Paris, au delà des bornes de la tolérance

parismassacre [1]1,445 words

English original here [2]

La poussière est retombée après la plus terrible attaque terroriste de l’histoire récente, en Europe continentale. Les Européens doivent maintenant confronter une vérité qu’on les avait persuadés de ne pas voir. La perspective cauchemardesque d’un effondrement social et d’un conflit ethnique systématique, bloc de maisons par bloc de maisons, au coeur de la France et de sa capitale, a depuis longtemps fait l’objet d’avertissements de la part de la Nouvelle Droite européenne. C’est maintenant presque inévitable, à moins que la France soit le premier pays à passer sous la charia.

Les justifications débitées par les médias du système pour pousser à accepter imprudemment de plus en plus de migrants sans aucun contrôle ne sonnent pas seulement creux, mais ont été complètement pulvérisées, en même temps que la fiancée du djihad qui a explosé à Saint-Denis. Il ne peut plus y avoir de doute que la population musulmane d’Europe est par nature agressive, dangereuse, et qu’elle pose une menace existentielle aux peuples français et allemand. On a appris le 18 novembre qu’un attentat à la bombe visant un stade de foot de Hanovre [3] avait été déjoué à la dernière minute, quand quelqu’un a prévenu la police de la présence d’une ambulance bourrée d’explosifs.La presse refuse obstinément d’admettre que la guerre civile est une possibilité réelle et proche de nous. L’idée que notre glorieuse société multiculturelle, multiraciale et multi-factieuse pourrait se désintégrer n’a jamais été sérieusement reconnue par la presse. Au contraire, la classe politique, en dehors des partis « d’extrême droite », persiste à dire que notre société libérale et démocratique est capable d’absorber une immigration illimitée constituée d’étrangers hostiles choisis au hasard. Les Européens n’ont droit aux éloges et encouragements que s’ils sacrifient l’avenir de leurs enfants sur l’autel de la diversité.

L’Allemagne est en train d’atteindre le point d’ébullition, les petites villes peuplées d’Allemands de souche se faisant submerger en un jour par des campements de tentes. En Saxe, la foule a interrompu Merkel en la traitant de « putain » et de « traîtresse envers le peuple ». Environ trois semaines plus tard, on apprenait qu’en Basse-Saxe, un village de moins de cent habitants était en train de se faire imposer plus d’un millier de migrants [4]. L’ampleur de la dépossession imposée par l’État atteint des sommets, et l’on voit le tiers-monde se répandre sans fin depuis la Grèce jusqu’à l’Europe du Nord dans des marches qui rappellent l’Exode de la Bible.

Mais cette volonté de piétiner les Européens dans la boue de leurs propres pays est l’aboutissement du laxisme de plus en plus grand dans le contrôle des frontières [5]. C’est l’état qui impose ce laxisme dans tous les pays soumis à un régime extrême de type libéral démocratique – la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne se montrant les plus ethno-suicidaires. La France héberge une quantité énorme de Nord-Africains, dont beaucoup sont des colons immigrés de première, deuxième, et troisième génération, qui ne se sont jamais assimilés. Ils restent violents et étrangers à la société française, et forment des foyers purulents dans les banlieues de béton qui entourent Paris intra-muros.

On fait de plus en plus admettre aux gens, à contrecoeur, que « l’islam » est un problème européen, et pas simplement un problème qui concerne « les étrangers ». Du point de vue nationaliste, on ne peut malheureusement pas annuler du jour au lendemain les décennies de lavage de cerveau et d’agit-prop contre l’abomination du « racisme » et de la « discrimination », et cela quel que soit le nombre de Parisiens morts.

Le pouvoir s’efforce de présenter le conflit comme un « Choc des Civilisations » entre le califat costumé de l’État Islamique, et le vertueux, « courageux » Occident, qui adhère sur le front intérieur aux principes négatifs de l’abnégation, du dégoût de soi, et de la passivité, tout en exploitant à l’extérieur les atrocités commises contre lui pour justifier des frappes aériennes en Syrie. L’inconvénient de présenter le problème sous l’aspect « Islam contre Occident », et non pas, abstraction faite de la religion, sous l’aspect « Européens contre envahisseurs non-européens », est que cette approche peut être mise au service de l’invasion des pays voisins d’Israël (ce qui fera encore plus de réfugiés), au lieu d’aider à expulser les envahisseurs de nos territoires nationaux.

