L’Apartheid:
De peur que l’on oublie (Ou ne sachions jamais)

La pièce bimétallique Nelson Mandela [1]

La pièce bimétallique Nelson Mandela

4,516 mots

English original here [2]

« L’architecte de l’apartheid » en Afrique du Sud, le Dr. Hendrik Verwoerd, et son opposant principal, le magnat des mines Harry Oppenheimer, moururent tous les deux au mois de Septembre, Bien que ces événements soient distants de plus de trente ans. Voila l’occasion rêvée de comparer les héritages des deux, dans le contexte du travail de mémoire fait trente ans après de la tournée des Springboks en Nouvelle Zélande de 1981, avec une équipe de retour en Nouvelle Zélande, multiraciale cette fois, pour la Coupe du Monde de Rugby.

L’organisation confiée à la Nouvelle Zélande de la Coupe du Monde de Rugby, a fourni l’occasion à ce qu’un petit État sait faire le mieux ; devenir bien-pensant de façon tapageuse. La religion civique de la Nouvelle Zélande est le rugby – quelque chose en commun avec les Afrikaners. Parmi les équipes venant en Nouvelle Zélande, on avait les Springboks. Puisque le rugby n’est pas vraiment le sport de choix des Bantous, l’équipe des Springboks ne semble avoir qu’un seul Africain et un ou deux « colorés » sur les 23 joueurs, avec un entraîneur coloré. Aussi ironique que cela puisse paraître à certains, la Nouvelle Zélande a sa propre équipe de rugby d’apartheid : les Maoris tous Noirs mais, sans surprise, cela n’offense pas les disciples de « l’égalité raciale » qui travaillent à partir du dicton « Tout le monde est égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres. »

La poignée de main libérale de la Nouvelle Zélande

Aussi étrange que cela puisse sembler aux étrangers, la Nouvelle Zélande a été amenée au bord de la guerre civile comme jamais plus probablement ce ne sera le cas dans le futur, quand l’équipe des Springboks seulement composée de blancs fit sa tournée en Nouvelle Zélande en juillet 1981. Le Gouvernement National agit sur le principe que l’État ne devrait pas interférer avec le sport, et la plupart des Néo-Zélandais soutenait cette vision. Cependant,  un groupe de Gauchistes et leurs idiots utiles libéraux purent organiser une grande manifestation qui, pour la première fois comprenait aux premiers rangs des gangs de Maoris et de Polynésiens qui n’étaient pas jusque là connus pour leurs engagements politiques. On suspecte que c’était plus l’opportunité de se battre avec la police, que la moindre once de sentiment de solidarité avec les Africains, qui avaient motivé ces délinquants.

Pendant des années un mouvement de contestation appelé Halt All Racist Tours (HART) (Stoppez Toutes les Tournées Racistes) s’était concentré sur la perturbation d’événements sportifs qui comprenaient des équipes Sud-Africaines. Sans surprise, ils étaient profondément haïs par la majorité des Néo-Zélandais traditionnellement obsédés par le sport.

Bien sûr, virtuellement tous les Néo-Zélandais qui soutenaient la tournée des Springbok l’affirmaient le faire seulement parce que « le sport et la politique ne se mélangent pas, » et ils seraient pétrifiés par toutes accusations de « soutien à l’Apartheid. » D’où le fait que la plupart de ceux qui soutenaient les relations sportives avec l’Afrique du Sud, l’ont fait d’un point de vue défensif.

En ce qui concerne la « majorité silencieuse », on trouvait quelques groupes organisés sur cette question dont les tactiques étaient généralement distinguées ; d’abord la War Against Recreational Disruption (WARD) (Guerre contre la Perturbation Récréative)dont le fondateur, Robert Fenton, est devenu député du National Party (Parti National), bien que d’humble niveau.

