Nelson Mandela et les Juifs

En haut: Nelson Mandela et le dirigeant juif du Parti Communiste "Joe" Slovo. Au bas de la photo : le Président du NAACP Kivie Kaplan en train de poser avec Marthin Luther King Jr. [1]

En haut: Nelson Mandela et le dirigeant juif du Parti Communiste “Joe” Slovo. Au bas de la photo : le Président du NAACP Kivie Kaplan en train de poser avec Marthin Luther King Jr.

3,267 mots

English original here [2]

Note de l’éditeur ::

Cet article démontre deux points importants. Un, en Afrique du Sud aussi bien qu’aux États Unis, le rôle des Juifs dans la promotion des « droits civiques » pour les Noirs est essentiellement le même. Ils profitent des même motifs de haine anti-blanche et obtiennent les même résultats : la domination des oligarques juifs sur les Blancs à travers des fondés de pouvoir et des marionnettes noirs. Nelson Mandela et Barack Obama sont passés par le même processus et jouent le même rôle. 

Deux, en Afrique du Sud comme partout, le Communisme Juif et le Capitalisme Juif – l’expropriation communiste et la « privatisation » capitaliste – sont essentiellement interchangeables dans leurs résultats et même de leur personnel. Deux, ils sont simplement des moyens pour que les Juifs s’approprient la richesse et le pouvoir d’une nation et détruisent le meilleur de leurs rivaux.

Nelson Mandela est né dans la région du Transkeï d’Afrique du Sud en 1918. Après avoir été expulsé de l’école et avoir fuit un mariage arrangé, il partit chercher du travail à Johannesburg. Son ami Walter Sisilu le recommanda à Lazar Sidelsky, un des fondateurs de Witkin, Sidelsky, et Eidelman – une entreprise juridique juive de Johannesburg. Mandela a été embauché en tant que clerc et Sidelsky a élevé par générosité le salaire habituel.

C’est là que Mandela rencontra son premier ami blanc – Nat Bregman. Un cousin de Sidelsky, Bregman était un clerc de 18 ans et membre du Parti Communiste. Bregman introduisit Mandela aux rassemblements sociaux du Parti Communiste. À ces rassemblements multiraciaux, Mandela rencontra des figures telles que Michael Harmel, membre du Comité Central du Parti Communiste pendant neuf ans jusqu’à sa dissolution en 1950. Initialement, Mandela était hostile aux Communistes et surtout à leur influence dans les groupes comme l’African National Congress (ANC) (Le Congrès National Africain) dont Mandela deviendra membre.

Mandela débuta un baccalauréat ès Arts par correspondance, tout en travaillant au cabinet juridique de Sidelsky. Après son examen final, il s’inscrivit à temps partiel à l’Université de Witwaterstrand et y rencontra les étudiants juifs Ruth First, Harry Schwarz, et Harold Wolpe. Schwarz se rappelait de Mandela comme étant un étudiant réservé et un participant peu fréquent des discussions. Ils deviendront tous des opposants célèbres de l’apartheid.

Après avoir réussi un examen de qualification, Mandela débuta son premier emploi en tant qu’avocat sous les ordres d’un autre Juif, l’ancien communiste Hyman Basner. Ce fut par cette nouvelle situation, que Mandela commença à connaître la richesse. Il jeta ses vieux vêtements rapiécés et s’acheta des costumes à la mode chez un tailleur nommé Alfred Kahn. Bien qu’étant marié, Mandela débuta aussi une liaison avec une de ses secrétaires de son bureau, au plus grand effroi de sa femme.

Rahm Emanuel et Barack Obama [3]

Rahm Emanuel et Barack Obama

Avant d’en venir à la carrière politique de Mandela, il est nécessaire de relever certains éléments. Même à cette étape très précoce, il fut extrêmement dépendant de ses relations avec les Juifs pour réussir. Ses liens avec le cabinet juridique de Sidelsky lui ont donné l’opportunité de gagner un petit salaire tout en étudiant et ont plus tard pavé la voie vers son ascension à la célébrité. Si le développement personnel de Mandela sembla dépendre de relations juives, alors son existence politique en viendra à dépendre absolument d’eux.

