tous que pendant l’année qui vient vous allez convertir une personne à notre manière de penser. Or, vous connaissez probablement 20 personnes qui ne pensent pas vraiment comme nous, mais si vous aviez une année entière pour discuter avec eux vous pourriez réellement les amener à notre manière de penser. Maintenant, imaginez que vous faites cela pendant 10 ans. Après la première année vous êtes deux et après la seconde année vous êtes trois. Après 10 ans, vous aurez converti 10 personnes. Grande affaire, pas vrai ?

Maintenant, imaginez que vous ajoutiez quelque chose d’autre au message. Imaginez que vous ne les convertissiez pas seulement à notre manière de penser. Imaginez que vous les convertissiez à l’idée de faire la même chose que vous. Donc, à la fin de la première année vous serez deux, et ensuite vous et votre ami se mettront au travail et chacun convertira une autre personne. A la fin de la deuxième année le nombre doublera. Donc, à la fin de l’Année Un vous serez 2, à la fin de l’Année Deux vous serez 4, à la fin de la troisième année vous serez 8. Cela n’a pas l’air d’être un grand degré d’augmentation, mais à mesure que vous multipliez cela avec les années, à la dixième année, à la place de 11 qui croient maintenant à ce que vous croyez il y en aura 1.024. C’est la différence entre les progressions en nombre arithmétiques et géométriques.

Souvenez-vous, vous n’auriez en réalité converti que 10 personnes vous-même en 10 ans. Votre charge de travail n’augmenterait pas. La seule chose qui a changé c’est que vous avez obtenu que tout le monde monte à bord avec le même programme, et s’ils le font au même rythme que vous, à la fin des 10 ans vous serez 1.000 au lieu d’être 11. C’est un changement extraordinaire.

Avec chaque année additionnelle les effets deviennent encore plus remarquables. J’ai été un Nationaliste Blanc pendant à peu près 15 ans. Si j’avais commencé ce processus il y a 15 ans et s’il avait marché, j’aurais converti 15 personnes en les invitant à boire un verre et à dîner et en les appelant sur un portable et en apaisant leurs inquiétudes et leurs craintes. Je peux faire cela. 15 personnes en 15 ans ? Je peux faire cela. Il y aurait beaucoup de diners, beaucoup de conversations téléphoniques, mais je pourrais le faire. Et si j’avais commencé ce processus il y a 15 ans nous serions 32.768 grâce à mes efforts et aux efforts des gens à qui j’ai parlé. Mais rien de tout cela ne serait arrivé sans qu’un individu fasse le premier pas. Chacun d’entre vous dans cette salle peut être cet individu. En 15 ans nous serons 32.000. Cinq ans de plus après cela, le nombre serait de un million. Vous seriez à court de Suédois très rapidement si cela devait arriver, et cela serait un problème agréable.

On m’a dit que la raison pour laquelle cette réunion ne compte pas autant de participants que celle d’avril est que les Suédois avaient le choix entre trois événements nationalistes ce weekend.  C’est vraiment un problème agréable.

Déjà plus d’un quart de l’électorat est de votre coté. Donc, la question est : comment cela peut-il éclater ? Comment ces idées peuvent-elles progresser très rapidement ?

Les progressions géométriques pour les algues, les tendances, les maladies, ont trois choses en commun. D’abord, elles sont contagieuses. Ensuite, de petits changements ont souvent des effets énormes en étant multipliés ou amplifiés géométriquement plutôt qu’arithmétiquement. Enfin, dès que ces processus sont en cours, des changements complets peuvent survenir très rapidement.

Quelque chose de contagieux passe par des contacts de personne-à-personne, à partir de contacts individuels. C’est très, très important. Pourquoi ? Parce que la manière dont le système contrôle nos esprits est impersonnelle, d’en-haut. Ses messages rayonnent depuis le sommet et vont vers de nombreux individus isolés, et plus nous sommes isolés les uns des autres mieux cela vaut pour le système. Parce qu’il est possible que plus de 27% des électeurs suédois sont en réalité d’accord avec nos idées, mais certains d’entre eux sont intimidés même par un sondage anonyme.