Le plus actif à « Droite, » qui n’a pas flanché dans le soutien à l’apartheid, était la New Zealand Southern Africa Friendship Association (Association d’Amitié Nouvelle Zélande-Afrique du Sud), dirigée par le Lieutenant Colonel Sam Elderton et le Major Barry Wilcox, ce dernier ayant servi au Kenya pendant la révolte des Mau Mau, alors qu’Elderton avait servi pendant l’époque du Raj. Il y avait aussi la Defending the South African Tours Association (Association Défendant les Tournées Sud Africaines), un petit groupe de militants chrétiens formés par Brian Thompson qui avait co-fondé en 1969 une branche Néo-zélandaise du Front National Britannique nouvellement formé. Ironiquement, le seul politicien à défendre ouvertement l’Apartheid, était un Mormon Maori, l’Honorable Ben Couch, qui fut promptement réduit au silence par son comité électoral.

Quand les Springboks sont arrivés en Nouvelle Zélande en 1981, la désobéissance civile, la violence, et le vandalisme, y compris l’invasion des sites sportifs, et le survol d’un terrain de rugby par un petit avion, menés par le mouvement anti-apartheid, étaient tels, qu’il est largement considéré comme ayant lourdement démoralisé les Afrikaners et mené pour une grande part à leur auto exclusion par autorité du bourbier dans lequel ils arrivaient.

Le mouvement anti-apartheid a mobilisé des milliers de Néo-Zélandais en majorité libéraux, qui marchaient derrière une avant-garde dotée de casques de motos et de boucliers en bois, se confrontant à la petite ligne policière à chaque match de rugby dans la Nouvelle Zélande entière. La suite est une description de tout cela. Veuillez noter qu’elle ne provient pas de la Gauche cinglée mais d’un site Internet sponsorisé par le Ministère de la Culture & de l’Héritage, et est représentative du type de banalité posée comme étant de l’histoire, qui est particulièrement utilisée dans les écoles. [1] :

La tournée de 1981 faisait partie d’un long processus qui a amené à ce changement important en Afrique du Sud, et par cet aspect, cela représenta la contribution de la Nouvelle Zélande à un événement international majeur dans les décennies finissant le XXème siècle.

Le mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud a t’il été enchanté des événements de Nouvelle Zélande ? Nelson Mandela se rappelait d’eux quand il était dans sa cellule de prison à Robben Island et avait entendu que le match à Hamilton avait été annulé, que c’était comme « si le soleil était sorti ». Certains en Nouvelle Zélande ont maintenu que la manière dont les Sud Africains dirigeaient leur pays ne nous regardait pas et ont critiqué le mouvement anti-tournée d’avoir été dirigé par ‘des contestataires professionnels’ et des manifestants ‘complices’ seulement intéressés à se battre avec la police. De cette manière, des sections de la société néo-zélandaise ont essayé de masquer, ou au moins de minimiser, l’impact à long terme de la tournée et des questions qu’elle posait pour la société néo-zélandaise. [2]

Voilà comment la plupart des Néo-Zélandais – même ceux qui soutenaient la tournée des Springboks et les relations avec l’Afrique du Sud pendant l’époque de l’Apartheid – considèrent maintenant ces années, et se lamentent de comment ils avaient pu être autant éloigné de la marche du monde moderne. Alors qu’ils y avaient des conservateurs qui défendaient l’apartheid comme le système le plus réaliste pour l’Afrique du Sud, les conservateurs de maintenant baseront leur opposition à la « discrimination positive » envers les Maoris – comme le style de politiques ressemblant à cet horrible « Apartheid. » Ce qui est maintenant considéré comme étant « la Droite » en Nouvelle Zélande, a adopté les positions libérales.

