Contre les réformistes blancs

[1]1,382 words

English original here [2]

« Je crois à la Révolution dans la mesure où je ne crois ni à la durée ni à la valeur de la Société qui m’entoure. » – Pierre Drieu La Rochelle

Presque aussi déprimante que la pensée de l’extinction de notre peuple est celle de l’opposition blanche à celle-ci.

Ce n’est pas seulement que cette opposition est minuscule en nombre, confinée à internet, a une compréhension négative plutôt que positive de ce qui doit être fait, manque de consensus concernant son but commun, et attire un grand nombre de types asociaux, dysfonctionnels et incapables de soutenir la moindre sorte de résistance nationaliste.

Pire, elle semble parfois ne pas même connaître l’ennemi. Qu’il s’agisse des conservateurs raciaux tentant de contenir la marée montante colorée et de revenir vers les hautes terres de l’Amérique d’avant 1965, ou des nationalistes blancs « qui ne sont pas des révolutionnaires, mais des paléo-conservateurs qui ne veulent pas changer le système mais le faire fonctionner pour eux », l’opposition blanche se concentre sur les médias (c’est-à-dire internet), sur la prise de conscience, et sur des politiques visant à réformer un système qui est intrinsèquement anti-blanc.

Pire encore, ses activités de Sisyphe sont menées avec la croyance que la vieille Amérique blanche, vouée à l’activité lucrative et au bonheur, peut être regagnée et est digne de la victoire, que cela peut être fait par des idées, sous la forme d’informations, d’exposés et d’arguments véhiculées par les médias, et par les canaux institutionnels existants, comme les tribunaux et le système électoral.

Si seulement c’était aussi simple.

Notre peuple se trouve face à l’extinction, mais pas parce que les Juifs ou les libéraux monopolisent les médias, nous font avaler de force des idées anti-blanches, contrôlent les institutions sociales, et possèdent tout le pouvoir et l’influence. C’est une grande partie de l’explication, bien sûr, mais voir les choses uniquement – ou principalement – selon ces termes, c’est passer à coté des deux ou trois derniers siècles de l’histoire occidentale.

La menace contre l’existence blanche est profonde, enracinée dans les désordres civilisationnels, ontologiques et spirituels sous-tendant la judaïsation imprégnant actuellement nos vies quotidiennes.

Quand Yuri Slezkine proclame que l’âge moderne est un âge juif, il va au cœur de cette question, comme peu de nationalistes blancs l’ont fait. Basé sur le comportement levantin de « transgresseurs de lois, passeurs de frontières, intermédiaires », tout le cours de l’âge juif moderne travaille effectivement à notre dés-aryanisation collective.

Depuis son apparition, avec les révolutions libérales-démocratiques de la fin du XVIIIe siècle, l’Occident Moderne, à la différence de ses contreparties médiévale et antique, a rejeté tout sens de tradition, de transcendance, et de fidélité ; il viole l’ordre naturel des choses ; il poursuit un cours purement pratique et économique adapté à l’ordre d’existence le plus inférieur ; il ne peut pas voir les points de référence supérieurs ; et il remplace les « droits » du sang et de l’héritage par des croyances fausses et des acquisitions matérielles.

Savoir si la judaïsation stimulée par les révolutions libérales-démocratiques était  intrinsèquement judaïsante ou non (la tradition antisémite est divisée sur cette question) est sans importance devant le fait que la judaïsation et la modernisation – ce que Kevin MacDonald nomme « la montée du pouvoir juif et le désétablissement de la nature spécifiquement européenne des Etats-Unis » – apparurent en tandem, étant les deux faces du même phénomène historique.

Avec l’avènement de la judaïsation par la modernité, l’esprit aryen qui donna une forme à notre race à l’aube de l’histoire et l’accompagna durant toutes les étapes ultérieures de ses développements gréco-romain, celtique, germanique, slave et européen, fut exilé du monde.

Notre peuple se trouve face à l’extinction, donc, parce que toute la structure de la vie occidentale – culture, civilisation, économie, et tout ce que vous voulez – trahit l’essence définissante de son être.

Que faut-il faire ?