Il y a des exemples dans l’histoire. Le plus récent et le plus spectaculaire étant l’effondrement du communisme alors qu’au début de 1989 l’opinion dominante était que le communisme serait encore là pour très, très longtemps. Il paraissait très, très stable et possédait un terrifiant appareil d’intimidation et de lavage de cerveau. Il y avait très peu de violence ouverte, tout était à peu près sous contrôle. Et pourtant tous les gens distingués étaient inconscients du fait que dans le secret de leur esprit beaucoup, beaucoup de gens dans ces sociétés les avaient percés à jour et étaient cyniques concernant le système. Il était vide. Le système était creux et fragile. La seule chose qui le faisait tenir était que chaque dissident avait le sentiment d’être seul. Pourquoi ? Eh bien, parce qu’il était trop intimidé pour parler ouvertement. Les gens avaient simplement peur.

Nous avons une situation similaire en Occident aujourd’hui. Il y a une grande quantité d’intimidation soft qui donne l’impression aux gens qui ont des idées dissidentes qu’ils sont seuls et qu’ils prennent un risque terrible en exprimant ces idées. Même si vous savez qu’objectivement si vous êtes dans un wagon de train ou dans la salle à manger d’un hôtel, il y a une chance sur quatre pour que les gens soient réceptifs si vous commenciez à parler comme nous parlons en ce moment. Une personne sur quatre dans cette salle pourrait être réceptive. Vous ne savez pas qui c’est, et vous craignez toujours au fond de vous qu’il y ait une horrible scène où quelqu’un en colère se dressera et pointera son doigt sur vous et vous traitera de tous les noms, et donc vous êtes intimidé et vous restez tranquille.

Donc, comment sortir de cela ? Eh bien, je veux proposer quelque chose, et c’est basé sur une source inattendue. Il y a quelques années, j’étais allé à l’enterrement d’un ami, et la personne chez qui j’habitais alluma la TV, et ce film sur Harvey Milk arriva. Harvey Milk était un activiste juif des droits des gays dans les années 1970, et ce document biographique fut tourné sur lui et remporta toutes sortes de prix, comme vous pouvez l’imaginer au vu du sujet. C’était très réconfortant pour la foule PC [Politiquement Correcte], n’est-ce pas ? Mais je l’ai regardé, et c’était vraiment un film très utile sur la politique radicale et qui contient de nombreuses leçons qui peuvent être appliquées à notre politique.

La leçon la plus importante était un événement qui eut lieu en 1978. Il y eut une initiative populaire en Californie qui était sponsorisée par la droite religieuse, les évangéliques, pour essentiellement virer tout homosexuel qui était enseignant. Nous ne pouvons pas avoir ces gens-là pour enseigner à nos gamins, pas vrai ? Et donc cela fit l’objet d’un référendum, et il y eut une campagne pour et contre, et les sondages avaient l’air très, très négatifs. Les deux tiers du public allaient voter en faveur de la proposition. Donc, Milk et d’autres gens basés à San Francisco décidèrent qu’ils devaient la combattre, et l’une des choses avec lesquelles ils arrivèrent était la suivante. Ils avaient l’idée que les médias ennemis avaient dépeint les homosexuels d’une manière très négative (je pense que c’est parce qu’ils avaient envoyé des caméras pour filmer les défilés des gay pride et des choses comme ça). Ils pensèrent : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’être plus visibles en tant que groupe. Nous devons cesser de permettre à nos ennemis de nous dépeindre de la manière dont ils veulent nous dépeindre, et nous devons nous représenter nous-mêmes comme un groupe ».

Ce qu’ils dirent essentiellement fut : « Tous ceux qui restent cachés doivent se déclarer [come out], et ils doivent se déclarer en même temps parce que c’est plus sûr de cette façon ». Et ils firent essentiellement cela sur la supposition que ce serait plus difficile pour le public de voter une législation anti-gay si des membres du public, des électeurs, connaissaient réellement une personne gay, s’ils comprenaient soudain : « Oh mon Dieu, cette personne dans ma communauté » ou « cette personne qui travaille dans mon service » ou « ce voisin » ou n’importe qui d’autre « est gay », alors ils ne voteraient pas en faveur de ces mesures anti-gay. Ils firent cela, et la proposition fut rejetée très nettement, et ils attribuèrent la défaite partiellement à cette stratégie.