Avec la présence d’une équipe de Springbok marginalement multiraciale présente actuellement en Nouvelle Zélande pour la Coupe du Monde, les Néo-Zélandais se sont récemment remémorés les émeutes de 1981. L’écoute des débats anciens par exemple, ce qui est évident est que même les personnes maintenant d’âge moyens et d’âges mûrs qui avaient soutenus la tournée, frissonnent aujourd’hui d’avoir pu être moralement autant dans l’erreur. Leurs instincts des années passés ont été atrophiés par plusieurs décennies de propagande qui dépeint sempiternellement Nelson Mandela comme un émule de Jésus-Christ [3] et l’Afrique du Sud actuelle comme un exemple lumineux de ce que le monde pourrait être : une Nation Arc en Ciel de paix et d’amour.

Un autre gouffre africain sans fond 

Cependant en 2008, même l’un des dirigeants essentiels du mouvement anti-apartheid, John Minto, refusa une nomination d’un Award (Récompense) de la Compagnie O.R Tambo donné à ceux hors d’Afrique du Sud qui ont contribué à la fin de l’Apartheid. [4] Même Minto est déçu de l’échec de l’Afrique du Sud à devenir le parangon de la justice, de la culture, et de la vertu Noire qui selon ce que beaucoup de gens pensaient, étaient seulement réprimées par ces brutes de Boers.

Mais alors qu’il n’aime pas non plus le dirigeant du Zimbabwe, Robert Mugabe, est-ce parce que Minto, ou tous les autres de son acabit, ont regardé la mascarade de l’Afrique Noire et ont peut être reconsidéré le fait que peut être, la férule des Européens était préférable ? Mon Dieu non. Exactement comme les communistes qui pérorent que le Marxisme a échoué seulement parce qu’il n’a pas été appliqué convenablement, Minto et les autres ne concéderont pas que la direction africaine en elle-même est le problème.

Alors que, bien que la promesse d’un paradis noir en Afrique du Sud se soit transformée en enfer, il se concentre maintenant sur « la règle de la minorité » pour la Nouvelle Zélande, et est devenu une des sommités du récemment fondé Parti Mana par l’ancien Député du Parti Maori Hone Harawira. [5]

Comme pour Hone, ses propres idéaux sont rien de moins que les idéaux libéraux, mais c’est d’autant mieux pour certains Blancs possédés par un désir masochiste d’être le lèche botte des autres races. Les réponses d’Horne issues de son bureau au Parlement à des e-mails de Pakeha [6] parlaient « d’enculés de blancs .» [7] Les libéraux blancs seraient heureux d’être appelés « enculés de blanc, » mais plus dérangeant pour le libéralisme, est le dégoût d’Harawira à la pensée que sa fille puisse ramener un petit ami blanc. [8] De tels sentiments ouvertement lancés déchirent le voile de la posture de la Nouvelle Zélande comme pays symbole de fraternité raciale.

Cependant, ce qu’aucuns de ces enthousiastes de la destruction de la férule blanche en Afrique n’ont compris, est que derrière les slogans des « droits de l’homme » et de « l’égalité » se tiennent les intérêts même, que ces Gauchistes et Libéraux pensaient qu’ils s’y opposaient : le Capitalisme International. L’un des grands mythes de l’histoire récente est que l’Apartheid a existé dans les intérêts du capitalisme International.

« Travailleurs blancs de tous les pays, unissez vous pour une Afrique du Sud blanche » 

Combien de ceux qui s’étaient engagés à la dépossession des « exploiteurs » Afrikaners, ont entendu parler de l’époque de la révolte de 1922 du Rand ? Cette révolte syndicaliste Afrikaner contre les intérêts miniers fut le catalyseur de la victoire d’une alliance Nationaliste-Travailliste qui inaugura les premiers pas vers l’Apartheid. Les mêmes monopolistes en majorité juifs, qui s’étaient opposés aux Afrikaners du début jusqu’à la fin, avaient l’intention d’utiliser les travailleurs noirs pour dompter les mineurs blancs.

