Ce bon vieux libéralisme

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English original here [2]

Quand les Nationalistes Blancs soulignent le fait indéniable que dans tout le monde blanc, les Eglises chrétiennes aident activement au remplacement de la race blanche au moyen de l’immigration et de la colonisation non-blanches – ou, au mieux, ne s’y opposent pas –, la réponse habituelle des apologistes chrétiens est que nous ne devrions pas critiquer les Eglises aujourd’hui parce que, des siècles auparavant, l’Eglise combattit l’invasion musulmane de l’Europe et lança les Croisades pour reprendre la Terre Sainte. 

J’appelle cela l’argument de la « bonne vieille religion », et il me paraît boiteux pour un certain nombre de raisons.

1. Ce qui est passé est passé.

2. Les guerriers défendirent l’Europe, pas les prêtres. Ce sont les épées, les haches et les masses d’armes maniées par des hommes rudes qui fauchèrent les envahisseurs, pas les croix, l’encens et les incantations de pédophiles en robe. L’islam attaqua de nombreux peuples différents pratiquant de nombreuses religions différentes. Mais que leurs prêtres aient été hindous ou zoroastriens ou chrétiens, ce sont les guerriers qui combattirent pour défendre leurs patries. Les guerriers européens préchrétiens combattirent pour défendre leurs patries aux Thermopyles et à Salamine, et les Européens postchrétiens peuvent tout aussi bien le faire.

3. Si les chrétiens veulent s’approprier la bataille de Tours, veulent-ils aussi s’approprier tout ce qui arriva avant cela, c’est-à-dire la perte de l’Afrique du Nord et de l’Espagne chrétiennes en faveur de l’islam ?

4. Si les chrétiens veulent s’approprier les Croisades, veulent-ils aussi s’approprier la perte initiale de la Terre Sainte par les Byzantins ? Veulent-ils s’approprier la Quatrième Croisade et la mise à sac de Constantinople ? Veulent-ils s’approprier la Croisade des Enfants ? Veulent-ils s’approprier la perte complète de la Terre Sainte en faveur des musulmans ? Parce que – souvenez-vous – les Croisades furent un échec géant, en fin de compte.

5. Si les chrétiens veulent s’approprier la bataille de Lépante, souhaitent-ils aussi posséder la chute de Constantinople et toutes les autres défaites qui l’ont précédée et qui l’ont suivie ? Veulent-ils s’approprier les marchandages et les alliances passés avec les Turcs par des princes chrétiens cherchant à prendre l’avantage l’un sur l’autre ?

La meilleure manière d’apprécier la stupidité de l’idée de placer nos espoirs dans la renaissance d’une forme combattante du christianisme – une religion qui a perdu l’hégémonie dans les pays blancs au XVIIe siècle et qui a encore décliné depuis – est de comparer le christianisme à une religion bien plus vitale, la religion qui l’a remplacée, la religion dominante de l’Occident : le libéralisme.

Comme le christianisme, le libéralisme est une croyance universelle. De même que tous les hommes peuvent être frères en Christ, tous les hommes peuvent être citoyens d’une société libérale. Mais cela n’empêcha pas les libéraux, il y a moins de 100 ans, d’être des réalistes raciaux et de prendre parti pour les leurs dans les conflits ethniques. Les libéraux et les progressistes furent aussi des défenseurs des restrictions à l’immigration et de l’eugénisme. L’un des projets en cours de Counter-Currents est de documenter l’existence d’une Gauche racialement-consciente [3], qui a inclus des figures comme Jack London [4] et Denis Kearney [5] en Californie et Rex Fairburn [6] en Nouvelle-Zélande. Il me paraît bien plus raisonnable pour les Nationalistes Blancs d’espérer une renaissance d’une forme racialement-consciente et militante de notre religion vivante et dominante, plutôt que d’une forme médiévale d’une foi remplacée et mourante.