Mandela, aux côtés de son ami Walter Sisilu, fonda la Ligue de Jeunesse du Congrès ; une branche de l’ANC au début des années 1940. Ils représentaient une faction croissante à l’intérieur de l’ANC appelant à plus d’actions agressives contre l’apartheid y compris à la désobéissance civile, aux boycotts, et aux grèves de masse. À partir de 1949, la Ligue de Jeunesse du Congrès à l’intérieur de l’ANC, gagnait du poids à l’intérieur de l’ANC. Le groupe de Mandela présenta une dure critique des politiques de l’ANC au président, le Dr. Albert Xuma. À l’élection suivante, ils soutinrent le Dr. James Moroka pour défier le leadership de Xuma. Moroka fut élu président de l’ANC en 1949, et on décida d’une nouvelle ligne politique pour l’organisation. L’ANC adopta alors le ‘Programme d’Action’ pour remplacer les anciennes politiques modérées de l’ANC. En 1952, l’ANC s’est embarqué dans la Campagne de Défiance. L’ANC a alors cru d’une organisation de 7.000 personnes en un mouvement de masse de peut être environ 100.000 membres. Mais cette nouvelle agitation politique dégénéra rapidement en des manifestations illégales et des comportements indisciplinés. En 1956, l’ANC adopta ‘la Charte de la Liberté’ pour remplacer l’ancien ‘Programme d’Action’. La Charte était une collection d’exigences qui furent écrites sur un document par Lionel « Rusty » Berstein. Berstein n’était pas seulement un Juif, il était aussi un membre du Comité Central clandestin du Parti Communiste et son expert en chef de la propagande. Mandela et le reste des dirigeants de l’ANC adoptèrent le document de Berstein avec seulement quelques ajustements.

Dans un article de 1956, Mandela défendit les positions d’extrême gauche de la Charte de la Liberté. Il déclarait que la « nationalisation des banques, des mines d’or et des terres » porterait un « coup fatal » aux « monopoles financiers et aurifères et aux intérêts terriens qui ont pendant des siècles pillé le pays et condamné son peuple à la servitude. » Mandela affirmait ensuite que la réalisation de leurs buts était impossible, à moins que « ces monopoles soient cassés et que la richesse nationale soit rendue au peuple. »

L’influence des ‘Blancs’ et des communistes à l’intérieur du mouvement devenait trop grande pour certains à l’intérieur de l’ANC. Pendant la conférence de 1956, ayant pour but de ratifier la Charte de la Liberté, un groupes d’Africanistes « maintint un barrage bruyant d’attaques… avec des cris « l’Afrique aux Africains ! » Les Africanistes exigeaient un retour au ‘Programme d’Action’ adopté en 1949 et pour un mouvement africaniste purifié qui définirait l’Afrique du Sud comme appartenant seulement aux Noirs.

À cause des tactiques de confrontation de l’ANC et son appel à nationaliser les industries Sud-Africaines, les cadres de l’ANC furent arrêtés en 1956 et accusés d’avoir adoptés « une politique visant à renverser l’État par la violence. » Les défendeurs furent aussi accusés d’appartenir à une organisation communiste. Il y eurent 156 accusés au procès. Ils étaient plus précisément, 105 Noirs, 21 Indiens, 7 colorés, et 23 Blancs. Des Blancs, plus de la moitié étaient Juifs. Ils s’appelaient Jacqueline Arenstein, Yetta Barenblatt, Hymie Barsel, Lionel Berstein, Sonia Bunting, Ruth First, Lionel Forman, Isaac Horvitch, Léon Lévy, Norman Lévy, Ronald Press, Sydney Shall, Joe Slovo, et Ben Turok.

Les Juifs étaient prépondérants non seulement en tant qu’accusés, mais aussi en tant qu’avocats et contributeurs financiers. Dans les étapes initiales, la défense incluait les Juifs Maurice Franks et Norman Rosenberg. À l’étape la plus critique du procès, la défense était menée par les Juifs Israel Maisels et Sydney Kentridge. L’idée d’un fond de défense pour les accusés a été conçue à l’origine en partie par Alex Hepple. Ce fut l’appel le plus réussi des années 1950 et il a représenté la première réponse majeure à l’apartheid. Des 22 sponsors du fonds de défense, 7 étaient Juifs. Deux des quatre administrateurs du fond de défense étaient Juifs, le Dr. Ellen Hellman et Alex Hepple. Le procès dura jusqu’en 1961.