À la fin 1922, la Chambre des Mines annonça que 25 emplois semi-qualifiés réservés aux Blancs seraient donnés aux Noirs, et qu’il y aurait des milliers de licenciements de Blancs. Dans le même temps, les propriétaires des mines de charbon annoncèrent des baisses de salaire. Le Mineworkers Union (le Syndicat des Travailleurs des Mines) appela à une Grève Générale. Bien que le Parti Communiste ait été impliqué, les principales influences vinrent du Mynwerkersbond Afrikaner ; formé en grande partie d’anciens agriculteurs Boers et de vétérans de guerre qui avaient été jetés dans la misère par la politique terrienne britannique sans pitié pendant la Guerre Anglo-Boer, et des soutiens alliés du Parti Travailliste (le Labour).

Quand les travailleurs des mines agitaient leurs bannières proclamant « Maintenez l’Afrique du Sud Blanche » et « Prolétaires blancs de tous les pays, unissez vous pour une Afrique du Sud blanche, » les Communistes n’étaient pas en position d’objecter. Les mineurs de charbon, les mineurs d’or, les ingénieurs, et les travailleurs de l’électricité du Rand ont voté pour la grève et avaient le soutien d’à la fois le Parti National et de celui du Parti Travailliste. Le Premier Ministre Jan Smuts ordonna à la Chambre des Mines de négocier, mais ils refusèrent, et annoncèrent à la place avec arrogance un nouveau ratio de 2 Blancs pour 21 Noirs, signifiant beaucoup plus de licenciements.

La South African Industrial Federation (Fédération Industrielle d’Afrique du Sud), soutenue par le Parti Travailliste, créa un « commando de grève » pour résister aux briseurs de grève noirs, tout en résistant aux appels à la Grève Générale. Smuts céda aux exigences des monopolistes et ordonna aux mineurs le retour au travail. En réponse, les Conseils d’Action Ouvrier déployèrent des commandos dans tout le Rand. Smuts répondit par la force et trois Blancs furent tués par la police à Boksburg. Le Parti National exigea une enquête parlementaire.

La SA Fédération Industrielle voulut négocier mais la Chambre refusa. Seulement alors la grève Générale fut proclamée. Des commandos armés s’emparèrent de Johannesburg et proclamèrent une « République des Travailleurs Blancs. » Les officiels des mines, les patrons, et les briseurs de grève Noirs furent exécutés. Les forces gouvernementales intervinrent, et l’armée de l’air bombarda même les quartiers des miniers. Le 14 Mars 1922, les quartiers généraux de la grève furent repris, et les dirigeants de la grève exécutés. Le dernier foyer de résistance fut réprimé le 16 mars. [9]

L’outrage contre Smuts fut tel qu’en 1924, les Nationalistes Afrikaners, en alliance avec le Parti Travailliste, arrivèrent aux affaires, et débutant par des lois du travail, commencèrent à poser les fondations de l’apartheid. [10]

La croisade ploutocratique contre les Afrikaners

Comme en 1922, l’ennemi principal des Afrikaners était l’empire des mines, industries et média Oppenheimer, qui comprend Anglo-American Corporation, et De Beers. Les ennemis traditionnels des Afrikaners ont toujours été les Juifs « Anglicisés, » de l’époque de la Première Guerre Anglo-Boer quand des hommes tels qu’Alfred Beit et les intérêts Rothschild autour de Cecil Rhodes essayèrent de consolider leur autorité sous la protection du drapeau britannique. [11] Cependant il n’y avait aucun ennemi plus opiniâtre des Afrikaners que la dynastie Oppenheimer, dont on parlait avec routine dans la presse Nationaliste Afrikaner des débuts, comme les « Hoggenheimers. »

Le chef de la dynastie pendant la plupart de l’époque de l’apartheid fut Harry F. Oppenheimer. Il devint un Membre du Parlement du Parti Uni, quand le parti était la principale opposition aux Nationalistes. Quand les vétérans anti-nationalistes fondèrent le commando militant Torch en 1950, Oppenheimer fournissait le financement. [12] Quand le Parti Progressiste fut formé par un transfuge du Parti Uni en 1959, Harry F. est devenu le principal mécène du parti. Quand les Progressistes sont pour la première fois rentrés dans des élections en 1965, Harry F. finança toutes les campagnes de l’époque et depuis lors, avec 40.000 Rands annuels. En 1966, il finança la campagne des élections  législatives du Parti Progressiste avec 50.000 Rands. [13]