Le modèle de propagande du Choc des Civilisations exige que le visage de « l’islam radical » soit celui de « Jihadi John [6] » [John le djihadiste] (un sobriquet certainement choisi pour lui donner l’air d’un sujet britannique ordinaire, alors même qu’il était en train de décapiter des journalistes dans le désert). Ce modèle de propagande veut nous faire admettre que « l’islam radical » pose une menace grave et existentielle à « la liberté », comme si la liberté existait encore en Occident. Ce modèle exige que les « réfugiés » soient accueillis en Allemagne, en France, en Grande Bretagne, en Espagne, en Italie et en Grèce, pour y fomenter des troubles ethniques, et instiller chez les Européens un ressentiment amer et la haine de « l’islam radical », à mesure que les fantassins de l’islam et ses fabricants de bombes tombent dans la violence pathologique.

Pour le compte de l’OTAN, de l’Amérique, et des intérêts militaires israéliens, on demande aux Européens de permettre joyeusement que leurs impôts servent à financer les balles qui tuent des enfants en Syrie au nom du soutien aux « modérés », puis on leur demande de regarder ailleurs quand ces mêmes balles perforent le public parisien lors d’un concert de musique. On dit aux Européens que c’est « raciste » de remarquer la tendance persistante des Arabo-musulmans à violer les femmes et enfants blancs – puis on leur demande de soutenir la guerre pour les « droits de l’homme » dans les pays arabo-musulmans, et d’accepter des quantités indéfinies d’Arabo-musulmans établis à leur porte dans des villages de tentes.

La stratégie paradoxale d’à la fois « envahir la planète, et inviter la planète », qui caractérise les dernières aventures militaires américaines, veut que les Européens traitent les musulmans comme un bloc collectif à l’étranger – un mal diabolique et en même temps bien pratique, qui n’est jamais totalement vaincu, et qui prend la pose dans des costumes noirs de ninjas équipés de kalashnikovs après leur dure journée de décapitage à la tronçonneuse – un mal qui justifie un continuel et agressif renforcement militaire dans des régions où il existe un solide régime allié à la Russie.

Mais dès la première seconde où ces mêmes djihadistes amateurs de jeux de rôle grandeur nature franchissent les frontières de l’Europe, il n’est plus possible de les juger autrement qu’en tant qu’individus. Les juger collectivement coupables en Europe reviendrait à dire qu’on peut discriminer certains groupes à cause de leur tendance collective à la violence, et cela ouvrirait un gros baril syrien de Pandore [NdT: allusion à l’armée de Bachar el-Assad, qui largue des barils remplis d’explosifs sur les îlots urbains où se concentrent ses ennemis]. Le droit même de tout musulman à venir vivre en Occident serait remis en question. Et de façon totalement impensable, certains risqueraient même de se pencher de plus près sur le droit accordé à tout non-européen de rester vivre en Occident ; mais la vraie raison de cette « tolérance » pour le viol et le terrorisme est d’empêcher que les gens se demandent si les juifs sont vraiment à leur place en Europe.

Tel est le paradoxe de l’impérialisme démocratique libéral. Cette idéologie nécessite que les musulmans agissent en Occident suivant leur identité collective [NdT : c’est à dire de façon agressive envers nous], ce qui permet en réaction de légitimer la politique otanesque d’expansion et d’occupation, mais elle justifie en même temps leur présence en Occident, en niant qu’ils ont leurs propres intérêts collectifs [NdT : différents des nôtres]. Maintenant, ces « réfugiés » ont clairement abusé de la tolérance dont ils avaient bénéficié, et les Français doivent faire face à la triste vérité que l’agression islamique ne s’explique pas comme un simple « retour de manivelle » dû à la guerre d’Irak et aux microagressions1 [7] françaises.

Le massacre de Paris a dépassé les bornes de ce qu’on peut accepter comme étant la simple rançon de la vie sous un régime libéral. Il a été trop explicite, trop impitoyable. Il a montré aux Européens que les musulmans seront soit à leurs pieds, soit à leur gorge.

Liberté ? Égalité ? Débilité !

Note

1. Le concept judéo-américain de micro-agression, expliqué par le site Urban Dictionary [8] : Théoriquement, une microagression se produit quand on fait quelque chose qui risque de légèrement froisser certaines susceptibilités de façon inoffensive. En pratique, c’est ce qui se passe à chaque fois qu’un Blanc / un non-gay / un homme, dit ou fait quoi que ce soit. En gros, il s’agit donc d’un prétexte gauchiste pour prendre la mouche sans raison. Exemple: « Oh mon Dieu ! Vous avez utilisé un mot d’espagnol ! C’est un cas de microagression contre les Hispaniques par appropriation illégitime de leur langue ! »

Source: https://blancheurope.wordpress.com/2015/11/29/paris-au-dela-des-bornes-de-la-tolerance/ [9]