Le principe de base ici était que si les gens ont réellement une connaissance directe d’un groupe marginalisé alors les ennemis de ce groupe ne peuvent pas les dépeindre d’une manière qui les stigmatisent et qui les rend herem, tabou. Je pense que ce que les nationalistes dans un pays comme la Suède ou la France ont besoin de faire est de « se déclarer ». Vous êtes déjà un quart de l’électorat, mais vous êtes un groupe invisible, et par conséquent vos ennemis ont le pouvoir de contrôler la perception du public sur vous.

Cela est vrai en France. Le Français moyen croit que les partisans du Front National en France sont au-dessous de la moyenne pour leurs revenus et leur instruction, qu’ils tendent à être des gens qui vivent dans les zones rurales de France plutôt que dans les villes. Ils tendent à penser que ce sont des lourdingues, fondamentalement, et c’est complètement faux. Mais c’est un faux message favorisé par les médias français. Si les quelque 20% de l’électorat français qui était pro-FN commençait soudain à se représenter au public au lieu de permettre à ses ennemis de le faire, ces perceptions publiques changeraient rapidement. Une image abstraite de croque-mitaine des gens du FN serait remplacée par des exemples concrets de gens, de voisins et de travailleurs admirables et honnêtes. Votre vétérinaire, par exemple. La personne à qui vous confiez votre chien. Vous ne pouvez pas penser de cette personne comme à un horrible fasciste. Vous ne pouvez pas ! C’est la personne qui prend soin de votre chien quand vous êtes malade. Il panse la patte de votre chien. Comment pouvez-vous haïr cette personne quand vous savez concrètement qui elle est ? Et vous n’avez même pas besoin de connaitre forcément une personne directement. Vous avez juste besoin de connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un, et s’il y a seulement un ou deux degrés de séparation entre un individu dans une société et un « haïsseur » connu, un « fasciste » connu, cela change les perceptions publiques spectaculairement. Je pense que ce serait la manière qui marcherait en Suède aussi. Je propose cela aux gens que je connais qui sont dans le Front National.

Une certaine préparation doit être faite pour cela. Par exemple, vous avez besoin de trouver des moyens de réduire les risques pour les individus s’ils font cela. Comment feriez-vous cela ? Eh bien, ce serait aussi facile que si un certain jour tout le monde porte un pin des Démocrates Suédois. Et il est même encore plus important d’avoir des gens qui ne sont pas des Démocrates Suédois qui pourraient se lever et dire : « Je ne suis pas un Démocrate Suédois, mais je soutiens leur droit à être ce qu’ils sont. Je soutiens leur droit à être entendu ». C’est une chose psychologiquement très puissante. Il est souvent vrai que les gens qui sont des spectateurs neutres, qui se lèveront pour vos droits, sont tout aussi importants que les gens qui se lèvent pour votre parti. Si vous avez ces gens qui ne sont pas des membres de votre groupe, mais qui soutiendront votre droit à exister et à vous légitimer depuis l’extérieur, c’est une chose très puissante. En fait, devenir un groupe visible crée un grand nombre de gens qui sont prêts à dire cela. « Oui, je connais quelques-uns de ces gens, et ce sont vraiment des gens très bien ».

Si on parcourt cette salle du regard, il y a beaucoup de gens de très bonne apparence, avec de bonnes manières. J’ai remarqué que vos manières de table étaient très, très bonnes. Vous lisez des livres. Beaucoup d’entre vous ont probablement un niveau d’éducation supérieure et de meilleurs emplois que la moyenne des gens. Mais les gens ne pensent pas cela de vous, il y a fort à parier. Ils ne croient certainement pas cela des Nationalistes Blancs aux USA.

Si vous devenez plus visibles, tout à coup vous changerez ces perceptions, et vous pourrez vous représenter vous-mêmes. Comment faire cela ? Eh bien, assurez-vous simplement, s’il y a des moyens légaux d’empêcher des individus d’être discriminés ou persécutés, que le parti possède un service de sorte qu’il puisse venir en aide aux gens s’ils sont discriminés sur leur lieu de travail et des choses comme cela. Cela amoindrirait le risque et accroîtrait donc les chances que les gens se représentent eux-mêmes publiquement. S’il arrive un jour que vous descendez la rue dans le centre de Stockholm et qu’une personne sur quatre porte un petit ruban du parti qui indique l’allégeance aux Démocrates Suédois, c’est un contournement complet du contrôle médiatique vertical des perceptions des gens.

