« La race blanche ne mérite pas de survivre » (Version blanche)

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English original here [2]

C’est un lieu commun aujourd’hui de dire que la race blanche ne mérite pas de survivre. Cela et le philosémitisme sont les deux principaux piliers de l’idéologie et de la politique publique du courant majoritaire [1]. Il y a de nombreuses raisons d’affirmer le contraire, mais fondamentalement, comme le fondateur de la National Alliance William Pierce l’a dit [3] concernant une version légèrement différente de la déclaration formulée comme une question, « Pourquoi devrions-nous survivre ? » revient à demander : « Pourquoi le bien est-il meilleur que le mal ? ».

Je parlerai de cette doctrine juive/élitaire/gouvernementale quasi-officielle une autre fois. Aujourd’hui je veux me concentrer sur la même déclaration exprimée par des racialistes blancs frustrés – en d’autres mots, par des personnes non pas motivées par la haine et une détermination à commettre un génocide, mais dévoués à notre survie.

Je n’ai pas fait un catalogue du nombre de fois où j’ai vu cette déclaration particulière faite par des Blancs, mais elle réapparaît fréquemment. Voici un exemple de la vie réelle : « Tout groupe de population qui ne veut pas vivre mérite de mourir ».

Cet argument souvent rencontré devrait être rejeté immédiatement.

Fondamentalement, c’est un insupportable type d’« auto-flagellation » (c’est-à-dire, « blâmez les Blancs »), qui prend de nombreuses formes et qui est extrêmement populaire. Un autre exemple de cette impulsion est l’insistance générale à dire qu’aucun blâme ne devrait être porté sur les Juifs, même si l’observation la plus rudimentaire l’exige.

L’affirmation semble aussi être hautement corrélée avec une forte croyance, ou plutôt une forte foi, dans l’évolution darwinienne ou dans le darwinisme social.

Ainsi, Glenn Miller, 73 ans, un activiste urbain très capable et courageux, proclame [4] : « Si notre sort imposé par nous-mêmes est de rester des couards irrécupérables, alors notre Race ne mérite pas de vivre ».

Dans son cas, le lien avec la pensée évolutionnaire est explicite.

« Dans sa sagesse divine, Mère Nature exige que les espèces couardes disparaissent. Même les rats et les virus combattent pour défendre leur espace, et pour leur droit à procréer ce qu’ils sont. Mais tels que nous sommes aujourd’hui, plus tôt nous disparaîtrons mieux ce monde se portera, un indéniable fait de nature, prouvé dans tout l’ordre naturel imposé sur cette planète – l’ordre naturel qui [a] toujours éliminé, au moyen de l’extinction, les espèces couardes un jour ou un autre au bénéfice des plus adaptées. »

Notez à quel point l’affirmation évolutionnaire de Miller est profondément imprégnée de jugements normatifs (« sagesse divine », « Mère Nature exige », « espèces couardes », « plus tôt nous disparaîtrons, mieux ce monde se portera », « au bénéfice des plus adaptés » – étant donné ses croyances, il devait parler des Juifs, des Nègres, et des autres non-Blancs), ainsi qu’ouvertement insistant (« un indéniable fait de nature, prouvé durant tout l’ordre naturel », « qui [a] toujours éliminé, au moyen de l’extinction, les espèces couardes »).

Miller est désespérément troublé, parce qu’il affirme simultanément :

« Blâmer les Blancs, c’est blâmer les victimes. Méprisez plutôt ceux qui répandent la maladie, pas ceux que la maladie rend malades. Méprisez les parasites juifs ! Pas les corps, les esprits et les âmes auxquels ces parasites juifs s’accrochent – suçant le sang de leurs victimes sans méfiance, les privant de leur sève, de leur force et même de leur volonté de résister. »

La seconde affirmation, bien que fondamentalement correcte (les collaborateurs, bien sûr, ont aussi joué un rôle indispensable dans le génocide), est logiquement incohérente avec l’affirmation évolutionnaire.

Le point de vue « mérite de mourir » est également exprimé par William Pierce dans  « Does America Deserve to Live? [5] » [« L’Amérique mérite-t-elle de vivre ? »] (1975) J’ai ajouté des italiques pour séparer les jugements de valeur insupportables des affirmations plus ou moins objectives qui ne sont pas en italiques :

« Il n’y a toujours eu qu’un très petit nombre de gens qui ont été prêts à prendre des risques et à faire les sacrifices dont le sort de tous leurs compagnons dépendait. Tant que ce très petit nombre était suffisant, les nations survécurent et prospérèrent. Quand ce très petit nombre fut trop faible, elles sombrèrent. (…)

Et, du long point de vue de l’Histoire, cela était juste et approprié. Les nations qui vivent méritent de vivre, et celles qui meurent méritent de mourir.