Ce fut dès cette époque, que la forte présence juive à l’intérieur du mouvement anti-apartheid devint remarquée par le public Sud-Africain. Une lettre de 1956 à l’éditeur de Die Tansvaler disait, « Que le soutien des Juifs est accordé d’office aux puissances qui veulent la chute des Boers [les Blancs], ce doit être déduit du comportement des Juifs. » Elle continuait, “Quand les photographies de processions de résistance apparaissent dans les journaux, ou de chants et de danses communs avec les ‘Africains’, ou des tableaux calomnieux des ‘Black Sash’ [1], le type facial juif est visible en majorité. Quand un livre est publié sur les ‘mauvaises conditions de vie’ en Afrique du Sud, l’écrivain est à dix contre un, un Juif. Sous les pétitions protestant contre la politique Boer, apparaît toujours de nombreux noms Juifs. Les professeurs Juifs, les maîtres de conférence, les médecins, les rabbins et les avocats se bousculent pour aller signer. Derrière les tables dans la rue collectant les signatures contre la politique Boer, trône habituellement une Dame juive.

Des événements importants se sont déroulés pendant le Procès pour Trahison. En 1959, la faction africaniste quitta l’ANC pour former le Pan Africanist Congress (le Congrès Pan Africain.) Ils avaient décidé que l’Afrique serait libérée par les Africains sans l’influence des ‘Blancs’ et des communistes. Sa direction décida d’une campagne de résistance de masse aux politiques d’apartheid, surtout le système de passeport qui était appliqué aux Noirs. Le 21 mars 1960, le PAC organisa une journée de manifestation générale appelant les Noirs à brûler leurs passeports et à se présenter eux-même pour une arrestation en masse. Robert Sobukwe et d’autres dirigeants du PAC marchaient en tête de la manifestation et furent parmi ceux arrêtés.

L’appel à la manifestation échoua largement à travers le pays, mais à Sharpeville, les organisateurs avaient regroupé avec succès des milliers de Noirs en une foule violente. La police était déjà nerveuse après le meurtre récent de 9 policiers hors de Durban, deux mois auparavant. Quand les foules massives de Sharpeville commencèrent à agresser les rangs de la police et à jeter des pierres – la police ouvrit le feu. Ce qui entraîna la mort de douzaine de Noirs, connue comme le Massacre de Sharpeville.

Mandela, cependant, accusa le PAC d’avoir volé l’idée de l’ANC et rejeta les sacrifices du PAC comme “un exemple flagrant d’opportunisme.” L’ANC suivit les manifestations du 21 Mars par une campagne d’opposition de son cru le 28 Mars. Le 30 Mars, le gouvernement déclara l’État d’urgence et le 8 avril, les deux organisations furent interdites. Le PAC, cependant, n’était pas totalement défait. Ils commencèrent rapidement à former une aile militaire connue sous le nom de ‘Poqo’, un mot Xhosa signifiant ‘seul’ ou ‘pur.’

Le 29 Mars 1961, le tribunal acquitta Mandela et d’autres accusés. Le long procès de la Trahison était maintenant achevé. Mandela, cependant, partit immédiatement dans la clandestinité. Un appel pour une grève générale fut lancé, mais s’avéra décevant du fait des mesures préventives prises par le gouvernement. Ce fut cet échec qui mena directement à la défense par Mandela des méthodes violentes. Cela s’avérait extrêmement ironique que Mandela amène une campagne de violence tout en “. . . sortant l’instant d’avant d’un procès marathon, dont le résultat avait dépendu de la persuasion d’un groupe de juges de l’engagement de l’ANC vers des méthodes non violentes.”

Ce fut dans ces circonstances, que Mandela ne se fia presque exclusivement qu’à ses contacts juifs, surtout ceux de l’appareil clandestin du Parti Communiste. Les Juifs de son premier cercle, adhérèrent à sa campagne de violence avec enthousiasme. Joe Slovo est devenu “la figure clé de la conception de la lutte armée militaire du Parti” et fut choisi comme Chef de l’aile militaire de la nouvelle armée, connue sous le nom d’Umhonto we Sizwe, ou MK. La constitution du MK a largement été rédigée par Mandela, Slovo, et Bernstein.

Une localisation convenable pour les quartiers généraux du MK, fut trouvée dans la banlieue de Johannesburg de Lilliesleaf. Elle avait été achetée pour servir de quartiers généraux à l’appareil clandestin du Parti Communiste, en juillet 1961. Harold Wolpe, avec la coopération de Michael Harmel, avait acheté la propriété en établissant une compagnie bidon et en fournissant à Harmel un faux nom. La ferme était occupée essentiellement par Arthur Goldreich, sa famille, et les ouvriers agricoles noirs. Goldreich avait passé sa jeunesse au Palmach, une branche de l’appareil clandestin de l’armée juive en Palestine. Mis à part les ouvriers agricoles, tous étaient Juifs et tous membres du Parti Communiste.