Un résumé des motivations de Harry F. peut être discernés dans son discours lors de la formation du think tank libéral, la South African Foundation (Fondation d’Afrique du Sud) en 1960 :

En effet, l’avènement de la Fondation d’Afrique du Sud reflète le retour du Big Business comme activateur de la politique. Imaginez la révolution industrielle qui aurait lieu en Afrique, si on enlevait les entraves économiques aux Noirs ! Imaginez les millions d’hommes qualifiés qui entreraient sur le marché du travail. Imaginez l’immense nouveau publique de consommateur ! Je pense pouvoir réclamer le crédit majeur de cette vision excitante de la nouvelle Afrique, bien que tout ce que j’ai vraiment fait, soit de me laisser guider par les intérêts supérieurs d’Anglo-American. [14]

Presque deux décennies plus tard, Harry F. expliquait : « La politique nationaliste a rendu impossible l’utilisation des travailleurs Noirs. » [15] Peut-être que « le bon et le vertueux » devraient envisager, de pontifier la prochaine fois sur comment ils « ont marché contre l’apartheid » ?

Jusqu’à l’assassinat de Verwoerd le 6 septembre 1966, les Nationalistes sont restés parfaitement conscients de l’identité de leurs vrais anniversaires, le Premier Ministre Malan déclarant : « Ce que nous avons contre nous est le pouvoir de l’argent, principalement sous la direction d’Oppenheimer. » [16]

Si la Gauche devait prendre quelque connaissance de leur gourou Noam Chomsky sur de telles questions, sur lesquelles ils pourraient atteindre de la compréhension, mais est-ce que l’aveugle obstiné et le psychologiquement problématique peut être changé ?:

Voyez, le capitalisme n’est pas fondamentalement raciste – il peut exploiter le racisme pour ses propres buts, mais le racisme n’est pas un de ses piliers. Le capitalisme souhaite en résumé, que les gens soient des rouages interchangeables, et donc que les différences entre eux, telles que la base de la race, ne soient habituellement pas fonctionnelles. Je veux dire, qu’elles peuvent êtres fonctionnelles pendant une période, par exemple si vous souhaitez une force de travail super-exploitée ou quelque chose s’en approchant, mais ces situations sont plutôt du ressort de l’anomalie. Sur le long terme, vous pouvez vous attendre à ce que le capitalisme soit anti-raciste – simplement parce qu’il est anti-humain. Et la race est en fait une caractéristique humaine – il n’y a aucune raison pour qu’elle doive être une caractéristique négative, mais elle est une caractéristique humaine. Donc en conséquence, les identifications basées sur la race interfèrent avec l’idéal de base que les gens devraient être disponibles en tant que consommateurs et producteurs, des rouages interchangeables, qui achèteront toute la merde produite – voilà leur fonction ultime, et toutes les autres différences qu’ils pourraient avoir sont hors sujet et sont habituellement une nuisance. [17]

Ironiquement, la vision droitière du capitalisme n’a peut être jamais été aussi pertinemment exprimé que par cet universitaire gauchiste.