L’Amérique – l’Occident – mérite-t-elle de vivre ? Notre race mérite-t-elle de vivre ? Cette question n’a pas encore trouvé de réponse, mais l’Histoire est en train de décider du verdict, et nous le connaîtrons prochainement. (…)

Dans les temps à venir, les justes seront séparés des injustes, et les têtes seront comptées. Ensuite nous verrons si le très petit nombre est trop faible.

Et s’il est trop faible, alors rien ne peut nous sauver. Nos âmes auront été jugées et déclarées coupables. Notre race sera amalgamée aux races de boue de cette terre, et la Grande Expérimentation sera passée. Et justice aura été faite. »

(journal Attack!, No. 41, 1975; reproduit dans Kevin Alfred Strom, ed., The Best of Attack! et dans National Vanguard Tabloid, 1970-1982 [1984], pp. 57-58).

L’ironie de la position de Pierce est que, à la différence de beaucoup de gens qui affirment être pro-Blancs, il reconnaissait explicitement et sans hésitation et examinait à fond le rôle-clé joué par les Juifs dans la destruction de notre race. Il admettait candidement que le génocide était dans une large mesure la conséquence de la déformation de la culture, et non d’une forme mystérieuse et complètement inexplicable de folie collective jamais vue auparavant.

Pourtant la tendance enracinée à la punition moraliste est tellement réflexive et écrasante que Pierce percevait l’élimination de notre peuple, si elle devait survenir, comme « juste ». Comparez cet état d’esprit « auto-accusatoire » avec celui des Juifs, qui ne se jugent jamais coupables de rien, mais pointent toujours un doigt accusatoire vers les autres. Quel contraste !

Le principal point à saisir concernant ces affirmations « les Blancs méritent de mourir » est qu’aucune de ces conclusions n’est la conséquence obligatoire d’une constatation quelconque. Le caractère « obligatoire » est une conséquence des jugements moraux ou immoraux des acteurs humains.

Il est effectivement exact que les Blancs ne survivront pas (sauf accident heureux) s’ils ne parviennent pas à renverser l’ordre existant, qui s’est protégé de toute libre discussion par la suppression de la parole, de l’association, et de la démocratie (qui est basée sur le libre débat), et s’ils n’adoptent pas et n’affirment pas ainsi leur volonté de vivre. Mais la nature n’assigne aucune valeur positive ou négative au résultat. La vie ou la mort simplement sont. Le génocide n’est jamais « justifié » par la nature, l’histoire ou l’évolution.

Dans d’autres régions, la plupart des gens n’utiliseraient jamais de tels arguments. Prenez la Mafia, par exemple. En des époques et en des lieux divers elle a possédé un pouvoir analogue, bien qu’évidemment d’une portée bien plus limitée, à celui que les Juifs et les gouvernements exercent aujourd’hui, et exercèrent jadis sous le communisme.

Les victimes de la Mafia ou les dizaines de millions de victimes des communistes « méritaient »-elles de mourir ? Dès que la Mafia ou le Parti communiste atteignirent un certain niveau de pouvoir illimité, d’innombrables humains étaient voués à être opprimés et tués. Mais « méritaient »-ils leur sort par un décret de la « nature » ?

Et les victimes des meurtriers ordinaires ? « Méritent »-elles de mourir ? Leurs morts sont-elles la conséquence de la mise en œuvre par la « Mère Nature divine » de sa volonté évolutionnaire afin d’éliminer les couards et les faiblards pour favoriser les « plus adaptés », rendant ainsi le monde « meilleur » ?

Si les Blancs ne survivent pas – peut-être que jusqu’ici ils ne le peuvent pas, du fait de forces écrasantes échappant à leur contrôle –, alors ils disparaîtront de la surface de la Terre. Mais c’est seulement dans les esprits des ennemis de notre race, et de quelques-uns de ses défenseurs, que cela sera considéré comme juste et approprié.

Le fait est que la nature en tant que telle est totalement indifférente, de même qu’elle le serait aussi si les Juifs étaient froidement éliminés par une force tout aussi maléfique.

Note

1. En me relisant, j’ai décidé de vérifier le mot « mainstream » [généralement traduit en français par « courant majoritaire », « majorité » ou « majoritaire », NDT]. Le premier dictionnaire à ma portée datait de 1955. A ma surprise, le mot n’y figurait pas. Cela signifie qu’il n’existait pas dans son sens actuel, ou qu’il était utilisé assez rarement.  Ensuite j’ai regardé dans mon gros et lourd et non-abrégé Webster’s Third New International Dictionary de 2.662 pages, dont le texte principal porte le copyright de  1961. Il contenait une brève entrée : « Le courant ou la direction d’activité ou d’influence dominant (« dans le courant majoritaire de la tradition démocratique occidentale »). C’était un nom. Le dictionnaire comportait aussi une section additive de 1981 avec des mots et des sens nouveaux qui étaient apparus entre-temps. L’usage du terme s’était manifestement altéré, car une nouvelle entrée pour « mainstream » comme adjectif avait été ajoutée : « Ayant, reflétant, ou étant compatible avec les attitudes et les values dominantes d’une société ou d’un groupe ».