Bataille pour une place au soleil

1,543 words

English original here [1]

Je veux que les gens comprennent la nature élémentaire de notre combat. En fin de compte, ce n’est pas une guerre de mots. C’est une Guerre Mentale, mais qui ne peut pas être gagnée par des arguments. La Guerre Mentale est gagnée par la conscience collective qui conduit à l’action individuelle et collective nécessaire.

Je veux vous rendre conscients de la nature précaire de nos vies, en résultat de l’industrialisation de l’agriculture en Amérique. J’espère que vous utiliserez votre conscience réorientée et que vous ferez ce que vous pourrez pour contribuer à ce qui doit être fait.

La conscience collective dont nous avons besoin est une conscience du soleil. Nous considérons le soleil comme allant soi. N’est-ce pas fou ? Peut-être serait-il plus exact de dire que nous considérons notre droit à une place au soleil comme allant de soi. C’est en fait la même chose. Le soleil est la première source d’énergie. C’est la source de notre existence même. Mais nous avons permis à une minuscule élite de s’emparer de la production de nourriture. L’agriculture industrielle est essentiellement un monopole des places au soleil. Dans la mythologie grecque, cela peut être représenté par Hadès, dieu de la mort et de la richesse, contrôlant Déméter, déesse de l’agriculture – et pas seulement pendant une partie de l’année, pendant l’automne et l’hiver, mais pendant toute l’année. L’Enfer s’est emparé de la planète, et veut la couvrir de monocultures génétiquement modifiées.

Dans les années 1930, le gouvernement soviétique prit pour cible les fermiers ukrainiens, et sept à onze millions d’Ukrainiens moururent. En dépit de ces pertes humaines, la production alimentaire ukrainienne s’est rétablie. Vous pouvez trouver des jardins potagers devant les appartements urbains en Ukraine. Les Ukrainiens ordinaires possèdent des « datchas » où ils peuvent cultiver des jardins et acheter de la viande aux paysans. Les paysans ukrainiens vendent de la nourriture sur les trottoirs et les marchés dans les villes ukrainiennes.

Aussi terrible que fut la famine ukrainienne, l’agriculture industrielle rend les Etats-Unis bien plus vulnérables à une famine massive. Moins de 1% de notre population produit la nourriture pour les autres. Les activités de ce 1% sont contrôlées par une élite encore plus infime. C’est un système hautement centralisé, qui donne un énorme pouvoir à ceux qui ont le contrôle au sommet.

Imaginez que nos dirigeants décident, comme Staline, de tuer des millions d’entre nous par une famine planifiée. Peut-être qu’ils veulent accélérer notre processus de remplacement par des gens à la peau brune, reconnaissants et obéissants. Oui, ils en sont capables. C’est exactement ce qu’ils sont déjà en train de faire au ralenti. Ils ne voient simplement pas d’intérêt à accélérer le processus. Pas pour l’instant. Ce ne sont pas les Ukrainiens, ni les Russes, mais les Américains qui peuvent être livrés à la famine, simplement en fermant les autoroutes.

Déméter

Un scénario plus probable est l’effondrement du système actuel. Nous savons qu’il est intenable, politiquement, démographiquement, économiquement, et écologiquement. Nous savons qu’il va s’effondrer. Nous ne savons simplement pas quand.

La plupart des Américains croient que leur place au soleil va de soi. Les supermarchés regorgent de produits dérivés du pétrole – avec un formidable gaspillage. Cela ne peut pas durer. Quand le système s’effondrera, les rayons des supermarchés se videront rapidement. Vous ne pourrez plus rien acheter avec votre  papier-monnaie et vos chèques et vos cartes de crédit, et vous ne pouvez pas les manger. Que ferez-vous ? Cela prend trois mois pour mourir de faim. Cela peut arriver maintenant.

Si vous étiez vraiment conscient de ce qui nous est arrivé ici en Amérique, vous seriez frappé de panique. Le besoin de relocaliser l’agriculture est une urgence nationale. Quand vous prendrez conscience de cette urgence « de la manière brutale », il sera trop tard. Si vous êtes un individu sérieux ayant quelque liberté d’agir et de faire des choix, vous trouverez un moyen de devenir un mini-fermier.

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Ce jour dela Saint-Valentin 2010, un dimanche matin ensoleillé, je suis allé dans ma serre de12 mètressur 8. On dit que le remède naturel pour une dépression est de travailler dans une serre, parce que c’est comme se trouver dans la lumière du ciel. Vous êtes dans une structure, et la lumière solaire diffuse est plus facile à supporter pour les yeux mais plus chaude pour la peau, du fait de la nature fermée de la serre. J’ai réussi à obtenir une température matinale de 100 degrés Fahrenheit, un jour clair et ensoleillé mais venteux, dans le Connecticut.