Le Dr. Hendrik Verwoerd, le Premier Ministre d’Afrique du Sud, considéré comme « l’architecte de l’Apartheid, » et un homme d’État d’immense stature qui avait le respect de l’Afrique Noire, a fourni la base philosophique d’un développement séparé et de la défense des Européens en Afrique. [18] Après son assassinat en 1966, ses successeurs manquaient de la cohérence idéologique et de la compréhension des forces conspirant contre eux, et adoptèrent une position défensive et inadéquate, même d’excuse. Ils ont essayé de contrer leurs opposants défensivement, du point de vue « du fardeau de l’homme blanc » au lieu du point de vue de la survie blanche qui avait été la base de la doctrine nationaliste jusqu’à la mort de Verwoerd. En 1962, Verwoerd affirmait de ces forces anti-Afrikaners dans un discours devant le Parlement :

Les chefs, quand ils se rencontrent, tiennent des discussions privés. Dans le cas d’un organisme aussi puissant, il y a aussi un organisme central qui pose la politique de base. L’influence de cet organisme central, par euphémisme, doit être grande dans notre vie économique. Personne ne sait, cependant, ce qu’ils y discutent là bas. Au cours de ses discours, Mr Oppenheimer, le chef, fait des déclarations politiques ; il discute la politique politicienne, il se fatigue à exercer de l’influence politique. Il soutient même un parti politique… En d’autres mots, il a des buts politiques ; il veut tirer les choses dans une certaine direction. Il peut manigancer secrètement beaucoup de choses importantes. En d’autres mots, il peut tirer les ficelles. Avec tout le pouvoir de l’argent et avec sa puissante machine qui est répandue dans le pays entier, il peut si il le choisit, exercer une interférence énorme contre le Gouvernement et contre l’État. [19]

En 1953, même Saint Nelson déclarait de l’empire Oppenheimer :

Plutôt que de tenter la tâche chère, douteuse et dangereuse de détruire les mouvements de masse non-Européens par la force, ils cherchaient à les séduire par de bons mots et de belles promesses et à les diviser en donnant des concessions et des pots de vins à une minorité privilégiée. [20]

Cependant quand Harry F. est mort en 2000, Saint Nelson fit cet éloge :

Sa contribution à la construction d’un partenariat entre le Big Business et le nouveau gouvernement démocratique lors du premier mandat de la démocratie ne pourra jamais être appréciée à sa juste valeur, tellement elle est inestimable. [21]

Bien entendu, Saint Nelson s’est prostitué à la ploutocratie, et reçut les accolades d’adulation du monde depuis lors. Ce fut le schéma appliqué dans toute l’Afrique post-coloniale, où le Néo-colonialisme ploutocratique s’est levé des ruines des empires Européens.

La Longue Marche vers la Servitude Capitaliste

Pendant que les journalistes, les politiciens, les clercs, les universitaires, et divers autres arriérés mentaux vénèrent Mandela, comme le Christ en croix, ayant même la larme à l’œil quand ils disent Son nom, l’Afrique du Sud a déchu vers le statut d’Enfer sur Terre, comme cela devient évident par la lecture des sources d’information d’Afrique du Sud comme le journal Impact, mais quand on rencontre une réfugié Afrikaner (qui sont nombreux en Nouvelle Zélande), qui peut être persuadé de s’ouvrir sur la raison pour laquelle ils quittent leur terre natale ancestrale.

Quel a été le résultat de l’Afrique du Sud post-Apartheid ? La réponse est que « la lutte anti-apartheid » a engendré un régime de privatisation et de mondialisation sur les ruines de la structure économique dirigée par l’État que les Afrikaners ont crée. Tellement éloigné de l’image des capitalistes exploiteurs, fouettant les vieux Noirs avec le sjambok, comme stéréotypé par la propagande marxiste et la presse démocratique, les Afrikaners étaient une anomalie de l’économie mondiale : les derniers exemples d’une paysannerie européenne traditionnelle, liée à la foi, le sang, et la terre. La structure industrielle comprenait les parastatals, les entreprises possédées par l’État ou semi-publiques. Avec l’avènement de Saint Nelson et la coalition entre l’ANC/ le Parti Communiste, comme l’on s’y attendrait, « les camarades » ont donné l’Afrique du Sud pieds et poings liés au capitalisme internationale. En 1996, Saint Nelson, malgré qu’il ait autrefois soutenu la nationalisation, déclara : »La privatisation est la politique fondamentale de l’ANC et le restera. »[22]