Encore une fois, les idées virales, le marketing viral, tout ce qui est viral se passe par contact de personne à personne. C’est une manière très subversive de miner le contrôle centralisé et vertical. Un autre trait du phénomène viral est que de petits changements peuvent produire d’énormes effets. Le petit changement de l’un d’entre vous décidant que vous suivrez le « programme » que j’ai exposé. Je déteste parler ainsi, mais disons que l’un d’entre vous aujourd’hui fasse le vœu de suivre le programme que j’ai exposé – convertir quelqu’un et de lui donner l’impulsion pour faire la même chose une fois par an. Si l’un d’entre vous faisait cela, seulement l’un d’entre vous, et si cela marchait seulement à moitié, même si vous aviez un taux de succès de 50% concernant les gens qui vous suivent vraiment et qui transmettent la parole, il y aurait tout de même en dix ans des centaines et des centaines de gens de plus qui croiraient ce que vous croyez, et il suffit que l’un d’entre vous ait vraiment du succès avant que les choses puissent éclater et devenir virales.

Voici une autre considération qui est très importante. Je crois que le système aux Etats-Unis et certainement en Europe occidentale aussi travaille presque à pleine capacité pour endiguer la conscience ethnique et l’ethnocentrisme des Blancs. Il y a quelques années, je pensais que les groupes comme l’Anti-Defamation League et le Southern Poverty Law Center aux USA étaient des paranoïaques complètement ridicules qui tomberaient avec une énorme pression sur des gens comme un officiel qui fait une remarque innocente et désinvolte, peut-être bien-intentionnée, sur la race ou le pouvoir juif. Des choses comme ça. Je pensais : « Ces gens sont tellement paranoïaques ! Ils contrôlent complètement le système. Pourquoi viennent-ils avec des fusils à éléphant lorsqu’un dresseur de chien dans une petite ville fait une remarque incorrecte ? ». Mais après un moment j’ai fini par penser que non, ils ne sont pas paranoïaques. Ils sont en réalité tout à fait conscients de la situation, et ils ont raison, n’est-ce pas ? Nous savons que l’establishment politique dans chaque pays sonde constamment l’électorat. Ils ne publient pas les résultats de ces sondages, sauf si cela leur est utile. Les sondages qui leur font très, très peur, ils les enterrent soigneusement.

J’en suis arrivé à penser que le pouvoir de l’establishment juif aux Etats-Unis en particulier est large comme un océan et profond peut-être comme une molécule, et ils travaillent fiévreusement à environ 99% de leur capacité pour maintenir notre ethnocentrisme, notre patriotisme, notre conscience à environ 1% de sa capacité. Eh bien, ce que cela signifie, c’est que nous avons une grande capacité de croissance et qu’ils n’en ont pas. Notre capacité pour accroître la conscience est immense, parce que nous sommes à un niveau tellement bas en ce moment, mais leur capacité pour réprimer et contrôler notre conscience n’a pas autant d’espace de croissance avant que cela ne dépasse leurs capacités. Ils sont fondamentalement dans le rouge à chaque instant. Ils travaillent fondamentalement à environ 99% de leur capacité.

C’est pourquoi ils doivent ardemment sauter sur tout ce qui leur semble menaçant, parce qu’ils comprennent que s’ils ne le font pas, un pauvre type levant la tête et aillant la bonne idée pourrait provoquer une explosion d’ethnocentrisme qu’ils ne pourront pas contenir et donc ils doivent l’étouffer dans l’œuf. Fondamentalement, c’est l’idée.

Les feux de forêt croissent géométriquement. Il y a un petit feu dans un parc et beaucoup, beaucoup de camions de pompiers convergent pour l’éteindre. Cela ressemble un peu à un excès de zèle [overkill] jusqu’à ce que vous sachiez à quel point un feu est destructeur dès qu’il n’est pas contenu. Imaginez si des feux se déclarent simultanément dans toute la ville. Il n’y aura pas assez de camions de pompiers pour y aller et les contenir. C’est la même chose pour le contrôle idéologique. C’est la même chose pour le pouvoir de l’establishment de nous faire taire, de rendre notre conscience ethnique muette et inefficace. Leur capacité à accroître leur force d’endiguement est bien plus limitée que notre capacité à nous développer jusqu’à l’explosion. S’il y a une poussée plus forte, cela pourrait submerger leur capacité d’endiguement [containment].

