La politique du ressentiment

Bern_Cathedral_Switzerland-Triumph-of-Death-Dornai [1]1,820 words

English original here [2]

Les Nationalistes Blancs pensent que le système multiracial et multiculturel existant a mis notre race sur le chemin de l’extinction.

Les taux de natalité blancs dans le monde sont en-dessous du niveau de remplacement, alors que nos patries sont inondées de non-Blancs au taux de reproduction élevé qui minent les salaires des Blancs et prennent à nos Etats-providence bien plus que ce qu’ils leur donnent, ce qui signifie que ce sont les Blancs indigènes qui paient la note. 

Les Blancs sont disproportionnellement les victimes des criminels non-Blancs, des meurtriers, des violeurs et des petits voleurs noirs et bruns dans les rues jusqu’aux méga-escrocs et fauteurs de guerre juifs dans les citadelles du pouvoir. Les Blancs meurent disproportionnellement en Irak et en Afghanistan, et bien sûr nous payons aussi disproportionnellement la note pour ces guerres.

Alors que les non-Blancs jouissent d’un baby boom aux dépens des Blancs, on nous vend le métissage, l’homosexualité, l’avortement, l’adolescence perpétuelle, l’adoption interraciale, le carriérisme égoïste, l’altruisme environnemental – tout ce que vous voudrez, en fait, tant que les berceaux ne se remplissent pas de bébés blancs.

Nos valeurs ont été avilies, notre morale débauchée, notre culture liquidée pour feindre l’égalité avec des primitifs. Toute forme saine de conscience ethnique blanche est stigmatisée, alors que la culpabilité blanche et l’affirmation de soi non-blanche sont promues. On nous dit que nous n’avons pas droit à nos nations, à notre richesse, à nos valeurs, à notre mode de vie. Nous n’avons pas de fierté, pas d’épine dorsale, pas de droit de naissance, pas de sens du destin ou d’un but, pas de conviction que nous sommes nécessaires pour le monde.

Nous nous comportons comme un peuple vaincu. Un peuple vaincu existe par tolérance des autres. Un peuple vaincu ne peut pas dire non. Quand un non-Blanc demande quelque chose, nous devons lui céder. Si cela continue, nous deviendrons des minorités dans nos patries en quelques décennies. Nous allons céder le pouvoir de décider de notre destin à des gens qui nous haïssent, des gens qui pilleront et persécuteront nos descendants toujours moins nombreux jusqu’à ce que notre race cesse simplement d’exister – et ensuite ils continueront à nous blâmer pour leurs échecs longtemps après notre disparition.

Les Blancs sont persécutés simplement parce qu’ils sont blancs. Et si Channon Christian et Christopher Newsom, qui furent torturés et tués par des Noirs, souffrirent évidemment plus que l’héritière Casey Johnson ou la poétesse Sylvia Path, qui furent tuées doucement par une atmosphère culturelle empoisonnée de haine anti-Blancs, tous les Blancs sont ciblés pour la destruction, simplement parce qu’ils sont blancs.

Le Nationalisme Blanc a donc le potentiel pour devenir un mouvement de masse, englobant tous les Blancs, puisque nous représentons – et combattons pour – les intérêts raciaux authentiques et légitimes de tout notre peuple. De plus, le Nationalisme Blanc peut faire appel aux passions les plus puissantes qui impulsent les mouvements politiques de masse : ressentiment, persécution, colère, haine d’un système conçu pas simplement pour nous escroquer et nous avilir, mais en fin de compte pour nous détruire.

De plus, le Nationalisme Blanc n’arrivera jamais à rien tant qu’il n’aspirera pas à être un mouvement de masse, exploitant le ressentiment, la persécution et la haine pour détruire le système existant et libérer notre peuple.

Mais ce genre de politique ne convient pas bien à beaucoup de Nationalistes Blancs.

