Questions Fréquemment Posées, Partie 1

Walter Crane, « Liberté »

1,649 words

English original here [1]

Counter-Currents/North American New Right célébrera son second anniversaire le lundi 11 juin. Nous sommes là depuis assez longtemps pour avoir noté certaines questions fréquemment posées, auxquelles je commencerai à répondre cette semaine. Si vous avez d’autres questions que vous souhaiteriez voir ajoutées à cette liste, s’il vous plaît postez-les en commentaires à la fin du texte.

1. Qu’est-ce que l’ethno-nationalisme ?

L’ethno-nationalisme est l’idée selon laquelle chaque groupe ethnique distinct devrait jouir de la souveraineté politique et d’une patrie ou de patries ethniquement homogènes. La vision opposée est le multiculturalisme, qui affirme que des groupes ethniques multiples devraient partager les mêmes patries et gouvernements.

Malheureusement, la diversité ethnique, raciale et culturelle conduit inévitablement à des frictions, qui peuvent effacer des identités distinctes ou faire naître la haine, le conflit et la violence. Par conséquent, la meilleure manière d’assurer la paix et la bonne volonté entre les peuples et de préserver la diversité humaine raciale, culturelle et religieuse est de donner à chaque groupe distinct une patrie où il peut vivre et se développer en accord avec sa propre nature distincte et son propre destin.

Pour plus de détails sur ce sujet, voir :

2. Qu’est-ce que le Nationalisme Blanc ?

Le Nationalisme Blanc est une philosophie politique qui cherche à définir l’identité nationale en termes raciaux plutôt qu’en termes religieux, culturels ou de croyances. Le Nationalisme Blanc a le plus de sens dans le contexte des sociétés coloniales européennes comme les Etats-Unis, dans lesquelles les identités ethniques blanches plus anciennes ont été minées par le mélange de souches immigrantes européennes distinctes, créant une identité blanche générique toujours plus unifiée.

Le Nationalisme Blanc a aussi un sens dans le contexte de la compétition  venant d’autres races, qui tendent à se voir elles-mêmes et à voir les Blancs en termes purement raciaux. Même les Blancs qui ne se voient pas eux-mêmes simplement comme des Blancs pourraient être obligés de le faire si les conflits raciaux s’accroissent, simplement parce que leurs ennemis les verront et les traiteront comme génériquement blancs.

En Europe, où les vieilles identités nationales et régionales demeurent solides, la « blancheur » générique et le Nationalisme Blanc, s’ils étaient adoptés comme son identité et sa philosophie politique primordiales, favoriseraient en fait l’érosion des identités distinctes et l’homogénéisation de l’Europe. Cependant, un sentiment d’identité européenne peut quand même se superposer aux identités nationales et régionales plus compactes.

Ce sentiment plus large d’identité européenne peut en fait aider à préserver les identités particulières de deux manières importantes. D’abord, il peut contribuer à empêcher les conflits entre peuples européens. Ensuite, il peut aider les peuples européens à s’unir face à l’immigration non-blanche, qui est surtout organisée sous la bannière de l’islam.

Pour plus de détails sur ces sujets, voir :

3. Qu’est-ce que la Nouvelle Droite Nord-Américaine [North American New Right], et en quoi diffère-t-elle de la Vieille Droite et de la Nouvelle Droite Européenne ?

La Nouvelle DroiteNord-Américaine est un mouvement métapolitique nationaliste blanc qui cherche à poser les fondations d’une République Blanche ou de républiques blanches en Amérique du Nord.

Nous différons dela Vieille Droite, signifiant fascisme et national-socialisme, en ce que nous répudions la politique de parti, le totalitarisme, le terrorisme et le génocide associés, à tort ou à raison, àla VieilleDroite.

Nous différons dela NouvelleDroiteEuropéenne dans la mesure où notre contexte nord-américain nous oblige (1) à donner une plus grande place à la race biologique et à d’autres racines profondes de l’identité européenne commune, du fait de l’érosion des identités nationales européennes et du mélange des souches européennes, et (2) à mettre davantage l’accent sur la question juive, étant donné le rôle de la communauté juive américaine dans la promotion de politiques anti-blanches aux Etats-Unis tout comme dans les pays blancs partout dans le monde.

Pour des discussions plus détaillées sur ces questions, voir :

4. Qu’est-ce que la « métapolitique » ?

La « métapolitique » désigne les conditions préalables non-politiques avant un changement politique. Ces conditions tombent dans deux grandes catégories : (1) éducation et (2) organisation de la communauté. L’éducation désigne l’argumentation intellectuelle pour un nouvel ordre politique et tous les médias par lesquels ce message est propagé. L’organisation de la communauté désigne la création d’une véritable communauté du monde réel, qui vit en accord avec les principes.