Leurs politiques d’endiguement aussi ont toutes ce modèle vertical en leur faveur, et c’est pourquoi les contagions de personne-à-personne entre des individus qui ne peuvent pas être contrôlés est quelque chose qui les effraye. Ils préféreraient que nous restions tous chez nous à dialoguer sur l’internet ou, encore mieux, à regarder passivement la télévision. Ils préféreraient cela, parce que cela signifie que personne d’autre n’interfère avec leur capacité à faire entrer leur récit et leur message dans nos têtes. Ils veulent que nous soyons isolés. Ils veulent que nous soyons aliénés. Ils veulent que nous restions chez nous à regarder du porno ou les informations ou tout ce qui nous maintient isolés en tant qu’individus, parce que dès qu’une interaction face-à-face a lieu, cela ouvre la possibilité d’interrompre leur pouvoir vertical.

Je vais simplement ajouter cela. Dans l’année 2000, il m’est arrivé un amusant incident. Je devins ami avec un universitaire bulgare qui se révéla être un moine orthodoxe. J’étais en train d’écrire ma thèse de doctorat, et il apprit le sujet de ce que j’étais en train d’écrire et il me contacta. Nous eûmes cette correspondance sur la philosophie, fondamentalement, et ensuite il s’avéra qu’il était monarchiste, et il était très intéressé par la cause monarchiste en Bulgarie. Donc, nous avons bavardé là-dessus, et je partageai mes pensées avec lui concernant ce que le Tsar devrait faire en Bulgarie. Il me répondit et il me surprit. Il dit : « J’ai transmis vos commentaires au Tsar ! ». Apparemment, il connaissait réellement le type ! Mais je ne le savais pas. Je ne le savais pas. Il s’avère que j’étais à une personne de distance du Tsar de Bulgarie.

Donc, certains d’entre vous doivent transmettre mes suggestions au Tsar des Démocrates Suédois peut-être. Quelqu’un va transmettre mon idée à Marine Le Pen. Je ne sais pas qui c’est, forcément, mais il y a des chances que si vous parvenez à faire passer ces idées dans une émission, vous êtes seulement à une ou deux personnes de distance des gens qui prennent réellement les décisions.

L’une des choses qui fut très intéressante pour moi dans le livre de Malcolm Gladwell The Tipping Point était une discussion sur une catégorie de gens nommés Connecteurs. Les  Connecteurs sont absolument cruciaux pour que les idées deviennent virales. Pourquoi ? Parce qu’ils propagent toujours par contact de personne-à-personne. Voilà ce qu’est la contagion. C’est quelque chose qui passe d’une personne à une autre. Les Connecteurs sont des gens qui sont connectés à plus de gens que ne l’est l’individu moyen. Si vous pouvez faire entrer vos idées dans la tête de gens qui sont des Connecteurs, il y a une plus grande chance pour que ces choses se propagent à plus de gens.

Il y eut une étude qui fut faite par Stanley Milgram, qui est un psychologue juif qui est très célèbre pour la dénommée Expérience de Milgram, qui était supposée démontrer à quel point les Blancs sont autoritaires et passifs et enclins à faire le mal. Je pense que l’expérience est frauduleuse. Elle semble très, très improbable. Mais l’une des études de Milgram fut celle qu’il fit sur les gens du Nebraska – qui pour ceux qui ne connaissent pas la géographie américaine, est l’un de ces Etats en plein milieu du pays et peuplés de « ces gens » que les élites côtières regardent de haut, des ploucs ; c’est très provincial ; ils l’appellent « pays qu’on survole » [fly-over country], par les gens qui font sans cesse le voyage aérien aller-retour entre New York et Hollywood. Tout ce qui est au milieu est le pays qu’on survole, et le Nebraska est en plein milieu du pays qu’on survole, et donc il y avait probablement une sorte d’agenda derrière son choix du Nebraska. Mais Milgram décida de voir avec quelle rapidité une personne du Nebraska pouvait faire passer une information à quelqu’un de Boston, par des interactions de personne-à-personne. Peut-il y avoir une plus grande distance que celle entre Boston et le Nebraska ?