Le conseiller économique de l’ANC, C. Mostert a détaillé l’histoire et l’idéologie de la privatisation an Afrique du Sud, déclarant que les Nationalistes introduisirent la supervision de l’État de l’économie en 1948 ; une politique qui commença à être démantelée par le Parti National [corrompu] en 1987, et qui a été perpétué par le Gouvernement de l’ANC. [23] Mostert affirme que l’ANC s’est embarqué dans une politique recommandée par le FMI. Il affirme que le mot « privatisation » n’est pas utilisé généralement, mais plutôt la périphrase « restructuration des biens de l’État, » qui est largement associée avec la privatisation. Le Service des Communication et d’Information du Gouvernement utilise les deux phrases de manière interchangeables, quand il décrit les développements et les politiques économiques. [24) Il écrit :

Ces initiatives de privatisation ont pris des différentes formes et comprennent :

L’ANC déclara : « Eskom est une d’une poignée de parastatals possédés par le gouvernement crées durant l’époque de l’apartheid, que le gouvernement démocratiquement élu s’est résolu à privatiser dans une tentative pour lever de l’argent. »[25]

Pourquoi donc un pays qui avait jusqu’alors été si prospère a besoin maintenant de lever du capital en bradant ses biens publics ? La réponse réside dans le fait que l’Afrique du Sud a rapidement été réduite à un panier percé, un puits sans fond économique, comme tout autre État « décolonisé » sur le Continent Noir. Les ploutocrates qui ont poussé à la destruction d’une Nation si prospère avaient apparemment un plan dialectique qui semblait, sur le long terme, endommager leur taux de profit. Sur le long terme, cependant, l’appauvrissement de l’Afrique du Sud à cause de l’incompétence qu’entraîne invariablement la « direction par la majorité » obligea l’Afrique du Sud à devenir une économie ouverte, dirigeant une vente de garage à venir. Mais tant que l’Afrique du Sud a maintenant le suffrage universel et remet le Boer superflu à sa place, peu importe pour la plupart des idiots utiles de la Gauche qui accomplissaient simplement leur rôle historique en tant qu’esclaves de l’Argent.

Notes

1. “The Classroom,” NZ History Online, http://www.nzhistory.net.nz/the_history_classroom [3]

2. “Impact of the 1981 Springbok Tour,” NZ History Online, http://www.nzhistory.net.nz/culture/1981-springbok-tour/impact-of-the-tour [4]

3. La notion que Mandela était autrefois notable pour son rôle dans le terrorisme et a été impliqué dans une complot meurtrier contre des civils, semblerait incroyable à virtuellement presque tous les Néo-Zélandais. L’un des plans de Mandela était « le Massacre de Church Street » où une bombe avait été placée à une heure de pointe pour assurer un nombre maximums de morts de femmes, d’enfants, et de bébés Afrikaners. Mandela était parmi ceux qui furent jugés pour trahison au Procès Rivonia “Rivonia Trial,” nommé d’après une cellule communiste basée à une ferme située à Rivonia, qui planifiait des sabotages et des morts encore plus élevés. Voyez : “Mandela & the Church Street Bombing,” Terrorist Watch, http://www.netcomuk.co.uk/~springbk/enemy.html [5]

4. “John Minto Refuses South African Award,” January 28, 2008, http://ridwanlaher.blogspot.com/2008/01/john-minto-refuses-south-african-award.html [6]

5. Bryce Edwards, “The Mana Party leadership widens – roles for Bradford, Sykes, Minto and Jackson,” Liberation, August 8, 2011, http://liberation.typepad.com/liberation/2011/08/the-mana-party-leadership-widens-roles-for-bradford-sykes-minto-and-jackson.html [7]

6. Pakeha, le nom Maori pour les Euro Néo   Zélandais est largement utilisé, mais il est souvent suspecté être dénigrant. Cependant, le nom provient probablement de Pakepakeha, une classe de demi-dieux de la mer à peaux blanche dans la mythologie Maorie.