Non seulement ce bon vieux libéralisme est de date relativement récente, mais il est possible de réformer le libéralisme de manière à ce qu’il ne soit pas ouvert au christianisme et aux autres religions révélées du livre. Il n’y a pas de « bible » du libéralisme – excepté des traces vestigiales de la Bible elle-même, qui est la source de beaucoup de ses problèmes. Ainsi le libéralisme est relativement plus ouvert à l’interprétation et au changement. Un christianisme dépouillé de l’égalitarisme, de l’universalisme, et de l’espoir eschatologique pour le futur est impensable. Mais un libéralisme dépouillé de ces vestiges de christianisme est parfaitement concevable. Il est possible de croire que le libéralisme est la meilleure forme de société, mais seulement pour les Blancs, parce que les races ne sont pas égales, et qu’il n’y a aucune chance qu’elles le deviennent dans une quelconque utopie future.

1. Les libéraux blancs sont en réalité profondément racistes. Tous les libéraux blancs que je connais pense que les Noirs et les métis sont, en moyenne, mentalement inférieurs aux Blancs et moins attirants qu’eux. Ils pensent aussi que les Asiatiques sont mentalement égaux aux Blancs mais moins attirants et moins intéressants à fréquenter. Vous pouvez déduire cela de leur comportement, mais beaucoup le diront ouvertement, s’ils se sentent libres de le faire.

Les libéraux blancs n’exprimeront pas ouvertement de telles croyances et éviteront  d’agir en conséquence – mais pas pour les mêmes raisons que la plupart des Nationalistes Blancs : le sentiment de culpabilité à cause de l’internationalisation de fausses valeurs et le désir de préserver argent et statut dans un système qui récompense le conformisme et punit la dissidence. Ils craignent d’être les seuls à avoir ces croyances. Ou ils craignent que même s’ils ne sont pas les seuls à les avoir, personne ne prendrait leur défense alors que d’autres tireraient parti de leur disgrâce. Quand ces mécanismes de contrôle se briseront, beaucoup de choses deviendront possibles.

2. Les libéraux blancs sont en réalité des « suprématistes blancs », et même à un tel degré que je trouve cela franchement embarrassant et choquant. Les libéraux croient que les Blancs sont les seuls agents de l’histoire. Cette vision engendre deux modèles de pensée apparentés : la grandiloquence blanche et la culpabilité blanche. La grandiloquence blanche consiste à croire que les Blancs sont responsables de toutes les bonnes choses. Les libéraux blancs croient qu’ils établissent les standards de la vie civilisée à laquelle tous les autres peuples aspirent, ou devraient aspirer, s’ils savaient ce qui est bon pour eux. L’autre face de la grandiloquence blanche est la culpabilité blanche, la croyance selon laquelle les Blancs sont en réalité responsables de toutes les mauvaises choses dans le monde. Si les libéraux blancs pouvaient être détachés de ce sentiment irréaliste d’omnipotence, s’ils pouvaient accepter que les autres races sont des agents aussi, pour le bien ou pour le mal, mais en conservant un sentiment plus assagi de fierté blanche et culpabilité blanche [7], cela ouvrirait tout un nouveau monde de possibilités.

3. Les libéraux et les progressistes blancs préfèrent généralement le darwinisme au créationnisme, sauf quand on en vient au cerveau humain. L’égalitarisme est simplement le créationnisme libéral. L’idée que la race est une construction sociale est simplement un postulat métaphysique de schémas égalitaires sociaux élevés. Quand on en vient à la science, les libéraux blancs sont à 99% d’accord avec le Nationalisme Blanc. Les créationnistes chrétiens, par contre, sont à 0% d’accord. Ils sont donc capables d’accepter l’égalitarisme racial sans réserve. En fait, ils finiront par être les derniers à y croire vraiment dans notre société.

4. Faire revivre une forme militante et racialement réaliste du libéralisme comporterait un clair avantage : contrairement aux conservateurs, les libéraux sont des gagneurs [winners].  Ils comprennent le pouvoir. Ils savent comment l’obtenir et comment le garder. Les Nationalistes Blancs ont beaucoup à apprendre d’eux. Finalement, bien sûr, si le libéralisme devait subir une réforme raciale, cela serait le signe de la perte de son hégémonie intellectuelle en faveur du Nationalisme Blanc, qui le remplacerait alors comme religion civile [8] de l’Occident.