Agents Secrets

Tamara de Lempicka, Portrait de Tadeusz de Lempicka, 1928 [1]

Tamara de Lempicka, Portrait de Tadeusz de Lempicka, 1928

1,591 words

English original here [2]

L’un des grands plaisirs d’être un Nationaliste Blanc explicite [3] est que je peux rencontrer d’autres Nationalistes Blancs. Si vous déclarez vos idées ouvertement et honnêtement, vous entendrez parler de gens qui sont réellement d’accord avec vous, des gens qui vous respecteront pour vos idées et pour votre franchise. Si vous passez votre vie à cacher vos croyances – à part un clin d’œil, un coup de coude ou une allusion occasionnels –, vous resterez entouré de dupes ou de mollassons qui autrement vous fuiraient et vous dénonceraient. Je ne vois pas d’intérêt à cela.

J’ai toujours placé la probité intellectuelle au-dessus de l’approbation sociale et les vrais amis au-dessus des faux, donc j’ai une faible tolérance pour la dissimulation politique. Je crois qu’en fin de compte nous n’obtiendrons pas ce que nous voulons si nous ne sommes pas francs avec les gens concernant ce que nous voulons exactement (une société de Blancs et pour les Blancs), et contre qui et quoi exactement nous combattons (les valeurs chrétiennes qui nous ont programmés pour le suicide collectif et les Juifs qui organisent et entretiennent le processus).

Je tends à la tolérance, mais dans cette région j’ai une tendance moraliste, et je suis un vrai salopard quand je sens la lâcheté et la malhonnêteté chez les gens. En fait, ce que je méprise est la malhonnêteté par lâcheté. Comme nous le verrons, il y a une autre sorte de malhonnêteté, une malhonnêteté de force et de maîtrise de soi, que j’admire. C’est une malhonnêteté que je suis trop faible pour pratiquer. Cela fait ressembler ma franchise à un  simple laisser-aller.

L’un des grands plaisirs de rédiger Counter-Currents [4] et North American New Right [5] – et avant eux TOQ et TOQ Online – est que ces publications « intellectuelles » attirent des lecteurs intelligents, donc j’ai fini par connaître les gens les plus brillants et les plus courageux de notre mouvement. Nos ennemis – et, malheureusement, beaucoup trop de nos défenseurs – renforcent constamment l’image selon laquelle les Blancs racialement conscients seraient idiots et/ou déséquilibrés. Je me réjouis de recevoir des preuves empiriques quotidiennes que cela est faux.

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Tamara de Lempicka, Saint Moritz, 1929

Je ne prétends pas que j’ai été particulièrement vertueux ici. En fait, pour moi il n’y a pas vraiment d’alternative. Il y a beaucoup de gens dans le mouvement racialiste qui publient du matériel idiot et grossier, soit parce qu’ils sont idiots soit parce qu’ils pensent que jouer les idiots est la seule manière d’atteindre « les masses [7] ». Le problème avec cette stratégie est qu’elle repousse les gens intelligents et attire les idiots. Puisque notre mouvement est petit et a des chances de rester ainsi pour l’avenir prévisible, je préférerais qu’il soit intelligent plutôt qu’idiot. Après tout, l’histoire n’est pas faite par des petites élites de gens idiots.

Simplement en publiant et en vendant du matériel intelligent, je me suis trouvé au centre d’un réseau naissant de racialistes hautement intelligents. Qui sont-ils ? Bien sûr je ne peux pas le dire. Les gens qui ont quelque chose à perdre prennent des risques chaque fois qu’ils contactent des gens dans notre mouvement. La seule manière pour qu’ils me contactent est qu’ils soient sûrs que je garderai leurs informations confidentielles. Et je le ferai. Ma mission en dépend, et rien n’est plus important pour moi que la cause.

Mais je peux vous dire quel genre de gens ils sont. Avant tout, ils sont bien au-dessus de la moyenne en intelligence, en curiosité intellectuelle, en idéalisme, et en créativité. Il y a parmi eux des professeurs d’université, des écrivains, des artistes, des concepteurs, des éditeurs, des gens créatifs travaillant dans l’industrie du film, des hommes d’affaire, et des professionnels, dont certains sont tout à fait importants dans leur domaine.

Il y a parmi eux un nombre disproportionné de gens entre 15 et 40 ans – bien plus jeunes que l’audience moyenne à une Conférence d’American Renaissance ou une réunion du Council of Conservative Citizens –, beaucoup d’entre eux venant de la classe supérieure ou de la classe moyenne supérieure et qui se dirigent vers les meilleures universités ou qui en sont diplômés. Avec un peu de chance et un peu de guidance, ils sont destinés à avoir une influence disproportionnée sur la société.

Bref, je crois que j’ai les éléments essentiels d’une nouvelle élite intellectuelle et créative, une élite qui pourrait être capable de jouer un rôle dirigeant dans la victoire de notre peuple.

Mais ce n’est pas encore une élite.

