Nationalisme blanc de la côte ouest

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Jack London

1,311 words

English original here [2]

Il y a des années, lorsqu’une jeune femme quittait l’Alabama pour aller à l’université en Californie, son oncle lui racontait l’histoire de la naissance de la Californie. L’Amérique, voyez-vous, était peuplée par des gens qui ne pouvaient simplement pas s‘adapter en Europe : fanatiques religieux, voleurs de chevaux, criminels en fuite, chercheurs de fortune, et autres gens libres de toute attache. Lorsqu’ils s’installaient sur la Côte Est, ceux qui ne s’adaptaient pas ici partaient un peu plus loin à l’ouest et s’installaient. Ceux qui ne s’adaptaient pas ici partaient encore plus loin vers l’ouest. Et ainsi de suite, toujours plus loin, jusqu’à ce qu’ils atteignent la Côte Ouest et qu’ils ne puissent plus aller plus loin. Alors ils commencèrent à s’entasser. Et c’est ce qui explique la Californie, la grande variété culturelle de fruits, de noix et de flocons [de céréales].

Je riais, bien sûr, quand elle racontait cette histoire, parce qu’en tant que natif de l’Ouest, je sais que c’est vrai. J’ai grandi dans l’intérieur du Nord-Ouest, mais quand j’ai visité la Côte Ouest pour la première fois, j’ai su que j’étais chez moi. La Côte Ouest des Etats-Unis, de San Diego à Seattle, est la chose la plus proche d’un paradis terrestre que j’ai connue. Nous avons le meilleur climat du pays. La température est presque toujours douce, quelle que soit la région où l’on se trouve, allant de l’ensoleillement régulier au crépuscule perpétuel. A part le littoral lui-même, nous avons quelques-uns des plus beaux paysages d’Amérique, allant des déserts aux imposants volcans recouverts de neige et aux forêts tropicales. Nous avons la meilleure nourriture et les meilleurs vins d’Amérique, quelques-unes de ses plus belles villes, et quelques ressources culturelles vraiment formidables. Non, nous n’avons pas les musées d’art de New York, de Washington D.C. et de Boston. Non, nous n’avons pas l’Opéra Métropolitain. Mais nous pouvons toujours les visiter pendant les deux semaines de l’année où ces villes ne gèlent pas de froid ou n’étouffent pas de chaleur, puis nous hâter de revenir là où la vie est facile.

La Côte Ouest a aussi beaucoup de Blancs. Seattle et Portland sont les plus grandes villes blanches aux Etats-Unis, et en-dehors des villes, l’Etat de Washington et l’Oregon sont encore plus blancs. La Californie, bien sûr, est maintenant majoritairement non-blanche, bien que les Blancs demeurent le plus grand groupe ethnique.

La qualité raciale des Blancs de l’Ouest est aussi très élevée. De plus, les Blancs de l’Ouest sont réellement plus « relax » et plus hédonistes. La bienveillance des gens de l’Ouest n’est pas simplement de la politesse. Elle est associée à une ouverture d’esprit et à un sens civique authentiques. Les citadins de l’Ouest tendent à être beaucoup moins prétentieux que les citadins de l’Est. Même à San Francisco.

Beaucoup de Nationalistes Blancs espèrent que quand les Etats-Unis partiront en morceaux, une République Blanche émergera dans le Nord-Ouest Pacifique, englobant le Washington, l’Oregon, l’Idaho, des parties du Montana et même certaines parties de la Californie du Nord. Harold Covington [3] est le principal promoteur de cette idée, mais il n’est pas son initiateur ni son seul partisan. Il y a des Nationalistes Blancs qui vont s’installer dans le Nord-Ouest et qui ne font pas partie du Front du Nord-Ouest [4] de Covington.

La principale objection à l’idée d’une Patrie du Nord-Ouest est que la Côte Ouest tend à être socialement et politiquement libérale, même si l’Ouest de l’intérieur tend à être socialement et politiquement conservateur. Donc, selon cet argument, le Nord-Ouest Pacifique est moins hospitalier pour une République Blanche que d’autres régions plus uniformément conservatrices (bien sûr la création d’une République Blanche sera une bataille difficile à n’importe quel endroit en Amérique).

Le Nationalisme Blanc est bien sûr associé d’une manière écrasante à la droite politique, en Europe aussi bien qu’en Amérique. Mais le Nationalisme Blanc ne triomphera jamais s’il reste confiné à la droite politique. La conscience blanche doit devenir hégémonique dans tout le spectre politique. Les libéraux et les gauchistes blancs devront réaliser que leurs valeurs ne sont pas les aspirations universelles de toute l’humanité. Elles sont, au contraire, des expressions d’une conscience distinctement blanche et ne survivront pas et ne s’épanouiront pas dans une société non-blanche.

[5]

Denis Kearney

Il n’y a rien d’absurde dans l’idée d’une gauche racialement consciente, encore moins d’une gauche racialement consciente sur la Côte Ouest. En fait, elle a déjà existé, et son Q.G. était justement ici dans la région de la Baie de San Francisco. C’est ici que Denis Kearney [6] (1847-1907), un immigrant irlandais, fonda le California Workingman’s Party [Parti du Travailleur de Californie] pour combattre l’immigration chinoise. C’est ici que Jack London (1876-1916) écrivit passionnément au nom du socialisme et du racialisme (et fit l’expérience de l’agriculture écologiquement durable). C’est ici que Michael O’Meara [7] naquit en 1946 et commença son odyssée intellectuelle, de marxiste et syndicaliste révolutionnaire à Nationaliste Blanc et prophète de la République Blanche.

De plus, j’ai remarqué que les Nationalistes Blancs de la Côte Ouest tendent à être socialement et même politiquement plus à gauche que les Nationalistes Blancs des autres parties des Etats-Unis. Je n’oublierai jamais la soirée de 2003 où, lors d’une conférence de David Irving à San Francisco, je rencontrai une fille de la contre-culture des années 60 qui me dit que ses deux livres favoris étaient Le Seigneur des Anneaux et Mein Kampf.

Tout ceci n’est, bien sûr, qu’une généralisation basée sur l’expérience personnelle, pas une étude sociologique. De plus, il s’agit de tendances, pas de règles générales ni de généralisations universelles. Il y a évidemment de nombreuses exceptions. Mais le Nationalisme Blanc est la matière des rêves de toute façon. Donc avec cet avertissement, je pense qu’il y a des raisons de croire que si une gauche racialement consciente surgit à nouveau, ce sera sur la Côte Ouest.

Counter-Currents, North American New Right, 10 décembre 2010