Beaucoup de Nationalistes Blancs sont simplement des conservateurs bourgeois un peu échauffés qui tremblent pour leur compte en banque lorsqu’ils entendent des grognements populistes ou qu’ils sentent le vent de la politique du ressentiment. J’ai connu des capitalistes louches qui se sont enrichis de manières qu’aucune société décente ne devrait permettre. Mais ils sont tous convaincus que toute objection à leur mode de vie est motivée seulement par la jalousie et le ressentiment, un peu comme les Juifs qui attribuent toujours l’antisémitisme aux défauts de leurs ennemis.

D’autres Nationalistes Blancs tendent à être élitistes avec un penchant pour les sociétés hiérarchiques traditionnelles : monarchies, aristocraties, républiques antiques. Nous méprisons la montée de l’homme des masses et de la société de masses : démocratie, socialisme, communisme.

Mais si nous voulons fonder une aristocratie classique, nous devons apprendre les arts martiaux, inventer une machine à remonter le temps, revenir 1.000 ans en arrière, conquérir un pays, et ensuite mûrir pendant 900 ans. Alors la politique pourra être basée sur les sentiments plus nobles, pas sur les goûts et le ressentiment grossiers de la populace.

A mon avis, aucun système de gouvernement ne fut plus parfait que la monarchie anglaise au milieu du XIXe siècle – sauf, bien sûr, le fait qu’une centaine d’années plus tard l’Angleterre devint la Piste d’Atterrissage N° 1, liquidant son empire pour déverser le feu et la mort sur l’Europe, au profit des Juifs, des Bolcheviks et des Américains, qui n’étaient manifestement ni nobles ni cultivés.

Si vous suivez votre aristocratie idéale jusqu’au bout et que vous nous rejoignez dans le présent, nous pouvons commencer la tâche de sauver notre race dans le monde réel. Pour faire cela, cependant, nous devons affronter le fait que nous sommes la populace, les paysans ombrageux et ingrats désignés par nos seigneurs et maîtres judéo-ploutocratiques pour être remplacés par des fellahs plus bêtes, plus basanés et plus dociles.

Nous devons soulever notre populace en faisant en sorte que nos frères er sœurs de race deviennent conscients de leur persécution. Nous devons les libérer de la culpabilité blanche qui en fait des cibles faciles. On ne sent pas vraiment persécuté tant que l’on n’a pas la conviction que c’est un sort injuste. Nous devons entretenir leur ressentiment et leur indignation jusqu’à ce qu’ils combattent comme des enragés.

« Mais, Greg », pourriez-vous me demander, « comment ce programme de soulèvement de la populace grossière peut-il cadrer avec votre élitisme déclaré et votre accent sur la ‘métapolitique’ et votre fleuve incessant d’articles mentionnant Nietzsche, Spengler, Evola et Heidegger ? ». C’est une bonne question. Ma réponse est que la métapolitique est nécessaire mais pas suffisante pour nous sauver.

La métapolitique telle que je la comprends inclut deux choses : (1) l’activité intellectuelle, c’est-à-dire la construction de notre vision-du-monde et la déconstruction de celle de l’ennemi, et (2) l’organisation d’une communauté, c’est-à-dire la construction d’une communauté nationaliste blanche, une contre-culture et une contre-communauté qui sera la semence d’un ordre nationaliste blanc à venir. Ces choses sont absolument nécessaires, mais seules elles ne sont pas suffisantes pour nous sauver. Pour nous sauver, le Nationalisme Blanc doit en fin de compte devenir un mouvement politique.

Je pense qu’il est trop tôt pour un mouvement politique, et que nous devrions dépenser notre temps et notre argent dans la métapolitique. Au mieux, l’activisme politique aujourd’hui devrait être regardé comme une sorte d’éducation métapolitique, puisque nous avons besoin d’une tradition de gens avec une expérience politique concrète si nous voulons un jour nous impliquer dans la politique et jouer pour gagner (voir les choses de cette manière empêchera aussi le genre de burnout provoqué par les faux espoirs de faire de vrais progrès politiques dans le climat actuel. Gérer les attentes est toujours crucial).