Pluton/Hadès : le dieu de la richesse et de la mort et de l’obscurité 

J’ai mis une toile goudronnée bleue sur le sol de pierre pilée, et la toile remonte le long des murs sur environ dix centimètres, pour l’isolation, et le long des murs intérieurs j’ai mis 18 gros sacs poubelles remplis de fumier de cheval frais, et deux poubelles remplies de fumier de cheval frais. Le fumier de cheval crée de la chaleur et de l’humidité. Pas assez de chaleur, mais certainement assez d’humidité. La serre n’est pas prête pour la culture – je dois encore acheter un rouleau de toile plastique en polyéthylène de6 millimètres, et mettre d’autres sacs de fumier de cheval alignés à l’extérieur, quelques tuyaux suspendus en haut de la serre à plusieurs endroits pour créer une poche d’air entre la toile de plastique et le cadre en polycarbonate de la serre. Bien que je puisse obtenir 100 degrés pendant la journée, je perds toute la chaleur pendant la nuit.

Se promener sous le soleil du matin, accomplir une série infinie de projets de culture végétale afin quela Naturetravaille pour vous, cela vous donne un goût du Ciel surla Terre. Toutest si calme, et si lumineux, et vous vous promenez et vous réfléchissez et vous connaissez la vie réelle. Le Ciel, c’est vivre de la manière pour laquelle votre être a été conçu pour vivre. Il n’a pas été conçu pour rester assis dans un bureau et resquiller sans cesse sur le surplus de richesse créé par l’Age du Pétrole.

La culture à taille humaine n’est pas une occupation frivole. C’est ce qui est le plus éloigné du frivole. C’est la vraie colonisation dela Planète.Lacréation de nourriture est littéralement « une place au soleil ». Si vous êtes privé de votre place au soleil, vous mourez de faim dans Hadès ou en Enfer, un endroit froid, obscur et morne.

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Hadès enlevant Perséphone, fille de Déméter

Nous avons permis à l’agriculture industrielle gouvernementale de coloniser la production de nourriture sur la planète. Quelques individus puissants peuvent littéralement décider de la vie de millions d’individus. Ils ont un levier de contrôle qui va jusqu’à nos estomacs, et ils abusent de ce pouvoir en transformant la production de nourriture en 90% de semences génétiquement modifiées. Si vous vous souciez de votre santé et de la santé de vos enfants, vous ne mangerez aucune nourriture produite à partir de sirop de maïs riche en fructose.

Un exemple du contrôle du lobby alimentaire estla Mid-America CroplifeAssociation (MACA). C’est l’organisation qui piqua une crise quand Michelle Obama planta un jardin organique. Voici quelques-uns des dommages collatéraux occasionnés par le geste de Mme Obama :

Le CropLife Ambassador Network, un programme dela Mid AmericaCropLife Association, est composé de plus de 160 ambassadeurs qui travaillent dans l’agriculture et dont beaucoup ont grandi dans l’agriculture. Leur mission est de fournir des informations exactes, scientifiquement fondées, au public, concernant la sécurité et la valeur de la production alimentaire agricole américaine. Beaucoup de gens, en particulier les enfants, ne comprennent pas à quel point leur vie quotidienne dépend de l’industrie agricole de l’Amérique. Par exemple, les enfants ne savent pas que les jeans qu’ils mettent le matin, les trois repas mangés quotidiennement, le matériel de baseball avec lequel ils jouent, et même le carburant qui fait marcher le bus scolaire sont disponibles grâce aux fermiers et aux ranchers de l’Amérique.

Cette propagande est d’une portée incalculable. Quel est le monstre qui ose s’opposer à l’agriculture industrielle ? Après tout, ils font cela pour « nos enfants », dont « la vie quotidienne dépend » des sponsors dela Mid-America CroplifeAssociation. Mais revenons à la réalité. Voulez-vous que la vie de vos enfants dépende de l’agriculture industrielle ou de tout autre aspect de notre système dysfonctionnel et anti-blanc ?

La MACA claironne qu’en 1930 un fermier nourrissait dix personnes, alors qu’aujourd’hui un fermier nourrit 144 personnes, et dit que c’est un progrès. D’un point de vue purement économique, je suis sûr que c’en est un.

Mais nous devons nous entraîner à regarder les choses du point de vue de la survie des Blancs, de la liberté des Blancs, et de l’épanouissement des Blancs. Et de ce point de vue, la centralisation croissante de la production de nourriture est-elle une bonne chose ? Vous sentiriez-vous plus en sécurité avec 10% de la population contrôlant la production de nourriture, ou avec moins de 1% ? Pourquoi ne pas devenir membre de ces 10% ?

Notre travail est tout tracé. Nous devons bâtir des économies décentralisées et relocalisées, et devenir indépendants de l’agriculture industrialisée.

Nous devons nous battre pour sortir du froid et de l’obscurité de ce Hadès industrialisé, et regagner notre juste place au Soleil.

Traduction de l’article publié sur TOQ Online, 5 mars 2010