La nouvelle campagne n’était pas une petite entreprise. Jack Hodgson, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, devint le premier instructeur du MK en explosifs. Hogdson et les autres fabriquaient des bombes pour le MK et les testaient dans une briqueterie de l’est de Johannesburg possédée par le frère de Wolfie Kodesh, un Juif et aussi membre du Parti Communiste. Mais c’était seulement le début. À une propriété nouvellement acquise à Krugersdorp, on donna la responsabilité à Denis Goldberg de fabriquer les besoins en armes de la nouvelle organisation clandestine. Goldberg, un ingénieur de trente ans, acquit les matériaux de production sous beaucoup de noms d’emprunt. La production prévue devait comprendre 1.500 bombes à retardement, 48.000 mines antipersonnel, et 210.000 grenades. Le financement de toutes ces activités venait, bien sûr, du Parti Communiste Clandestin et de leurs sponsors de l’étranger.

Les premières étapes de la campagne étaient plus proches d’un complot terroriste. On raisonna que les attentats à la bombe sur les cibles d’infrastructure et du gouvernement engendrerait une fuite des capitaux étrangers et pousserait l’Afrique du Sud à la capitulation. Cependant, la campagne d’attentat à la bombe et la déclaration publique de l’existence du MK durent être retardées. La raison était que le président de l’ANC, Albert Luthuli, voyageait à Oslo pour recevoir le Prix Nobel de la Paix ! La cérémonie de remise des médailles se tint le 11 décembre 1961. Les attaques terroristes ont commencé cinq jours plus tard. À partir de juillet 1963, la campagne de sabotage frappa près de 200 cibles y compris les installations de communication et de transport, les dépôts de carburant, les services publics, et les bâtiments gouvernementaux.

Mandela était en fuite depuis mars 1961. On l’avait doté d’un comité de soutien pour s’occuper des “maisons sécurisées, du transport, et des livres.” Des Juifs tels que Wolfie Kodesh et Bob Hepple étaient des éléments de ce comité. Mandela, en fait, passa deux mois à vivre dans un petit appartement de célibataire loué par Kodesh sous un faux nom. Mandela rencontra aussi sa seconde femme à la maison d’Arthur Goldreich à Parktown. Pendant un moment, Michael Harmel fut aussi un membre de ce comité de soutien.

Mandela voyagea à l’étranger peu après le début de la campagne d’attentats à la bombe, partant en janvier 1962. À sa grande surprise, le PAC était en réalité plus populaire à l’étranger que l’ANC, qui était largement considérée comme une organisation dominée par les Communistes. Après être retourné en Afrique du Sud, Mandela fut capturé et arrêté le 5 août 1962. Ses conseillers légaux étaient les communistes clandestins et co-conspirateurs Joe Slovo et Bob Hepple. Il fut condamné à trois ans de prison pour avoir incité à la grève de 1961 et de deux ans pour avoir voyagé à l’étranger sans ses papiers.

Le gouvernement d’Afrique du Sud affirma que l’ANC était une organisation de “communistes et de terroristes.” Curieusement, certains historiens rejettent encore ces affirmations comme de la pure propagande. Cependant les plans pour un conflit de guérilla à grande échelle ont bien été conçus, alors que Mandela était déjà incarcéré. Joe Slovo et Govan Mbeki, un ami proche de la femme de Slovo, développèrent un plan connu sous le nom ‘d’Operation Mayibuye.’ Dans le même temps, Arthur Goldreich s’occupait à voyager vers des pays amis tels que la Chine, la RDA, et l’Union Soviétique. Arthur Goldreich réussit avec succès un lobbying pour obtenir approximativement 2,8 millions de dollars d’aide de l’URSS et de ses alliés.

En 1963, les autorités sud-africaines firent un raid à la ferme de Lilliesleaf et arrêtèrent 19 membres dirigeant de l’ANC et du MK. Parmi ceux arrêtés se trouvaient cinq blancs : Lionel Bernstein, Hilliard Festenstein, Denis Goldberg, Arthur Goldreich, et Bob Hepple. Peu après, James Kantor et Harold Wolpe ont été arrêtés en lien avec le raid de Lilliesleaf. Ils étaient tous Juifs. Le raid et les arrestations qui suivirent furent un revers dévastateur au mouvement de libération “Africain.”