Tamara de Lempicka, "Auto Portrait in Green Bugatti," [8]

Tamara de Lempicka, Autoportrait en Bugatti Verte, 1925

Premièrement, je suis souvent le seul nationaliste racial que ces gens connaissent, et pour la plus grande part, nos relations sont simplement commerciales (ils m’achètent des livres) ou virtuelles (correspondants e-mail). Nous n’avons pas encore un réseau, seulement un grand nombre d’individus isolés reliés à moi par le plus mince des fils. Pour avoir un réseau, nous devons créer des liens latéraux entre les différents fils, reliant les individus au réseau en de multiples points. Je travaille à cela, en mettant des individus ayant des idées semblables en contact les uns avec les autres.

Deuxièmement, nous sommes un petit nombre et largement dispersés autour du monde. Nous devons être plus nombreux, et nous devons avoir des interactions concrètes et face-à-face de temps en temps. Je travaille à cela. Je travaille à faire venir plus de gens et à créer des espaces sûrs pour des interactions face-à-face.

Troisièmement, nous avons besoin de gens qui soient implantés dans le système et qui aient beaucoup à perdre. Mais à cause de ces mêmes traits, ils ne peuvent pas se permettre d’être des Nationalistes Blancs explicites. Pas encore, en tous cas. Nous ne gagnerions rien si ces gens perdaient leur position dans le système en avouant publiquement leur Nationalisme Blanc dans le climat actuel.

Donc que faut-il faire ? Nous devons continuer à construire notre réseau jusqu’à ce que nous devenions suffisamment forts, et le système suffisamment faible, pour qu’une lutte ouverte ait une chance de succès. Jusque-là, la plupart d’entre nous devront rester publiquement silencieux, partageant nos vues avec seulement de petits cercles d’amis de confiance.

Mais psychologiquement, cela est très difficile à faire. La vérité est importante pour nous, ou nous ne serions pas des Nationalistes Blancs. Le courage est important pour nous, ou nous ne serions pas des Nationalistes Blancs. Il nous est donc très difficile de dissimuler la vérité, ou même de rendre un hommage hypocrite à des mensonges, sans nous considérer comme des lâches au fond de nous.

Par exemple, récemment un camarade qui est en position d’engager des gens pour son entreprise m’a dit qu’il craignait d’avoir une conversation avec son supérieur sur la diversité. Il m’a dit qu’il se préparait à déclarer franchement qu’il baserait ses décisions seulement sur le mérite. Il m’a dit qu’il ne pourrait pas se regarder en face autrement.

Tamara de Lempicka, "Portrait of Dr. ," [9]

Tamara de Lempicka, Portrait du Dr. Boucard, 1929

Je lui dis que cela était un laisser-aller immoral. Ses protestations ne changeraient pas l’engagement de son institution en faveur de la diversité. Cela ne ferait que compromettre sa position dans l’institution et conduirait très probablement à ce que le pouvoir d’engager des gens soit donné à quelqu’un d’autre.

Je le persuadai qu’il valait mieux rendre un hommage hypocrite à la diversité, conserver son pouvoir d’engager des gens, et ensuite utiliser ce pouvoir pour engager des camarades. Au diable le « mérite » si le meilleur candidat est un ennemi racial ou idéologique. Dans un tel processus, la « diversité » pourrait en fait nous aider, puisqu’il pourrait utiliser des considérations de diversité pour exclure les Juifs au motif que ce sont des Blancs.

Etre un Nationaliste Blanc comporte de nombreux risques et aucune récompense. L’un de mes buts est de changer cela en construisant une aide mutuelle dans notre réseau.

Pour aider mon camarade à mettre cela en accord avec sa conscience, je lui suggérai de se voir comme un agent secret, comme un soldat politique discipliné. Quand James Bond est en mission secrète, il ne se reproche pas d’être un lâche au motif qu’il ne révèle pas sa véritable identité. Il pense seulement à sa mission, à son devoir. Un agent secret ne ment pas par lâcheté, mais par force et par maîtrise de lui-même. Il réprime toute franchise inappropriée, pour le bien supérieur.

Oui, nous avons besoin de plus de Nationalistes Blancs explicites. Mais si vous ne pouvez pas en être un, ne vous reprochez pas d’être un lâche, ne créez pas un conflit intérieur qui épuise vos énergies et pourrait vous conduire à laisser échapper la vérité d’une manière autodestructrice, dans un moment de simple faiblesse et de laisser-aller.

Au contraire, vous devez adopter pleinement le rôle d’un agent secret, creuser profond, monter haut, faire entrer vos camarades, et être fier.

Nous savons que le présent système est intenable, mais nous ne savons pas quand il s’effondrera ni comment. Cela pourrait être soudain et inattendu, comme l’effondrement du communisme. Ou cela pourrait être long et lent. Quelle que soit la manière dont cela se produira, cependant, les gens qui ramasseront les morceaux et construiront un nouvel ordre devront probablement être une élite organisée et reliée en réseau, déjà implantée dans la structure de pouvoir existante.

Faisons en sorte que la prochaine élite soit la nôtre. La meilleure façon de faire cela est d’adopter le rôle et la discipline des agents secrets.