Mais quand le temps de la politique viendra, ce sera nécessairement une forme de politique de masse moderne alimentée par le ressentiment – dans notre cas un juste ressentiment. Mon rôle métapolitique, et le but de ce petit essai, est de nous assurer que ce point soit clarifié dès maintenant et que nous ajusterons nos attitudes et nos plans en accord avec lui.

Il est utile de le préciser, parce que deux auteurs que je lis régulièrement – Richard Spencer et Brett Stevens – ont récemment été critiques vis-à-vis des tentatives d’exploiter le ressentiment blanc devant notre dépossession en cours, et leurs attitudes ne sont pas idiosyncrasiques mais largement partagées.

Dans l’article « Poor Little Oppressed White People » [Pauvres petits Blancs opprimés] [1], Spencer discute ce que disent Colby Bohannan de l’Association pour l’Egalité de l’Ancienne Majorité et Lou Calabro du Forum des questions européennes/américaines, qui cherchent tous deux à promouvoir la conscience ethnique blanche dans une société multiculturelle, le premier en parrainant une formation intellectuelle pour les Blancs, le second en faisant du lobbying pour que les écoles de Californie reconnaissent les Américains européens comme un groupe ethnique.

Spencer compare les deux hommes à « des défenseurs des droits comme Al Sharpton – maintenant les pauvres petits Blancs opprimés demanderont apparemment des aumônes à l’Etat providence ». Spencer reconnaît le potentiel de ces projets pour éveiller la résistance blanche à la dépossession raciale, mais apparemment cela ne semble pas être suffisamment  noble ou révolutionnaire pour ses goûts.

Stevens identifie aussi la politique du ressentiment de masse au « libéralisme » de bas-étage qu’il oppose au conservatisme noble et élitiste [2]. Il affirme aussi que se penser comme une victime est malsain [3]. A mon avis, cependant, c’est d’être une victime qui est malsain. Se sentir persécuté, par contre, n’est pas forcément mauvais si cela motive quelqu’un à devenir enragé et même plus. De plus, il s’agit de politique, pas de thérapie. Franchement, je suis prêt à sacrifier un peu de paix de l’esprit si c’est cela qu’il faut pour gagner.

Le Nationalisme Blanc comprend des éléments populistes aussi bien qu’élitistes. Nous sommes des populistes parce que nous croyons qu’une société juste vise au bien commun de notre peuple – en totalité. Pourtant la connaissance et l’aptitude à rechercher le bien commun sont la propriété du petit nombre, pas du grand nombre. Donc une société authentiquement populiste a besoin d’une élite pour la guider (par le même raisonnement, les masses doivent avoir leur mot à dire dans la politique pour empêcher les élites de rechercher leur bien factionnel aux dépens du bien commun). Le seul vrai choix est de savoir si nous sommes gouvernés par notre propre élite dont les tendances égoïstes sont modérées par la parenté de race, ou par une élite étrangère et hostile sans la présence de telles barrières à l’exploitation. Notre modèle est une société hiérarchiquement différenciée, organiquement unifiée, un organisme politique.

Si nous devons créer ce genre de société demain, notre mouvement devra incarner ce même mélange de populisme et d’élitisme aujourd’hui. Nous ne gagnerons pas sans nous engager dans la politique de masse, et les masses sont mues par le ressentiment. Il n’y a rien de sale à cela, parce que nos griefs sont justes. Et même si c’était sale, une race qui combat pour sa survie ne peut plus se permettre d’être conduite par de nobles gentlemen qui prennent des épées pour aller dans un combat à l’arme à feu parce qu’ils préfèreraient perdre plutôt que violer leur sens de l’honneur et de la sportivité. Au contraire, il nous faut des dirigeants qui soient prêts à faire le même sacrifice que Frodon dans Le Seigneur des Anneaux, qui sauva le Comté, mais pas pour lui-même, car dans la bataille il perdit une partie de sa propre âme.

Notes 

[1] http://www.theoccidentalobserver.net/2011/03/poor-little-oppressed-white-people/ [3]

[2] http://www.amerika.org/politics/forward/ [4]

[3) http://www.amerika.org/politics/naming-the-jew-and-why-you-wont-see-it-here/ [5]