Le résultat surprenant fut que n’importe quelle personne dans les provinces aux Etats-Unis est en moyenne à seulement six degrés de séparation – ce qui veut dire cinq personnes qui se connaissent personnellement l’une l’autre – de n’importe quelle autre personne dans le pays. Il y a maintenant 300 millions de gens aux Etats-Unis, et pourtant entre moi et n’importe quelle autre personne dans le pays il y a en moyenne seulement cinq personnes, mais je ne sais pas qui sont ces personnes.

Dès que j’ai lu cette étude j’ai commencé à faire une liste de tous les gens intéressants, les gens connus, les gens puissants dont j’étais à une ou deux personnes de distance. J’avais un ami qui est mort il y a presque exactement un an à San Francisco et qui est un exemple légendaire de ce que Gladwell appellerait un Connecteur, parce qu’il était très liant et il pouvait se lier à toutes sortes de gens dans de très nombreux domaines et donc il faisait simplement des connexions. Ce type était quelqu’un de très humble. Il n’était pas un politicien ou un inspirateur ou un agitateur. Par son intermédiaire j’étais à deux degrés de séparation de Marlene Dietrich qu’il avait rencontrée des années plus tôt ; de Placido Domingo, parce qu’il était musicien et donc il rencontrait des gens dans le monde de la musique ; toute une foule de gens dans le monde de Broadway dont les noms m’échappent. Il connaissait beaucoup de gens comme ça. Je suis venu avec une liste quand j’ai vraiment compris l’intérêt de la chose. Sur le dos de mon exemplaire de The Tipping Point j’ai noté le nom de plus de 70 personnes connues dont j’étais à deux degrés de séparation par l’intermédiaire de ce seul individu.

Ensuite j’ai commencé à rechercher d’autres connexions. J’étais à trois degrés de séparation de Benjamin Netanyahu. Une pensée assez glaçante, en fait. J’aimerais le garder à bonne distance, mais je connaissais quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui travaillait avec lui régulièrement. C’est assez effrayant. Le monde est petit, et j’aimerais être plus éloigné de certaines parties du monde et plus proche d’autres parties.

Mais l’important est que ce genre de connexions interpersonnelles est la clé pour les idées contagieuses. Plus vous connaissez de Connecteurs, avec dans de nombreux cas des accointances superficielles avec beaucoup de gens dans de nombreux domaines différents de la société, plus vous avez de potentiel pour une explosion virale d’idées. Donc, si vous connaissez des gens comme ça vous pourriez peut-être les dédaigner. Nous avons tendance à être un peu aigris et introvertis, je pense, à l’extrême-droite. Nous avons tendance à regarder de haut les gens qui ont trop d’amis. J’étais aussi comme ça. Je pensais : « Celui-là a vraiment trop d’amis. Il doit un peu manquer de caractère. Que disait Mussolini ? « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur ». Eh bien, l’inverse serait que si vous vous êtes fait beaucoup d’amis, il doit y avoir quelque chose de mollasson chez vous. Mais il s’avère que des gens comme ça valent de l’or en politique, pour le changement politique. S’il y a des Connecteurs parmi vous, vous devez les apprécier à leur juste valeur et prendre soin d’eux, parce qu’ils peuvent être très puissants.

Donc, qu’est-ce que je vais dire pour résumer tout cela ?

Je pense qu’avant tout, quelqu’un doit transmettre ma suggestion au Tsar concernant un jour de « déclaration » [coming out] nationale où les nationalistes de Suède prendront le contrôle de leur propre visibilité. Ce groupe est un visage très attirant pour les idées marginalisées, et c’est pourquoi ils veulent que vous soyez invisibles. Donc, augmentez votre visibilité. Peut-être par les moyens que j’ai exposés.

Devenez conscients des gens parmi vous qui sont de bons Connecteurs et commencez à les utiliser pour faire circuler vos idées.

