Sur le christianisme

Dalí, « La Madone de Port Lligat », seconde version, détail [1]

Dalí, « La Madone de Port Lligat », seconde version, détail

1,576 words

English original here [2]

Note du Rédacteur :

Dans cet article de 1982, William Pierce fait une superbe démonstration de maîtrise intellectuelle sur la Question Chrétienne [3]. La Nouvelle Droite Nord-Américaine [NANR], bien  sûr, n’est pas une organisation avec des adhérents, mais un mouvement et un réseau intellectuel, et donc la question des critères d’adhésion ne se pose pas. Naturellement,  dans le domaine politique, nous sommes prêts à coopérer avec des Blancs de toutes  religions pour atteindre nos buts communs. Mais en tant que mouvement métapolitique et intellectuel, la NANR a le devoir de traiter toutes les questions d’importance vitale pour la survie de notre race, incluant le rôle du christianisme dans notre déclin racial et quel rôle il pourrait jouer, si une telle chose est possible, dans notre renouveau.

Le Bureau National a reçu quelques plaintes (moins nombreuses que prévu) de la part de membres concernant ce qui a été perçu comme un préjugé antichrétien dans les récents numéros de National Vanguard (NV). Un membre a quitté l’organisation.

Les plaintes peuvent être classées en deux catégories générales : (1) « Je suis chrétien. Pourquoi attaquez-vous ma religion ? », et (2) « Je ne suis pas chrétien, mais beaucoup de Blancs le sont. Nous devons tous rester unis. Attaquer le christianisme est un acte diviseur ».

 

Il faut d’abord noter que la National Alliance n’est pas principalement une organisation religieuse – du moins pas dans le sens habituel du mot [4], bien que la plupart des membres soient capables de reconnaître le puissant élément spirituel dans le message de l’Alliance. Ensuite, il faut noter que le Bureau National est pleinement conscient de la nature sensible de la religion chrétienne, et pour cette raison NV a évité la question pendant longtemps.

Cette position d’évitement, cependant, était en conflit avec l’obligation fondamentale de l’Alliance de traiter franchement toutes les questions d’importance vitale pour le bien-être et le progrès de notre race. En ce qui concerne le christianisme, cette  obligation est devenue particulièrement difficile à ignorer depuis les derniers mois, avec la force croissante de la Majorité Morale et d’autres groupes chrétiens de droite et avec leur participation active aux questions politiques. Le dirigeant de cette organisation, le Révérend Jerry Falwell, a déclaré ouvertement son appui au sionisme, et il a récemment reçu une distinction de la part de dirigeants juifs. Il existe un clair conflit d’intérêts pour tout membre de l’Alliance qui soutient une telle organisation, et un membre de l’Alliance ne devrait faire aucun compromis dans des questions de ce genre.

Ce n’est pas le lieu pour traiter longuement de détails d’histoire et de doctrine religieuses [5] ; NV continuera à publier des articles sur ces sujets de temps en temps, et il y aura un article de ce genre dans le numéro d’avril. Ici, cependant, certaines choses seront mentionnées brièvement pour l’orientation des membres de l’Alliance.

Concernant le christianisme, le fait singulier le plus important avec lequel l’Alliance doit compter est que toutes les grandes Eglises chrétiennes, catholique et protestantes, libérales et fondamentalistes, se sont ouvertement rangées aux cotés des ennemis de la race blanche. Les catholiques et les protestants libéraux soutiennent vigoureusement le mélange racial, pendant que les protestants fondamentalistes sont d’ardents supporters du sionisme. Ces positions deviendront des facteurs de plus en plus importants pour notre lutte dans les années à venir, puisque les Eglises s’impliquent de plus en plus dans les questions sociales et politiques. Les Juifs ont déjà annoncé leur intention de mobiliser les chrétiens fondamentalistes dans leur effort pour maintenir le contrôle sur le gouvernement US. L’Alliance ne peut pas rester silencieuse face à de tels développements, au nom de l’unité blanche ou quoi que ce soit d’autre.

Aucun membre honnête et consciencieux de l’Alliance ne peut maintenir son adhésion à l’Alliance et appartenir en même temps à une organisation qui est fondamentalement opposée aux buts et aux principes de l’Alliance. L’ancien membre qui appartient à la Majorité Morale a correctement agi en quittant l’Alliance, et la même remarque s’applique à d’autres : Tout membre de l’Alliance qui est aussi membre d’une Eglise ou d’une autre organisation chrétienne qui soutient le mélange racial ou le sionisme doit maintenant décider où il se trouve, et il doit ensuite quitter soit son Eglise soit l’Alliance.

En fait, la grande majorité des membres de l’Alliance qui avaient originellement une affiliation à une Eglise chrétienne ont déjà pris leur décision et ont quitté ces Eglises. Les membres qui continuent à se considérer comme des chrétiens n’ont pas d’affiliation à une Eglise, ou bien appartiennent à de très petites Eglises indépendantes qui ont des doctrines pro-blanches. Ce sont principalement ces membres qui ont objecté au récent traitement du christianisme dans NV. « C’est très bien d’attaquer les grandes Eglises », disent-ils, « parce que ces Eglises ont été subverties par les Juifs – mais n’attaquez pas le christianisme lui-même. Ce que les Eglises prêchent aujourd’hui n’est pas vraiment le christianisme ».

