Homosexualité et nationalisme blanc

[1]

Achilles tending Patroclus’ wounds from a red-figure kylix by the Sosias Painter from about 500 B.C. in the Staatliche museum in Berlin.

1,756 words

English original here [2], Finnish version here [3]

Je dois protester contre l’article « Homosexuality Ain’t Cool » et autres exemples de « démolition des pédés » sur VNN. J’ai deux arguments pour dire que cela est peu judicieux et que la tolérance est une bonne chose pour le mouvement nationaliste blanc.

D’abord, l’homosexualité est à côte de la question

A cause des verres déformants des médias juifs, il est facile de penser que tous les homosexuels sont des promoteurs du programme juif. Et les gays gauchistes sont vraiment répugnants. Il est donc tentant de faire des commentaires désobligeants sur eux simplement parce que c’est politiquement incorrect et parce que cela embête ces gens-là. Mais c’est une grave erreur tactique.

Le Nationalisme Blanc devrait être une vision politique focalisée sur une seule question. Le Nationalisme Blanc est pour les intérêts des Blancs et contre les intérêts de nos ennemis raciaux. Point-barre. Tout le reste est à coté de la question. Cela signifie que les Nationalistes  Blancs doivent travailler à unir tous les Blancs en une communauté raciale consciente d’elle-même, se ralliant autour de nos intérêts raciaux communs. Le Nationalisme Blanc n’a qu’un seul message pour les homosexuels : les homosexuels blancs ont des intérêts plus importants en commun avec les autres Blancs qu’ils n’en ont avec les homosexuels non-blancs. Nous devons résister à toutes les formes de la stratégie du « diviser pour mieux régner » utilisée par nos ennemis pour détruire notre solidarité comme prélude à la destruction de notre race. Les batailles entre gays et hétéros, hommes et femmes, païens et chrétiens, Nordiques et Méditerranéens, Celtes et WASP, Germains et Slaves, etc., n’ont pas leur place dans le mouvement nationaliste blanc. Ces batailles seront toujours utilisées par nos ennemis pour nous diviser et nous saper.

L’intolérance à l’homosexualité ne fait pas que diviser la population blanche, elle divise le mouvement nationaliste blanc. Ernst Röhm ne fut pas le dernier homosexuel à être attiré par le Nationalisme Blanc. J’ai rencontré un certain nombre d’homosexuels dans le mouvement nationaliste blanc contemporain, et j’ai des soupçons concernant quelques autres. Tous ces gens, cependant, sont intelligents et accomplis. Ils sont de véritables atouts pour le mouvement. Ceux qui n’ont pas de famille sont plus libres de s’exprimer parce qu’ils ont moins à perdre. Ils ont aussi plus de temps libre et plus de revenus disponibles à consacrer à la cause. Un grand nombre d’hommes homosexuels ne cadrent pas avec le stéréotype efféminé. Ils sont masculins, et apprécient les choses masculines comme les faits, la logique, et l’action directe. Et même les gays efféminés peuvent apporter une contribution réelle. Pim Fortuyn était idéologiquement un mélange, mais il avait le potentiel pour pousser les Pays-Bas vers la droite d’une manière significative, et sa personnalité homo ne faisait qu’aider sa cause. Les médias trouvaient difficile de dépeindre comme le prochain Hitler un vieux dandy flamboyant qui aimait faire des arrangements floraux et câliner ses petits chiens.

Un mouvement nationaliste blanc unifié ne requiert pas que tous les divers sous-groupes nationalistes blancs suivent la même stratégie. Cela serait contreproductif. Plus de stratégies différentes sont poursuivies, plus il y a de chances que quelqu’un décroche la timbale. Cela ne requiert pas non plus que tous les groupes coopèrent les uns avec les autres. Cela ne requiert pas qu’ils s’aiment particulièrement les uns les autres. Cela ne requiert pas que les gays et les hétéros partagent des tentes à deux places et prennent des douches ensemble. L’exigence minimum pour l’unité blanche est simplement ceci : nous devons tous concentrer nos énergies à poursuivre notre but commun par n’importe quel chemin que nous choisissons, et nous devons éviter de gaspiller notre temps et notre énergie dans des querelles qui nous divisent.

Deuxièmement, l’intolérance à l’homosexualité est juive

Westphal est apparemment un chrétien. Si vous demandez aux chrétiens pourquoi ils pensent que l’homosexualité est un péché, ils ne peuvent citer aucune parole de Jésus. Jésus trouva approprié de condamner le divorce, mais pas la sodomie. Les chrétiens doivent se tourner vers l’Ancien Testament, vers l’histoire des Juifs et de leurs divagations, crimes, superstitions, et haines. C’est là que nous trouvons l’homosexualité condamnée comme un crime capital. Pourquoi ? Tout le but de la loi juive est de placer les Juifs à part du reste de l’humanité. Les Juifs condamnaient la sodomie parce qu’ils la pratiquaient, ainsi que tous leurs voisins. La pédérastie homosexuelle, qui demeure encore un tabou dans notre culture, était couramment pratiquée par les anciens peuples aryens du monde méditerranéen. Les Perses, les Grecs et les Romains la pratiquaient tous, y compris certains des hommes les plus virils de l’histoire et de la légende, comme Achille et Alexandre le Grand.