Tout d’abord, le développement de médias alternatifs, la prise de conscience, diverses activités locales pour défendre l’existence blanche, ne doivent accorder aucune foi à l’appât réformiste selon quoi le système pourrait devenir réceptif aux intérêts blancs. Cette illusion est la plus grande trahison. Car c’est le système lui-même, véhicule communiquant de l’esprit lunaire des Juifs, qui nous dés-aryanise, contamine notre sang, et recherche notre destruction. C’est lui l’ennemi. Il ne peut pas être réformé, seulement abandonné – si nous voulons vivre. Tous les discours sur la bonne manière de se servir de lui ne sont que des bavardages utopiques, qu’il vaut mieux laisser aux Juifs, aux « basanés », et aux instituteurs.

L’idée selon laquelle les racialistes pourraient accomplir « une marche à travers les institutions » – l’idée des gramcistes de la gauche – n’est pas sérieuse non plus. L’Armée des Volontaires du Nord-Ouest (NVA) de Covington est cent fois plus réaliste que la pensée de rétablir l’intégrité de la vie blanche par des élections ou de médias plus importants.

Par nécessité, notre action doit être aryenne, pas américaine. La vieille Amérique a pu être racialement consciente, mais d’une manière typiquement libérale, privilégiant les fonctions inférieures de production et de reproduction – qui la firent fatalement devenir « capitaliste, cosmopolite, et antinationale ». Son racialisme n’était donc pas la conscience du sang natif des guerriers qui engendrèrent notre race, de même que sa classe supérieure de financiers magouilleurs, de politiciens vendus et de familles dominantes n’est que la face respectable de son monde souterrain criminel – étranger aux standards aryens traditionnels de hiérarchie, de forme, de virilité, de transcendance, d’autorité, et de souveraineté.

Quant aux masses blanches – dont l’existence végétative est vécue sans avoir conscience des forces supérieures qui les gouvernent, et orientée vers les préoccupations matérialistes et familiales d’ordre secondaire –, elles ne seront jamais mises en mouvement par des idées et des principes défiant ouvertement l’ordre existant. Seule une crise sociale provoquée par quelque cataclysme qui rendra leur mode de vie normal impossible les poussera à rechercher des alternatives. Et à ce moment, ce qui comptera le plus ne sera pas des idées et des principes, mais des hommes et des organisations dont la stature exemplaire instillera en eux la confiance pour l’action décisive.

Quel besoin avons-nous alors de plus d’éducation, plus de programmes, plus de stratégies de marché, plus de médias, plus de temps dans le Gay Vieux Parti [*] pour que le système anti-blanc existant travaille pour nous ? Tout homme blanc qui se respecte et qui veut savoir ce qui se passe ou ce qu’il faut faire n’a pas besoin de chercher loin. Toutes les réponses sont déjà là, attendant d’être saisies.

En tous cas, le caractère de plus en plus totalitaire du libéralisme contemporain, sans compter l’implantation d’une centaine de millions de « basanés » sur notre sol, fait de l’entreprise d’une telle réforme une véritable folie.

La race blanche ne renaîtra donc pas en élisant des parlementaires, ni en embauchant des lobbyistes, ni en participant à un système qui cherche sa destruction, mais en revenant à son être traditionnel – et au défi de créer une nouvelle élite, une avant-garde révolutionnaire moralement et organisationnellement armée pour survivre durant l’âge juif – pour que quand l’immonde système qui le soutient s’effondrera, il y ait encore quelqu’un de présent pour combattre et obtenir notre juste part des dépouilles.

C’est de cette manière que ceux qui sont nobles de sang et d’esprit sont nés et ont fini par régner.

Toutes les anciennes civilisations aryennes naquirent, en fait, d’« une race de conquérants qui subjuguèrent des pays et des peuples au nom d’une vocation et d’une qualification supérieures » – une vocation et une qualification supérieures modelées sur la Doctrine Aryenne du Combat et de la Victoire. Hiérarchie, ordre, courage, et une universalité solaire apparurent, en conséquence, pour guider l’existence blanche.

Si notre peuple veut restaurer l’Amérique Européenne (dans le Nord-Ouest Pacifique ou ailleurs), ce sera de la manière aryenne, par un retour aux anciennes pratiques qui nous ont formés à nos débuts et qui ont fait de nous ce que nous sommes. Ce ne sera pas par un processus dépendant de tout ce qui est à la racine de notre présente humiliation.

Vanguard News Network, 24 septembre 2007

[*] Jeu de mot sur Grand Old Party (Grand Vieux Parti), désignant le Parti républicain, qui tente  de plus en plus de séduire l’électorat « gay » (NDT).