Essayez de trouver des gens qui seconderont et légitimeront vos idées même s’ils professent  ne pas y croire. Il y a un très bon exemple de cela. Il y avait une vidéo sur YouTube qui a été commentée sur Counter-Currents par l’un de nos auteurs, Andrew Hamilton. C’est un article intitulé « Join the Dance [4] » [Rejoignez la danse], et je vous recommande de jeter un œil là-dessus sur Counter-Currents. En fait, la vidéo fut tournée lors d’un festival de musique dans l’Etat de Washington. Il y avait un orchestre de rock probablement camé jouant de la musique à l’extérieur, et il y avait tous ces gens assis autour en train de l’écouter. Il y avait un type dehors dans l’herbe tout seul qui a commencé à danser, et les gens ont remarqué qu’il dansait, et beaucoup d’entre eux pensaient probablement que c’était un fou. Vous savez, « Qu’est-ce qu’il a ? » ou ce genre de chose. « Qu’est-ce qu’il fait ? ». Mais alors une deuxième personne est arrivée en courant et a commencé à danser avec lui. Et ensuite à ce moment toute une foule s’est précipitée et a commencé à danser. Donc, la clé dans ce changement n’était pas la première personne qui dansait. C’était la deuxième personne. La deuxième personne a légitimé la première.

La différence entre un dingue isolé et un leader est la deuxième personne qui le rejoint ou la personne qui se lève et qui seconde votre légitimité. « Ce type n’est pas un dingue camé. Il veut s’amuser et je vais le rejoindre ». Dès que le danseur a été secondé par le premier suiveur, alors il est devenu le leader d’une tendance au lieu d’être simplement un dingue isolé. C’est une chose importante à remarquer.

Il se pourrait que beaucoup de gens ici ne voudraient peut-être pas se déclarer publiquement nationalistes. Peut-être que c’est dangereux pour vous. Peut-être que vous préférez être un « agent secret ». Mais vous pourriez au moins envisager de prendre le rôle d’un secondant. « Eh bien, je ne suis pas vraiment d’accord avec ces gens, mais je pense qu’ils disent quelque chose d’important, et, vous savez, je ne suis pas à l’aise dans certaines parties de Stockholm maintenant ».

C’est tout ce que vous avez besoin de dire. « Je ne suis pas à l’aise avec ces changements ». Vous n’avez pas besoin d’être plus idéologique ou plus véhément. J’ai découvert cela en disant simplement aux gens qui sont à tous égards très libéraux : « Je suis désolé. Je ne suis simplement pas à l’aise avec ça ». Ils s’ouvriront, et ils comprendront : « OK. C’est quelqu’un de bien, et c’est vrai, moi non plus je ne suis pas à l’aise avec ça », et ils commenceront à en parler avec vous.

Donc parfois, être simplement un auditeur réceptif et ne pas avoir réellement à exprimer un message est très efficace pour le changement social. Vous n’avez même pas besoin d’être super-articulé. Vous pouvez être le type fort et silencieux tant que vous voulez, et en fait tant que vous faites le simple effort de vous ouvrir à une discussion franche sur des choses qui sont sinon très sensibles, vous pouvez diriger le changement ; vous pouvez rendre les choses possibles.

Donc j’aimerais simplement terminer là-dessus. Encore une fois, je veux revenir à cette idée que c’est très décourageant de penser que nous devons changer l’esprit de tout le monde dans nos sociétés. C’est très décourageant. C’est très intimidant. C’est beaucoup moins décourageant et beaucoup moins intimidant quand vous comprenez que non, ce n’est probablement pas nécessaire.

Les gens de notre peuple sont déjà de notre coté, et les événements sont en train de parler en notre faveur. Nous sommes seulement les premiers à en être conscients. Nous sommes les premiers dans notre conscience, et nous sommes les premiers dans notre courage à faire face aux faits. Mais le reste de notre peuple n’est pas si loin derrière. Si vous pouvez atteindre 27% après des décennies de travail, encore une fois, si vous faites un pas de plus et que vous accroissez votre niveau de visibilité, je pense que vous pouvez atteindre les 54% dans six ou huit mois, parce que ces choses changent très rapidement. Ne serait-ce pas merveilleux si vous étiez à court de Suédois à convertir à vos idées ?