Peu après avoir été arrêté, Harold Wolpe et Arthur Goldreich ont été laissés sous la garde d’un jeune soldat. On lui promit un pot de vin conséquent pour les avoir autorisé à s’échapper, ce qu’ils firent. Ce fut pendant cette échappée qu’ils furent cachés par Barney Simon, un Juif. Simon, comme Benjamin Pogrund, avait été un membre de la Habonim dans sa jeunesse et édita The Classic, le “premier magazine de littérature non racial” en Afrique du Sud. Deux jours plus tard, Wolpe et Goldreich se séparèrent de Simon et fuirent finalement à l’étranger.

Pendant ce temps, le Commandement Régional du MK au Natal, était sous les ordres de Ronald Kasril. Un autre Juif Sud-Africain, il avait été forcé de fuir le pays avec sa petite amie Eleanor Anderson après qu’un de ses camarades terroristes, Bruno Mtolo, ait été pris dans ce que ses camarades ont affirmé être une beuverie en ville. Mtolo avait visité les quartiers généraux du MK à Rivonia plus tôt en 1963. Mtolo avait déjà un CV long comme le bras de petits crimes de délinquant et accepta de devenir un témoin de l’État quelques heures seulement après son arrestation. Kasrils joua un rôle dans la coordination du mouvement à l’étranger avec ses amis Juifs Joe Slovo et Gill Marcus.

Nelson Mandela fut finalement amené au nouveau procès Rivonia, à cause des nombreux documents signés de sa main qui avaient été saisis à Lilliesleaf. D’autres documents comprenaient les plans de ‘l’Operation Mayibuye.’ Deux des trois avocats de la défense, Arthur Chaskalson et Joel Joffe, étaient aussi Juifs. Le procureur en chef, Percy Yutar, était aussi Juif. Lors d’une interview de 1988, Yutar affirma qu’il avait délibérément réduit les charges contre les accusés de trahison à sabotage, pour sauver les accusés de la peine de mort. Cependant, le 11 juin 1964, Mandela, Sisulu, et Mbeki ont été condamné à la prison à vie. Ils resteront en prison jusqu’en 1990.

Mandela maintenait ses positions d’extrême gauche deux semaines avant sa libération de prison, “La nationalisation des mines, des banques, et le monopole des industries est la politique de l’ANC, et le changement ou la modification de nos opinions sous cet aspect est inconcevable. L’autonomisation des Noirs est un but que nous soutenons et encourageons complètement, mais dans notre situation le contrôle de l’État sur certains secteurs de l’économie est inévitable.” Deux semaines plus tard, Mandela sera relâché de prison par F. W. de Klerk. Le gouvernement Sud-Africain légalisa les organisations politiques telles que l’ANC et le Parti Communiste. Les soutiens communistes de Mandela tels que Slovo, Kasrils, et Marcus seront autorisés à retourner au pays.

Mandela eut un stupéfiant changement d’attitude après avoir été relâché de prison. Après que Mandela ait commencé à tenir des rencontres régulières avec l’ancien président d’Anglo American et de De Beers, Harry Oppenheimer, ils changèrent du tout au tout la position économique de l’ANC. Dans sa première interview post-élection en tant que président, Mandela déclara : “Dans nos politiques économiques…il n’y a pas la moindre référence à des choses telles que la nationalisation, et ce n’est pas un accident…” Après l’élection de 1994, où Mandela fut élu président, l’ANC soumit son programme économique à Oppenheimer “pour approbation.”

Ironiquement, entre 1997 et 2004, 18 entreprises publiques ont été vendues par le gouvernement d’Afrique du Sud, levant 4 milliards de dollars. Encore plus étrange, le Ministre des Finances élus pendant les élections de 1994 ne fut rien d’autre que Gill Marcus. En fait, ce fut sous cette nouvelle équipe que la Banque centrale de Réserve Sud-Africaine a été privatisée. Marcus est devenu Gouverneur Adjoint de la Banque de Réserve en 1999, et son Gouverneur en 2009.

Note

1. Le Black Sash était un mouvement de femmes anti-apartheid fondé en 1955, qui critiqua les politiques de ségrégation entreprises par l’apartheid. Ces femmes portaient des écharpes noires, (black sash) sur le corps pour protester pacifiquement contre les mesures de ségrégation. Certaines furent même attaquées par des partisans de l’apartheid, chaque fois qu’ils les voyaient avec une écharpe noire.

http://en.wikipedia.org/wiki/Black_Sash