Techniquement, les Grecs et les autres n’étaient pas des pédophiles, qui recherchent les enfants, car ils concentraient leur attention sur de jeunes hommes qui avaient nettement passé la puberté et qui étaient prêts à commencer l’entraînement militaire. Les Anciens regardaient les relations homosexuelles comme complètement cohérentes avec le mariage et la vie de famille, et ils désapprouvaient les hommes qui avaient des relations exclusivement homosexuelles. Les relations homosexuelles étaient aussi limitées par une foule de règles et de tabous. L’amoralité moderne du « prêt à tout » n’existait pas. Mais il n’y a pas de doute que le comportement homosexuel était non seulement toléré par les anciens peuples aryens, mais qu’il était aussi considéré comme normal, et même idéal dans certains cas. Il était attribué aux dieux (Zeus et Ganymède) et louangé par les poètes, les philosophes, et les historiens. Il est difficile de maintenir des attitudes juives haineuses envers l’homosexualité si l’on comprend et si l’on apprécie vraiment la grandeur de la civilisation païenne antique.

Aussi venimeuse que puisse être la condamnation morale de l’homosexualité par l’Ancien Testament, elle est basée sur une conception réaliste de la nature humaine. Le judéo-christianisme condamne l’homosexualité comme un péché. Un péché est une question de choix. Et personne n’est à l’abri du péché. Si un hétérosexuel est une personne qui est à l’abri des attirances homosexuelles, alors le point de vue judéo-chrétien implique que l’hétérosexualité n’existe pas. Si un homosexuel est une personne qui ne peut pas s’empêcher d’être attirée par des gens du même sexe et n’a aucun choix en la matière, alors le point de vue judéo-chrétien implique que l’homosexualité n’existe pas non plus. Il y a seulement des gens, ayant tous la capacité d’être tentés par des attirances homosexuelles et de choisir des attirances hétérosexuelles. Il n’y a donc pas de place pour l’autosatisfaction morale.

Les choses devinrent pires à la fin du XIXe siècle, quand les psychologues – certains d’entre eux étant juifs, mais pas tous – créèrent un nouveau paradigme pour comprendre la sexualité. Il n’y avait plus de désirs homosexuels et hétérosexuels, qui peuvent être trouvés chez tous les gens et peuvent être contrôlés par notre faculté de choix. Il y avait maintenant des gens homosexuels et hétérosexuels, et on pensait généralement que ce qui faisait qu’une personne était l’un ou l’autre se trouvait en-dehors de notre choix et contrôle. Les penchants sexuels de quelqu’un devinrent soudain un « style de vie » entier, une « identité » entière, donnant au sexe une importance exagérée dans le schéma des choses. C’était peu de temps avant que Freud commence à se demander si l’âme entière ne pouvait pas être comprise en termes de sexualité. Cette conception nouvelle et fausse de la sexualité a causé d’immenses souffrances et dommages à notre race.

Avant tout, elle a créé une grande quantité d’anxiété pour les hommes et les femmes qui connaissent des attirances homosexuelles à un moment ou un autre. Dans les sociétés païennes, ces désirs pouvaient être reconnus, compris, et même exprimés si on choisissait de le faire. Dans la société judéo-chrétienne, de tels désirs étaient réprimés, mais leur simple présence chez quelqu’un ne disait rien sur son identité à part le fait qu’il était un pécheur et sujet à la tentation – comme tout le monde. Aujourd’hui, les désirs homosexuels causent une grande anxiété et une grande angoisse psychologiques. Les gens ont peur de tomber dans une petite sous-espèce sexuelle stigmatisée, totalement différente du reste de l’humanité. Un jeune homme commence à éprouver des désirs envers un ami et connaît soudain une crise psychologique. Il se demande s’il est malade. Il se sent aliéné de sa famille et de ses camarades. Il se demande s’il ne devra pas se rendre en ville et acheter un boa à plumes.

Deuxièmement, cette anxiété a refroidi les amitiés de même sexe et les liens masculins, et c’est le groupe masculin ligué, le Männerbund, qui est le fondement de toutes les formes supérieures de civilisation, en particulier des civilisations aryennes. Il est étonnant de lire des récits d’amitiés masculines datant de siècles antérieurs, par exemple dans les Confessions de saint Augustin ou dans les Essais de Montaigne. Il était possible pour les hommes d’exprimer franchement leur amour l’un pour l’autre sans craindre les stigmates de l’homosexualité, parce que c’était une identité qui n’existait simplement pas avant la fin du XIXe siècle (aujourd’hui, ces expressions d’affection sont lues à travers les verres déformants de la « théorie homo », et Augustin et Montaigne et d’innombrables autres figures ont été « outed » [= classés comme homos]).

Troisièmement, ceux qui décident qu’ils n’ont pas simplement des désirs homosexuels, mais qu’ils sont des « homosexuels » sont piégés par ce concept-de-soi dans un style de vie exclusivement homosexuel, qui non seulement comporte des risques pour la santé, mais qui les empêche aussi d’affirmer les désirs hétérosexuels qu’ils peuvent aussi avoir. Cela les coupe du mariage et de la vie de famille, qui pouvaient être ouvertement combinés avec des relations homosexuelles dans les sociétés païennes, et en cachette dans les sociétés judéo-chrétiennes.

Quatrièmement, cela a créé l’hétérosexuel, qui pense qu’il est à l’abri des attirances pour une personne de même sexe. Cela permet à certains hétérosexuels de fusionner l’intolérance juive avec l’autosatisfaction, les transformant en petites brutes « casseurs de pédés ».

Toutes ces conséquences destructives pourraient être adoucies si nous libérions nos esprits de l’héritage de la haine et de l’intolérance juives. Les « casseurs de pédés » sont sous l’emprise du judaïsme sans même le savoir. Le Nationalisme Blanc requiert que nous déjudaïsions notre pensée, mais beaucoup de Nationalistes Blancs n’ont aucune idée du changement de perspective radical que cela requiert.

« F.C.I. Clarke », Vanguard News Network, 28 juin 2002