Eh bien, la National Alliance n’a aucune intention de décider ce qu’est vraiment le christianisme. Les chrétiens se sont querellés sur cette question pendant la plus grande partie des 2.000 dernières années sans parvenir à une réponse acceptable par toutes les parties concernées. D’un point de vue strictement pratique, cependant, nous devons utiliser le mot « christianisme » dans NV dans le sens où il est compris par le grand public et par la grande majorité des lecteurs. Dans ce sens, « christianisme » signifie les doctrines réunies des principales Eglises chrétiennes, sans considération pour les petites arguties qui séparent les Catholiques des Protestants, ou les Presbytériens ultralibéraux des Holy Rollers et des Baptistes buveurs de thé.

Au-delà de cette question de savoir si ce sont les multiracialistes et les sionistes ou les pro-Blancs qui sont les vrais chrétiens, il y a les questions gênantes de l’origine non-européenne du christianisme : du grand corpus des doctrines éthiques chrétiennes qui sont acceptées par presque toutes les Eglises mais qui sont en conflit avec la spiritualité blanche et les besoins de la survie blanche, telles que le Sermon sur la Montagne ; et du corpus de l’Ancien Testament et de sa mythologie juive – comme le mythe de création de la Genèse ; le mythe du « peuple élu », et les délires d’Isaïe contre tous les non-juifs, avec ses prophéties selon lesquelles les Juifs domineront finalement le monde et que toutes les autres races les serviront – ce qui est en accord avec la plupart des versions du christianisme.

Les trois questions précitées sont toutes importantes pour la mission de la National Alliance, et elles ne peuvent être ignorées : nous devons nous tourner vers nos racines raciales, et nous devons nous débarrasser des influences étrangères, incluant celles venant du Levant ; nous devons nous gouverner d’après des valeurs et des doctrines éthiques blanches, et seulement d’après elles ; et nous devons nous préoccuper de la vérité seulement.

Un certain nombre d’hommes et de femmes qui ont compris les deux premières de ces questions mais qui se considèrent cependant à la fois comme des chrétiens et comme pro-Blancs ont tenté de résoudre la contradiction en niant les origines juives du christianisme, et en choisissant des interprétations des doctrines éthiques chrétiennes qui diffèrent nettement de celles qui sont communément acceptées. Ils ont affirmé non seulement que Jésus n’était pas un Juif, mais aussi que les gens vivant en Palestine durant les périodes de l’Ancien et du Nouveau Testaments n’étaient pas des Juifs non plus. Ces gens, disent-ils, étaient en fait les ancêtres des Anglo-Saxons [*] et d’autres peuples d’Europe.

On peut argumenter dans les deux sens concernant Jésus, parce que les preuves historiques sont insuffisantes pour soutenir une conclusion ferme. Mais l’affirmation selon laquelle les gens de l’Ancien Testament ou les gens de Palestine parmi lesquels le mouvement chrétien commença étaient des Anglo-Saxons, ou autre chose que des Sémites, pour la plus grande part, peut être démontrée comme fausse. De telles affirmations ne peuvent être soutenues que par des gens qui refusent de voir les claires preuves historiques, de même que la croyance au mythe de création de la Genèse ne peut être maintenue que par des gens qui refusent d’accepter les claires preuves scientifiques du contraire.

Si, en dépit de tout ce qui précède, des membres de l’Alliance ou des membres potentiels de l’Alliance se considèrent quand même comme des chrétiens, alors ce doit être dans le sens où ils valorisent les éléments spécifiquement blancs du christianisme qui ont été ajoutés depuis ses origines – le grand art, la grande musique, et la grande architecture produits par des hommes blancs durant les siècles où les Eglises chrétiennes dominaient l’Europe –, et où ils partagent aussi les sentiments spirituels blancs qui ont été exprimés avec éloquence par tant d’hommes et de femmes qui étaient des chrétiens et qui appliquaient l’adjectif « chrétien » à des sentiments qui venaient en fait des profondeurs de l’âme raciale blanche et qui existaient longtemps avant l’apparition de l’Eglise chrétienne.

A de tels chrétiens, nous pouvons donner le nom de camarades, et nous pouvons être fiers de les avoir dans nos rangs.

[*] C’est la théorie connue sous le nom de « British Israelism », développée par le révérend John Wilson en 1840. Pour plus de détails sur cette théorie bizarre (mais qui eut une grande influence à la fin du XIXe siècle), voir le chapitre 7 de l’important livre d’André Pichot : Aux origines des théories raciales, de la Bible à Darwin, Flammarion 2008 (NDT).

 

 

Source : http://nationalvanguard.org/2010/10/on-christianity/ [6]