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C’est il y a environ vingt ans que je remarquai pour la première fois que « Joyeux Noël » [« Merry Christmas »] était en train d’être remplacé par les fades et neutres « Bonne année » [« Season’s Greetings »] et « Bonnes fêtes » [« Happy Holidays »].
Je demandai à une enseignante de ma connaissance, une libérale bienveillante qui est un baromètre infaillible des derniers courants du Politiquement Correct, pourquoi cela avait lieu. Elle me répondit par une autre question : « Si vous étiez juif, ne vous sentiriez-vous pas offensé si quelqu’un vous souhaitait un Joyeux Noël ? ». Le ton signifiait que c’était évident en soi, que nous devions éviter à tout prix de commettre une telle offense, et que j’étais stupide de simplement poser la question. Elle avait manifestement passé trop de temps à discuter avec les étudiants.
Je pensai en moi-même : « Je ne serais pas offensé si un Juif me souhaitait un Joyeux Hanoukka. Ce serait étroit d’esprit. Donc pourquoi un Juif devrait-il être offensé si je lui souhaitais un Joyeux Noël ? Qu’est-ce qui rend les Juifs différents ? Pourquoi les gens cèdent-ils devant une telle étroitesse d’esprit ? »
Je pensai aussi : « Une attitude pluraliste et libérale n’impliquerait-elle pas plusieurs formules de souhaits, plutôt qu’une formule fade, sans caractère et homogène ? »
Je commençai aussi à remarquer la prolifération de l’abréviation « X-mas », même dans les cartes de vœux, les vitrines de magasins et les publicités. Les abréviations sont parfaitement normales dans les notes écrites à la main et dans les e-mails. Mais elles sont maladroites dans des contextes plus formels, donc je me demandai ce qui poussait à ce changement de goût et de style. Pourquoi les gens font-ils littéralement disparaître le mot « Christ » dans « Christmas » ? Mais qui est derrière cette tendance ? Et y a-t-il quelque malveillance antichrétienne à l’œuvre ici ?
Ces dernières années, il y a eu une prolifération d’informations sur la destruction de Noël en Angleterre et aux USA, pour satisfaire les goûts de minorités antichrétiennes. Par exemple, en 2002 à Mobile en Alabama, le défilé de Noël annuel, célébré depuis 1945, dut être renommée le défilé du « Jolly Holiday ». D’après les organisateurs, « Ils ont dit qu’ils voulaient un nom qui serait plus inclusif, puisque le défilé cette année inclurait des chars de Hanoukka et de Kwanza en plus de l’habituelle kermesse. [Christmas fair] ».
Sommes-nous en train de perdre Noël pour céder aux désirs de ceux qui célèbrent Kwanza ? La réponse est non.
Kwanza est la fête africaine ersatz inventée en 1966 par un Nègre américain du nom de Maulana Ron Karenga. Kwanza est supposé être une alternative nègre à Noël. C’est une fête de sept jours, célébrée du 26 décembre au 1er janvier. Chaque jour de Kwanza commémore un concept différent : unité (pas la diversité ; l’unité est pour eux, la diversité pour nous), l’autodétermination, le travail et la responsabilité collectifs, l’économie coopérative, le but, la créativité, et la foi.
Jusqu’ici, la plupart des gens accorderont une attention respectueuse au Kwanza. Mais attendez : pour commémorer chaque jour de Kwanza, une bougie est allumée dans un candélabre à sept branches appelé le « Kinara ». Or « Kinara » est supposé sonner comme « Menora », mais avec un « K » comme dans Kwanza. Vous avez saisi ? (je sais, vous pensiez que le Kinara était un titre dans le Ku Klux Klan, comme un Kleagle et un Kligrapp). Le Kinara révèle simplement à quel point le Kwanza est infantile, artificiel, et imitatif. Même les libéraux les plus condescendants écarquillent les yeux.
Mais la bêtise n’est pas un obstacle à l’avancement dans l’Amérique d’aujourd’hui, et donc le Kwanza connaît une lente progression. En 1997 le Service des Postes US émit un timbre sur le Kwanza. Les commerciaux virent le potentiel de profits pour le Kwanza, et les politiciens aussi. Bill Clinton commença à publier des proclamations annuelles pour le Kwanza, une pratique poursuivie par le président « conservateur » George W. Bush.
Mais le Kwanza n’est pas en train de détruire Noël. La plupart des Américains n’en ont encore jamais entendu parler, et aucun Américain blanc ne peut y penser dans un certain embarras. Même les libéraux blancs préfèrent probablement ne pas y penser du tout, donc il y a peu de chances qu’ils aient cela en tête lorsqu’ils vous souhaitent un chaleureux « Joyeuses Fêtes ! ». De plus, la plupart des Noirs qui célèbrent Kwanza célèbrent probablement Christmas aussi, donc il y a peu de chances qu’ils se hérissent pour défendre Kwanza si on leur souhaite un « Joyeux Noël ! ».
Non, ce sont les Juifs qui ont volé Noël. Kwanza ne fait que singer Hanoukka. Hanoukka est une fête juive mineure qui célèbre, comme la plupart des fêtes juives, le massacre d’ennemis tribaux. C’est principalement aux USA que Hanoukka a été promu comme un rival juif de Noël.