7. “Hone’s racist outburst within his rights – de Bres,” TV3 News, November 8, 2009, http://www.3news.co.nz/Hone-Harawiras-racist-outburst-within-his-rights—de-Bres/tabid/209/articleID/128701/Default.aspx [8]

8. Tim Watkin, Pundit, “Hone Harawira and the partnership pickle,” September 15, 2011, http://pundit.co.nz/content/hone-harawira-and-the-partnership-pickle [9]

9. J. Jewell, “ White Revolt on the Rand 1922,” A Salute to Dr Hendrik Verwoerd & the Boer Folk, ed. K. R. Bolton (Paraparaumu Beach, New Zealand: Renaissance Press), pp. 6-10.

10. Ibid., 9-10.

11. L’historien d’Harvard le Dr. Carroll Quigley écrivait de ceci : “Avec le soutien financier de Lord Rothschild et d’Alfred Beit, [Rhodes] put monopoliser les mines de diamants  d’Afrique du Sud en tant que De Beers Consolited Mines et de construire une grande entreprise de mine d’or sous le nom de Consolidated Gold Fields.” C. Quigley, Tragedy & Hope (New York: Macmillan, 1966), p. 130. Justice, le journal de la Fédération Sociale Démocrate de H. M. Hyndman, déclarait en 1896 que, “Beit, Barnato et leurs amis Juifs [avaient pour but] un Empire Anglo-Hébraïque en Afrique s’étendant de l’Égypte à la Colonie du Cap.” De tels sentiments sont aujourd’hui, bien sûr, voués au gémonie par la Gauche comme étant“du nazisme” et “du racisme.”

12. D. Pallister, S. Stewart, and I. Lepper, South Africa Inc.: The Oppenheimer Empire (London: Corgi Books, 1988), pp. 78-80.

13. Ibid., p. 91.

14. H. F. Oppenheimer, Africa South, 1960, cited by Ivor Benson, Behind Communism in Africa (Pinetown, South Africa: Dolphin Press, 1975), p. 14. (Available from Renaissance Press, New Zealand).

15. Harry F. interviewé par Brian Hackland, Johannesburg, October 30, 1978, cited in D. Pallister et al., p. 87.

16. D. Pallister, et al., p. 80.

17. N. Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), pp. 88-89.

18. Par exemple, lisez: H. F. Verwoerd, “The Rights of the White Man in Africa,” Parliamentary speech, March 9, 1960, reprinted in A Salute to Dr. Hendrik Verwoerd & the Boer Folk, pp. 18-24.

19. D. Pallister, et al., p. 98.

20. N. R. Mandela, “The Shifting Sands of Illusion,” Liberation, June 1953, http://www.africawithin.com/mandela/shifting_sands_0653.htm [10]

21. N. R. Mandela, “Eulogy: Harry Oppenheimer,” September 4, 2000, Time, http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,997869,00.html [11]

22. N. R. Mandela, Financial Mail, June 7, 1996. Cited by Clive Barnett, “The Limits of media democratisation in South Africa: politics, privatisation and regulation,” Media, Culture & Society (London: Sage Publications), p. 655, http://rcirib.ir/articles/pdfs/cd1%5CIngenta_Sage_Articles_on_194_225_11_89/Ingenta751.pdf [12]

23. C. Mostert, “Economic Policy Co-Coordinator for the Economic Transformation Committee of the NEC of the African National Congress,” Reflections on South Africa’s Restructuring of State-Owned Enterprises, Occasional Papers No. 5, (Johannesburg: Friedrich Ebert Stiftung, March 2002), http://library.fes.de/pdf-files/bueros/suedafrika/07164.pdf [13] Ibid., p. 13.

24. Ibid., p. 18.

25. ANC Daily News Briefing, June 27, 2001.