Forme, fonction, & phénotypes

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English original here [2]

Le récent article de Ted Sallis « Anders Breivik & Genetic vs. Phenotypic Interests [3] » est intérieurement cohérent, mais l’accent mis sur les modèles génétiques qui sont le projet de la « Blancheur » lui fait prendre l’arbre pour la forêt. Si son énumération de recherches génétiques est de la bonne science, c’est une science incomplète qui n’est pas encore prête à inspirer notre politique. Elle manque complètement d’une appréciation plus profonde de la nature de ce que ces allèles représentent réellement.

En passant prématurément de la théorie à la pratique, Sallis arrive à des prescriptions qui sont au mieux incomplètes et au pire contre-productives. A de nombreux égards, la dernière décennie a été perdue pour notre cause à cause de son insistance inappropriée sur des arguments et des stratégies tirés des recherches biologiques. Il est évident en soi que personne ne se sentira obligé de mourir au combat pour ses « intérêts génétiques ethniques », du moins pas explicitement. C’est peut-être une bonne chose, étant donné qu’une telle campagne n’atteindrait pas l’objectif présumé.

La préservation dans le sens conventionnel est futile, même si nous les Blancs devions coloniser la planète Mars. En dernière analyse, la forme est un reflet de la fonction, et la race blanche est en déclin régulier depuis que les facteurs sélectifs qui ont généré la « blancheur » ont disparu. Notre but est-il de préserver le phénotype blond ? Pourquoi ? Pourquoi a-t-il été sélectionné en premier ? A quoi sont bons les fortes mâchoires, les yeux bleus, les crânes dolichocéphales ou la délicate peau d’ivoire qui rougit et qui pèle quand elle est exposée au soleil ? La « Blancheur » est-elle définie par une série de traits visibles et invisibles qui peuvent être quantifiés par l’analyse génétique, ou la « Blancheur » est-elle un effet holistique d’adaptation à un défi spécifique ?

La ligne passant par le détroit du Bosphore est une ligne purement politique et ne devrait pas être confondue avec une ligne anthropologique. Il est pratique de tracer une ligne à cet endroit pour des raisons historiques, géographiques, politiques, religieuses, et culturelles. Mais il y a un grand nombre de spécimens du coté oriental du détroit dont le génotype et le phénotype sont essentiellement blancs, et il y a un grand nombre de spécimens du coté européen du détroit dont le génotype et le phénotype sont généralement insuffisants pour parvenir à une définition commune de ce que cela signifie d’être Blanc. La spongieuse réalité est que la différence génétique entre Européens blancs et Caucasiens orientaux s’exprime davantage par une zone de chevauchement que par une séparation nette. Les frontières conventionnelles de l’« Europe » sont un excellent endroit pour tracer cette ligne, bien que nous ne devrions pas prétendre que les hommes et les femmes avec des taches de rousseur et un menton fendu qui se trouvent du mauvais coté de la ligne nous soient génétiquement étrangers d’une manière significative.

En mettant de coté la menace génétique des crypto-Turcs aux yeux bleus, les différents modèles de reproduction à l’intérieur de la race sont en cours de transformation rapide. S’il y a peu de sélection pour l’apparence et la santé, la sélection pour les modèles comportementaux et les aptitudes cognitives évolue rapidement. A l’heure où nous parlons, les classes supérieures des Blancs évoluent graduellement pour devenir des élites de gestionnaires non seulement par la fonction mais aussi par la forme. Elles deviennent moins créatives, moins spontanées, moins courageuses, et moins alpha socialement. En résumé, elles sont sélectionnées pour exceller dans une civilisation mature plutôt que dans une tribu guerrière nomade… un processus qui s’est déjà produit parmi les juifs, les mandarins, les brahmanes. Une population purement « blanche » qui se serait radicalement transformée en recourant à son seul pool génétique continuerait-elle à être « blanche » telle que nous la connaissons, bien qu’étant complètement différente ?

Nous définir comme un groupe de parenté n’est pas le but. C’est simplement une condition préalable. Stopper le flot des non-Blancs ne promeut pas la Blancheur. Cela revient simplement à chasser les vautours picorant nos viscères exposés. Nous finirons par disparaître d’une manière ou d’une autre, que les vautours et les hyènes aient leur part de notre carcasse ou pas. Pour survivre, nous devons découvrir un moyen de recréer ou de simuler les conditions sélectives qui ont créé la Blancheur elle-même. Cela ne peut pas se faire en identifiant quelques allèles et en les préservant. Même si ce projet chimérique était complètement réalisé, il réussirait seulement à bloquer notre potentiel pour un plus grand progrès.

Pour citer Julius Evola dans l’essai « Race et Guerre » dans la brochure The Metaphysics of War [4] :

« L’un des obstacles les plus sérieux à une formulation purement biologique de la doctrine de la race est le fait que le mélange général et la contamination du sang ne sont pas la seule cause du déclin et de la décadence des races. Les races peuvent également dégénérer et trouver leur fin à cause d’un processus – pour ainsi dire – d’extinction intérieure, sans la participation de facteurs externes. (…)

Lorsqu’une race a été réduite à un simple ensemble d’automatismes ataviques, qui sont devenus les seuls vestiges survivants de ce qu’elle était autrefois, alors un choc, une lésion, une simple action venant de l’extérieur, est suffisante pour la faire chuter, la défigurer et la dénaturer. Dans un tel cas, elle ne se comporte pas comme un corps élastique, prêt à réagir et à reprendre sa forme originale après le choc (c’est-à-dire à condition que celui-ci n’excède pas certaines limites et ne cause pas des dommages réels permanents), mais se comporte plutôt comme un corps rigide sans élasticité, qui supporte passivement l’empreinte de l’action extérieure.

Cela signifie essentiellement ‘exalter’ sa race intérieure ; veiller à ce que sa tension intime ne s’interrompe jamais ; qu’il y ait en elle, en contrepartie de son intégrité physique, quelque chose comme un feu incontrôlable et irréductible, recherchant toujours de nouveaux matériaux pour nourrir sa flamme, sous la forme de nouveaux obstacles, qui la défient et la forcent à se réaffirmer. »

Ce qu’Evola veut dire ici, c’est que la Blancheur est ce que la Blancheur fait. Le réductionnisme biologique se focalise sur l’arme tout en perdant de vue son rôle dans la guerre. Nous avons seulement trois alternatives à l’extinction : réussir dans l’habitat actuel (c’est-à-dire devenir juifs) ; faire revivre ou simuler l’habitat qui fait apparaître la Blancheur ; ou rechercher une forme et une fonction entièrement nouvelles, comme le suggère Greg Johnson dans son fameux essai « Is Racial Purism Decadent? [5] ». Si la recommandation de verrouiller les frontières et de défendre notre espèce est de bon conseil, elle est en fin de compte inapplicable parce que les Blancs dans leur forme actuellement dysfonctionnelle et décadente seraient incapables de suivre le conseil même s’ils le trouvaient convaincant.

Tant que nous les Blancs ne pourrons pas surmonter l’extinction intérieure dont parle Evola, cette extinction extérieure continuera à se produire sans relâche. Tant que nous ne pourrons pas rallumer cette flamme qui nous a originellement propulsés et que nous ne pourrons pas trouver les matériaux pour nourrir cette flamme, alors nous continuerons à disparaître. Si nous espérons vraiment inverser le déclin dans la fréquence des allèles qui sont particuliers à notre population, alors nous devrons regarder au-delà des allèles et vers les traditions et les idéaux transcendants qui étaient jadis la fonction animant notre forme biologique.