Les questions métapolitiques de base incluent des questions d’identité (qui nous sommes, et qui n’est pas nous ?), de moralité (quels sont nos devoirs envers nous-mêmes, notre race et nos groupes sub-raciaux, et les autres races ?), et de praticabilité (comment pouvons-nous réellement créerla République Blanche ?).

Pour plus de détails sur la métapolitique, voir :

5. Quel est le message essentiel, le « mantra », de la Nouvelle Droite Nord-Américaine ?

Les Blancs sont un groupe ethnique distinct, avec des intérêts distincts. Nous vivons dans un monde où il y a des confits ethniques réels. Il est juste que les Blancs prennent parti pour leur propre camp dans ces conflits ethniques. Les sociétés multiculturelles et multiraciales rendent les conflits et les haines ethniques inévitables. La meilleure façon de mettre fin aux conflits  ethniques est la création de patries ethniquement homogènes pour tous les peuples. C’est donc un impératif existentiel – une question de vie ou de mort – pour les Blancs de créer ou de préserver des patries ethniquement homogènes.

6. Qu’est-ce que l’« hégémonie » ?

Par hégémonie, nous désignons une sorte de pouvoir indirect et « soft » propagé par la culture et l’éducation qui donne forme au domaine politique en formatant le sens de l’identité, de la moralité et de la possibilité politique des gens. L’hégémonie, en bref, est le pouvoir métapolitique.

Le but du projet métapolitique dela NouvelleDroiteNord-Américaine est de détruire l’hégémonie culturelle du multiculturalisme et du racisme anti-blanc et de les remplacer par l’hégémonie culturelle de la fierté blanche, de l’affirmation de soi blanche, et du Nationalisme Blanc.

Du fait de l’hégémonie culturelle des idées anti-blanches, savoir quel parti détient le pouvoir n’a vraiment aucune importance, puisque leur pouvoir sera utilisé contre les intérêts blancs. Quand les idées nationalistes blanches obtiendront l’hégémonie culturelle, l’identité du parti au pouvoir n’aura pas d’importance, puisque tous les partis considéreront les intérêts blancs comme sacro-saints.

Pour plus de détails sur l’hégémonie, voir :

7. Quelle est la relation entre la Nouvelle Droite Nord-Américaine et les partis politiques ?

La VieilleDroiteetla NouvelleDroiteont toutes deux des éléments métapolitiques. La métapolitique dela VieilleDroiteveut que ses idées soient mises en pratique par un parti politique particulier, qui cherche à prendre le pouvoir par des moyens démocratiques ou révolutionnaires.La NouvelleDroitene lie pas le triomphe de ses idées à la fortune d’un parti politique particulier. Nous souhaitons plutôt assurer les intérêts blancs en atteignant l’hégémonie culturelle : la transformation de la conscience et de la culture, de sorte que la conscience raciale blanche et la protection des intérêts blancs soit le sens commun de tous les partis politiques.

La NouvelleDroiteNord-Américaine ne lie pas notre projet au triomphe d’un parti politique particulier. De plus, nous passons beaucoup de temps à tenter de détourner les gens de la politique de parti ou du moins à leur en donner des attentes réalistes. Nous pensons que les partis existants sont de fait sous contrôle ennemi et ne pourront pas servir de véhicules pour les intérêts blancs tant que l’hégémonie intellectuelle et culturelle n’aura pas été établie. Nous pensons que le mouvement de Ron Paul est une diversion, parce qu’il est philosophiquement opposé au Nationalisme Blanc. Nous pensons qu’il est trop tard, ou trop tôt, pour qu’un parti politique explicitement blanc puisse faire une percée en Amérique du Nord.

Ceci dit, nous ne souhaitons pas nous couper complètement des partis politiques, puisque notre but est d’influencer tout le domaine culturel et politique. Mais nous souhaitons les influencer, pas les laisser nous influencer. Nous souhaitons trouver des recrues et des ressources dans les partis politiques majoritaires, plutôt que leur apporter nos maigres ressources.

Les questions-clés qui doivent toujours être gardées à l’esprit par les Nationalistes Blancs qui s’engagent en politique sont : « Mon engagement politique aide-t-il le système, ou la cause de la race blanche ? Mon engagement tire-t-il la majorité politique dans notre direction, ou tire-t-il le mouvement blanc vers la majorité ? Mon engagement tire-t-il des ressources de la majorité vers notre cause, ou aspire-t-il des ressources de la cause blanche pour les apporter à la majorité ? ».

Si votre engagement politique appauvrit la cause blanche en argent, en heures de travail, et en défenseurs déclarés de la cause blanche, ne le faites pas. Vous avez été coopté par l’ennemi.

Naturellement, nous serions enchantés si, à un certain moment, un véritable parti politique émergeait pour porter notre bannière. Mais un tel parti n’est pas nécessaire pour notre projet, et nous ne dépendons pas de cela.

Pour plus de détails sur ce sujet, lire :

A suivre…