Les motifs de cela ne sont pas clairs. L’un d’eux pourrait être le goût du secret, le désir de certains Juifs de se fondre dans leur population-hôte. Le goût du secret est certainement un motif du judaïsme réformé. Les synagogues réformées ont même adopté des vitres teintées et la musique avec orgues pour donner l’impression que le judaïsme est simplement une autre confession « judéo-chrétienne ».
Un autre motif pourrait être la rivalité : les Juifs reconnaissent l’attrait de Noël, et veulent que leurs enfants soient occupés à faire quelque chose d’autre durant la période de Noël.
La malveillance joue probablement aussi un rôle.
D’abord, il y a le ressentiment de l’éternel étranger tentant de se sentir plus à l’aise en brisant la distinction entre l’intérieur et l’extérieur. Pour faire cela, il doit effacer les symboles définissants de la culture-hôte. Un Juif se sent extérieur quand vous dites « Joyeux Noël », mais il se sent à l’aise quand vous dites « Joyeuses Fêtes ». En fait, il se sent honoré de cette indication concrète de son pouvoir culturel et politique.
Ensuite il y a le ressentiment particulier que les Juifs nourrissent envers le christianisme. Il y a au moins trois raisons pour cela. D’abord, Jésus était un juif apostat, et personne n’aime les apostats. Ensuite, Jésus rejeta le judaïsme pour son tribalisme, son inhumanité et sa malhonnêteté intellectuelle, et la vérité blesse, donc les Juifs haïssent Jésus en tant que porteur de mauvaises nouvelles. Enfin, bien qu’aujourd’hui l’islam soit la religion qui résiste le plus aux Juifs et que le christianisme soit la plus apologétique et la plus servile, cette situation est prédominante surtout depuis la fondation de l’Etat d’Israël. Avant cela, les Juifs vivaient en sécurité dans les pays musulmans alors qu’ils se faisaient expulser de presque tous les pays chrétiens en Europe. Le chapitre 5 du livre d’Israël Shahak, Histoire juive, religion juive ; le poids de trois millénaires, contient une discussion révélatrice sur les attitudes juives envers les non-juifs, incluant une comparaison des attitudes juives envers les chrétiens et les musulmans.
Le Juif Philip Roth est l’auteur de romans épouvantables qui sont néanmoins extrêmement révélateurs du fonctionnement de l’esprit juif. Dans Opération Shylock, il jubile :
« Dieu donna à Moïse les Dix Commandements et ensuite il donna à Irving Berlin le ‘Défilé de Pâques’ et le ‘Noël Blanc’, les deux fêtes qui célèbrent la divinité du Christ – et que fait Irving Berlin ? Il les déchristianise toutes les deux ! Pâques est transformé en spectacle de mode et Noël en une fête de la neige. »
Donc, comment reconquérir Noël ? D’abord, laissez-moi dire quelque chose concernant mes motifs. J’ai été élevé en chrétien, mais ça n’a jamais marché. Je préférerais garder le christianisme en-dehors de la politique, et je détesterais vivre dans une société chrétienne intolérante. Franchement, j’aurais préféré que nos ancêtres conservent leurs anciennes religions païennes. En fait, Noël incorpore beaucoup d’anciens éléments païens européens, mais remarquez que les multiculturalistes ne font aucune tentative pour satisfaire ceux qui célèbrent Yule, les Saturnales et la naissance de Mithra. Rien de ce qui est Blanc n’est promu par les multiculturalistes.
Mais, malgré tout, j’aime beaucoup Noël. Quand les jours raccourcissent et que le temps devient mauvais, il est bon de créer un environnement de joie et de bonne volonté. Au fond, mon objection n’est pas religieuse, mais culturelle. Je déteste voir s’exercer les forces homogénéisantes, laïcisantes et niveleuses de la modernité, même contre une religion que je ne professe pas.
Donc que faut-il faire ? D’abord, bien que les Juifs soient la force dirigeante derrière la destruction de Noël, ils sont une infime minorité, qui ne peut pas être aimée et qui ne l’est pas, et tout l’arrivisme du monde n’aurait pas triomphé si les Blancs n’étaient pas aussi ramollis. Ensuite, l’incident du Défilé du « Jolly Holiday » de Mobile est instructif. Les non-juifs réagirent :
« …citant des menaces par e-mail et par téléphone de la part de résidents opposés à un défilé sans le mot Christmas dans son titre (…) les organisateurs du Défilé de Noël de Mobile… annoncèrent qu’il n’y aurait pas de défilé cette année. (…) Trois heures plus tard, des volontaires de Main Street Mobile, une organisation de citoyens de la ville constituée pour promouvoir le centre-ville, annonça qu’un défilé aurait lieu. (…) Il sera nommé la Mobile Christmas Holiday Parade. »
Cette année, j’ai réagi d’une manière subtile mais ferme. Chaque fois que j’en ai l’occasion, je souhaite aux gens un « Joyeux Noël », spécialement quand je suis supposé dire « Bonnes fêtes ». J’ai même souhaité un « Joyeux Noël » aux athées et aux odinistes que je connais.
Donc, en gardant cette longue préface à l’esprit : d’un infidèle à un autre, « Joyeux Noël ! »
« T.C. Lynch », Vanguard News Network, 25 décembre 2003
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